Ces produits hybrides affichent des performances erratiques et n’ont pas vu leurs encours décoller. Souvent référencés dans les contrats d’assurance-vie, ils sont désormais concurrencés par les sociétés civiles, en fort développement. Toutefois, le contexte actuel pourrait permettre à l’OPCI de séduire davantage les épargnants.
Les premiers organismes de placement collectif immobilier (OPCI) ont été lancés au milieu des années 2000 suite à la crise de liquidité affrontée par les SCPI après la crise immobilière des années 90. Contrairement aux SCPI, investies à 95 % dans des actifs immobiliers physiques, l’actif de l’OPCI n’est pas purement immobilier et contient à la fois des actifs immobiliers (au moins 60 % pouvant être des immeubles et parts ou actions de sociétés immobilières), financiers (obligations, titres de foncières cotées…) et des liquidités.
L’OPCI offre également davantage de flexibilité par rapport à la SCPI en permettant à la fois de céder les actifs plus rapidement (avant 5 ans) et de ne pas distribuer de revenus pendant une certaine période. Il autorise donc plus facilement les opérations créatrices de valeur. La plupart des OPCI ont d’ailleurs une logique capitalisation et ne distribuent pas de revenus réguliers.
Néanmoins, l’OPCI n’a pas réussi à trouver son public : son actif net s’est limité à 20,2 milliards d’euros en 2022, en baisse de 3 % sur un an, à comparer avec celui des sociétés civiles unités de compte immobilières (25 milliards d’euros, en augmentation de 33 %). Par ailleurs, le choix est limité : seulement une vingtaine de véhicules existent. Il y a quelques lancements, par exemple, en 2022, celui de l’OPCI SoLiving de Sofidy positionné sur la thématique de l’Hospitality en Europe. Néanmoins, le marché n’est pas dynamique.
Complexité et manque de lisibilité
Même si les parts d’OPCI sont également...