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Edmond de Rothschild Fund Big Data
Pourquoi investir dans ce fonds ?
Bénéficier du potentiel de création de valeur des données informatiques dans tous les secteurs d’activité, telle est l’ambition du fonds Edmond de Rothschild Fund Big Data. Pour cela, l’équipe de gestion applique une approche transversale, le portefeuille étant construit autour de trois axes thématiques : les infrastructures, qui regroupent les entreprises impliquées dans la collecte et le stockage des données ; les data analytics, ce qui correspond aux éditeurs de logiciels impliqués dans l’analyse et la modélisation des données ; les data users, c’est-à-dire des sociétés plus traditionnelles dans les secteurs de la finance, de la consommation ou encore de l’industrie, qui peuvent acquérir un certain nombre d’avantages stratégiques grâce à l’utilisation de la donnée (mieux connaître sa propre société pour réaliser des gains de productivité, optimiser et réduire des coûts, etc. ; mieux connaître ses clients et ainsi mettre en place un marketing plus ciblé ; proposer des produits et des services qui n’existaient pas auparavant, ce qui peut changer radicalement le paysage concurrentiel). Le fait d’investir également dans ces entreprises non technologiques qui utilisent le Big Data comme vecteur de transformation et de croissance future constitue pour le fonds un axe de diversification, de différenciation et une source de création de valeur additionnelle.
Edmond de Rothschild Fund Big Data, qui est depuis son lancement en août 2015 piloté par la même équipe de gestion selon la même approche, affiche un track record solide, la performance annualisée ressortant à +11,9 % sur la période (donnée au 18/01/2023).
Le processus de gestion
L’approche fondamentale, qui est au cœur du processus de gestion, permet de réduire l’univers d’investissement éligible, constitué de 300 titres à l’échelle mondiale, à une centaine de valeurs. Cette approche est centrée sur la qualité de la technologie, la pérennité du modèle économique et sur un modèle strict de valorisation. Sur ce dernier point, les gérants s’intéressent plus particulièrement à la génération de cash-flows - le free cash-flow yield du fonds s’élève à 9,1 %, contre 6,2 % pour le MSCI World - et à la capacité bénéficiaire des entreprises.
Compte tenu du caractère transversal de l’approche, l’équipe de gestion s’appuie sur l’ensemble des experts actions sectoriels et régionaux de la maison pour réaliser son stock picking. « Grâce à cet appui, nous avons une connaissance approfondie des dossiers dans lesquels nous investissons et nous avons la capacité d’aller chercher des sociétés de taille intermédiaire (moins de 6 milliards d’euros de capitalisation boursière) qui seront les leaders de demain, indique Jacques-Aurélien Marcireau, le gérant principal du fonds. Ces derniers représentent environ un quart du portefeuille, leur poids ne pouvant excéder 50 % ».
Au final, le fonds est investi dans un peu moins de 50 sociétés, deux tiers d’entre elles étant des valeurs technologiques et le tiers restant des data users. « Nous avons sur tous ces titres une vision et une conviction qui sont totalement indépendantes de l’évolution du contexte macroéconomique et géopolitique ou de la politique monétaire des banques centrales, autant de points sur lesquels la visibilité est très limitée, précise Jacques-Aurélien Marcireau. Cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas souffrir en Bourse à court terme, mais leur potentiel reste intact à moyen terme, ce qui correspond à l’horizon d’investissement recommandé du fonds. »
La société de gestion
Edmond de Rothschild Asset Management se positionne comme un acteur multi-spécialiste. Il s’appuie sur des segments d’expertise reconnus, comme la gestion d’actions, la dette d’entreprises, l’allocation d’actifs, l’overlay ou les actifs réels. Edmond de Rothschild Asset Management totalise 94 milliards d’euros d’encours sous gestion au 31 décembre 2021 et près de 700 collaborateurs, dont plus de 300 professionnels de l’investissement.
Les convictions de l’équipe de gestion
Le fonds est géré par Jacques-Aurélien Marcireau (gérant principal) et Xiadong Bao (co-gérant). Jacques-Aurélien Marcireau a rejoint Edmond de Rothschild Asset Management en mars 2009. Il est le spécialiste de la technologie mondiale de l’équipe actions. En 2019, il a été nommé co-responsable de l’équipe actions. Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Lille et titulaire d’un master en économie et analyse financière de l’Université de Lille 2. Il est également titulaire de la charte CFA®. Xiadong Bao a rejoint Edmond de Rothschild Asset Management en 2018, en tant que gérant de portefeuille/analyste spécialiste des technologies et des médias. Il a débuté sa carrière en 2008 chez Dubai International Capital en tant qu’analyste des marchés émergents. Il a ensuite rejoint C. W. Downer & Co. en tant qu’analyste en fusions et acquisitions pour la banque d’investissement. En 2011, il a rejoint OFI Asset Management en tant que gérant de portefeuille pour les marchés émergents. Il est titulaire d’un master en gestion et finance de l’ESCP-Europe Business School (Paris).
Une thématique porteuse ne garantit pas forcément de bonnes performances boursières dans l’environnement de marché actuel. Comment convaincre les investisseurs de se positionner sur le Big Data ?
Lorsque nous avons lancé le fonds, il y a un peu plus de sept ans, nous avons dû faire beaucoup de pédagogie pour expliquer aux investisseurs comment la donnée pouvait et allait créer de la valeur.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus de les convaincre que la thématique est porteuse - ils en ont tout à fait conscience - mais de leur expliquer l’importance d’avoir une approche adaptée pour investir. Il y a de notre point de vue deux règles indérogeables : il faut investir dans des technologies de qualité, qu’il ne faut jamais surpayer. Il faut en effet garder les pieds sur terre pour investir dans les technologies d’avenir et rester au plus près des fondamentaux. Cette discipline que nous appliquons depuis le lancement du fonds, couplée à la diversification du portefeuille (en termes de secteurs, de zones géographiques, de tailles de capitalisation boursière et de facteurs de style), permet d’amortir les chocs lorsque les marchés connaissent des périodes de turbulences.
Ces arguments semblent avoir convaincu les investisseurs puisque le fonds a enregistré une collecte nette de près de 350 millions d’euros l’an dernier, l’actif sous gestion atteignant désormais 1,45 milliard d’euros (donnée au 18/01/2023).
De votre point de vue, les conditions de marché ne sont donc pas un frein pour investir sur cette thématique…
Ces turbulences peuvent au contraire constituer des opportunités, à condition de se concentrer sur les entreprises générant des flux de trésorerie significatifs, affichant des valorisations décentes, et proposant des technologies stratégiques. Notre gestion est donc très active, avec une discipline très stricte, tant à la vente qu’à l’achat. Nous avons notamment renforcé nos positions sur les valeurs technologiques européennes qui nous semblaient injustement pénalisées en Bourse. La problématique du renchérissement de l’énergie n’est pas centrale pour elles et le renforcement du dollar face à l’euro leur est plutôt favorable, dans la mesure où leurs coûts sont en euros tandis qu’une partie significative de leurs ventes se fait en dollars.
Quelles sous-thématiques privilégiez-vous à l’heure actuelle ?
En ce qui concerne les valeurs technologiques, nous avons une conviction marquée sur les éditeurs de logiciels d’aide à la gestion des chaînes d’approvisionnement et logistiques, à hauteur de 7 %. Les entreprises vont de notre point de vue avoir de plus en plus recours à ce type de logiciels, compte tenu des enjeux environnementaux liés à la supply chain et de la complexité croissante de sa gestion dans un contexte de diversification des fournisseurs. De même, nous restons convaincus du potentiel de la thématique de la cybersécurité, à laquelle nous sommes exposés à hauteur de 10 %. Du côté des data users, nous estimons que l’assurance (hors assurance-vie) va créer beaucoup de valeur grâce à la donnée. L’imagerie médicale est également un segment prometteur de ce point de vue.
PROPRIÉTÉS DU FONDS
Code ISIN : LU1244893696
Forme juridique : compartiment d’une SICAV de droit Luxembourgeois
Société de gestion : Edmond de Rothschild Asset Management (Luxembourg)
Gérants : Jacques-Aurélien Marcireau, Xiadong Bao
Indicateur de référence : MSCI World (NR)
Date de lancement : 31 août 2015
Encours sous gestion : 1,45 milliard d’euros (au 18/01/2023)
Investisseurs
Profil investisseur : Edmond de Rothschild Fund Big Data est un fonds thématique qui investit en actions d’entreprises internationales de toutes capitalisations les plus à même, selon Edmond de Rothschild Asset Management, de bénéficier de la révolution que représente le Big Data. Le fonds s’adresse à des investisseurs souhaitant diversifier et dynamiser leur exposition actions en contrepartie d’un risque de perte en capital.
Durée de placement recommandée : 5 ans minimum
Règlement SFDR : 8
Performance
Objectif de performance : L’objectif du compartiment est de
surperformer son indice de référence sur une période d’investissement de 5 ans, en investissant sur des marchés de capitaux internationaux et par la sélection, entre autres, de sociétés intervenant dans les secteurs des technologies ou liées aux technologies d’analyse – Big Data – avancées. Le compartiment est géré activement.
Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont l’un des éléments sur lesquels porte la gestion.
Performance annualisée : au 18/01/2023
Sur un an : – 6,28 %
Sur trois ans : 9,60 %
Sur cinq ans : 10,19 %
Depuis la création du fonds : 11,92 %
Frais
Frais de gestion réels : 1,6 %
Frais de souscription : 3,00 % maximum
Commission de surperformance : 15 % vs le MSCI World (NR)
Frais de rachat : Néant
Risques
6 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DICI – Document d’information clé pour l’investisseur)
L’investisseur doit être conscient que le compartiment est exposé aux risques suivants :
Risque de gestion discrétionnaire
Risque sur actions
Risques associés aux faibles et moyennes capitalisations
Risque de change
Risque de taux d’intérêt
Risque de crédit
Risques associés à l’exposition aux contrats financiers et risque de contrepartie