Comment a évolué Ecofi depuis votre arrivée à la tête du groupe ?
Entre mon arrivée, en juillet 2022, et fin 2024, les encours sous gestion sont passés de 5,6 à 8,3 Md€. Cela traduit essentiellement une dynamique commerciale retrouvée. Pour y parvenir, il a fallu procéder à des changements. A mon arrivée, j’ai trouvé des équipes très compétentes, une entreprise avec de nombreux atouts, mais Ecofi était une belle endormie. Tout en m’appuyant sur les compétences existantes, j’ai procédé à des recrutements clés. Ce qui a permis de remobiliser le collectif et de relancer l’esprit de conquête. Le seul bémol est que la hausse des encours provient essentiellement du monétaire alors que nos actifs margés ont souffert, notamment les fonds actions, comme pour la majorité des sociétés de gestion. Mais même si cette collecte a été portée par le monétaire, elle signe le retour d’Ecofi dans l’écosystème.
Ces deux dernières années, il y a eu d’autres changements moins visibles de l’extérieur, mais tout aussi importants. Nous avons notamment entrepris une clarification de notre méthodologie ESG, qui était de grande qualité mais complexe à expliquer en externe. L’équipe a défini une nouvelle méthodologie qui constitue le terrain de jeu de tous les gérants et le socle de nos investissements.
Enfin, Ecofi souffrait d’un déficit de notoriété. Nous avons décidé de faire appel à une agence de communication et d’avoir une plus grande présence sur les réseaux sociaux. Je précise toutefois que, si Ecofi manque de visibilité, ceux qui nous connaissent nous apprécient beaucoup. C’est important de jouir d’une belle image, c’est un vrai socle de relation avec les clients.