ESG, ISR, ODD, PRI… Dans une industrie déjà friande de néologismes, d’anglicismes et de jargon technique, voilà qu’un nombre étourdissant d’acronymes et de nouveaux termes fleurissent, générant de la confusion, même parmi les partisans de l’investissement
I.S.R. pour «investissement socialement responsable»
Les stratégies dites ISR adoptent initialement une approche fondée sur l’exclusion, en éliminant l’exposition à certains secteurs tels que le tabac, l’alcool, les jeux et les armes ou en évitant toute exposition à des entreprises dans des pays spécifiques. Cette approche date du 18e siècle, quand des groupes religieux cherchaient à aligner leurs investissements sur leur vision du monde. Les Méthodistes et les Quakers aux Etats-Unis, par exemple, refusaient d’investir dans des entités liées à la traite des esclaves.
D’une manière générale, les approches modernes de l’ISR reposent sur des filtres («screenings») permettant d’isoler les catégories de valeurs qu’un investisseur souhaite éviter dans son portefeuille. La décision d’éviter des secteurs et des pays spécifiques vise à impacter positivement au niveau social et à favoriser des décisions d’investissement prudentes.
E.S.G. pour «environnemental, social et de gouvernance»
Si la gestion d’actifs ISR suit essentiellement une approche d’exclusion, l’investissement ESG constitue une approche inclusive, fondée sur l’idée que les entreprises ayant de solides pratiques environnementales, sociales et de gouvernance peuvent offrir une source de valeur à long terme qui n’est pas captée par l’analyse financière classique. Tout comme les approches ISR, l’investissement ESG a souvent recours à l’utilisation de filtres. Toutefois, au lieu de recourir à des facteurs pour déterminer les «mauvais» investissements, les approches ESG utilisent ces filtres pour identifier les «bonnes» entreprises qui pourraient surperformer. Si les stratégies ISR peuvent sacrifier de la performance lorsque les «mauvais» secteurs ou pays qu’elles ont exclus performent bien, les stratégies ESG tendent à rechercher les «bonnes» entreprises qui considèrent ces facteurs positifs comme une autre source de création de valeur. Les gérants d’actifs qui adoptent une approche ESG d’intégration visent à capitaliser sur l’idée que les «bonnes entreprises» peuvent contribuer à la bonne performance de leurs clients.
P.R.I. pour «principes pour l’investissement responsable»
Parrainés par les Nations unies, les PRI fixent le cadre – à travers six principes – régissant la manière dont les signataires doivent aborder les facteurs ESG dans leur processus d’investissement, les mesurer et faire un reporting de leur méthodologie. Depuis son lancement en 2006, le nombre de signataires des PRI et les actifs gérés par ses signataires ont crû de manière exponentielle. Aujourd’hui, ils sont plus de 3 000 – détenteurs et gérants d’actifs – et représentent environ 100 000 milliards de dollars d’actifs à l’échelle mondiale.
En savoir plus
L’investissement à impact est une extension de l’investissement ESG qui suscite de plus en plus l’intérêt des investisseurs. Il va «plus loin» que l’ESG dans la mesure où les investissements à impact sont réalisés avec l’intention explicite de créer des effets d’ordre environnemental et social positifs et mesurables en plus du rendement financier. Selon le Global Impact Investing Network, cet univers représentait plus de 715 milliards de dollars d’actifs à l’échelle mondiale en 2019. Les exemples d’investissement à impact incluent les «obligations vertes», qui financent des projets visant à lutter contre le réchauffement climatique et les «obligations sociales», dont les bénéfices sont consacrés à des projets visant à améliorer le bien-être social et à aider les populations défavorisées, parmi d’autres initiatives.
I.S.R. pour «investissement socialement responsable»
Les stratégies dites ISR adoptent initialement une approche fondée sur l’exclusion, en éliminant l’exposition à certains secteurs tels que le tabac, l’alcool, les jeux et les armes ou en évitant toute exposition à des entreprises dans des pays spécifiques. Cette approche date du 18e siècle, quand des groupes religieux cherchaient à aligner leurs investissements sur leur vision du monde. Les Méthodistes et les Quakers aux Etats-Unis, par exemple, refusaient d’investir dans des entités liées à la traite des esclaves.
D’une manière générale, les approches modernes de l’ISR reposent sur des filtres («screenings») permettant d’isoler les catégories de valeurs qu’un investisseur souhaite éviter dans son portefeuille. La décision d’éviter des secteurs et des pays spécifiques vise à impacter positivement au niveau social et à favoriser des décisions d’investissement prudentes.
E.S.G. pour «environnemental, social et de gouvernance»
Si la gestion d’actifs ISR suit essentiellement une approche d’exclusion, l’investissement ESG constitue une approche inclusive, fondée sur l’idée que les entreprises ayant de solides pratiques environnementales, sociales et de gouvernance peuvent offrir une source de valeur à long terme qui n’est pas captée par l’analyse financière classique. Tout comme les approches ISR, l’investissement ESG a souvent recours à l’utilisation de filtres. Toutefois, au lieu de recourir à des facteurs pour déterminer les «mauvais» investissements, les approches ESG utilisent ces filtres pour identifier les «bonnes» entreprises qui pourraient surperformer. Si les stratégies ISR peuvent sacrifier de la performance lorsque les «mauvais» secteurs ou pays qu’elles ont exclus performent bien, les stratégies ESG tendent à rechercher les «bonnes» entreprises qui considèrent ces facteurs positifs comme une autre source de création de valeur. Les gérants d’actifs qui adoptent une approche ESG d’intégration visent à capitaliser sur l’idée que les «bonnes entreprises» peuvent contribuer à la bonne performance de leurs clients.
P.R.I. pour «principes pour l’investissement responsable»
Parrainés par les Nations unies, les PRI fixent le cadre – à travers six principes – régissant la manière dont les signataires doivent aborder les facteurs ESG dans leur processus d’investissement, les mesurer et faire un reporting de leur méthodologie. Depuis son lancement en 2006, le nombre de signataires des PRI et les actifs gérés par ses signataires ont crû de manière exponentielle. Aujourd’hui, ils sont plus de 3 000 – détenteurs et gérants d’actifs – et représentent environ 100 000 milliards de dollars d’actifs à l’échelle mondiale.
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L’investissement à impact est une extension de l’investissement ESG qui suscite de plus en plus l’intérêt des investisseurs. Il va «plus loin» que l’ESG dans la mesure où les investissements à impact sont réalisés avec l’intention explicite de créer des effets d’ordre environnemental et social positifs et mesurables en plus du rendement financier. Selon le Global Impact Investing Network, cet univers représentait plus de 715 milliards de dollars d’actifs à l’échelle mondiale en 2019. Les exemples d’investissement à impact incluent les «obligations vertes», qui financent des projets visant à lutter contre le réchauffement climatique et les «obligations sociales», dont les bénéfices sont consacrés à des projets visant à améliorer le bien-être social et à aider les populations défavorisées, parmi d’autres initiatives.