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Edmond de Rothschild Europe Synergy

Publié le 13 juin 2014 à 17h48    Mis à jour le 16 septembre 2014 à 15h32

En associant des sociétés européennes potentiellement cibles d’OPA/OPE et/ou qui opèrent des transformations stratégiques, le fonds Edmond de Rothschild (EdR) Europe Synergy vise à capter la création de valeur issue de ces opérations, quel que soit le contexte économique.

Pourquoi investir dans ce fonds ?

L’association de ces deux thématiques, fondée sur un processus de sélection rigoureux, permet de profiter de l’ensemble des opportunités sur le marché et de multiplier les sources de performance, d’autant plus que ce fonds investit sans biais de style, de secteur et de capitalisation.

EdR Europe Synergy dispose ainsi d’un univers d’investissement assez large, en constant renouvellement. «Les OPA sont un des moyens de créer de la valeur pour une entreprise. Mais il existe d’autres formes d’opérations, comme les scissions, les cessions d’actifs, les IPO ou encore les recentrages d’activités dont peut tirer profit l’actionnaire, explique l’équipe de gestion. Ces situations spéciales sont certes moins spectaculaires que les OPA, mais leur volume est important et les sources de valeur nombreuses.» Et ce d’autant plus que le contexte économique et financier incite davantage les entreprises à réaliser des revues stratégiques pour améliorer leur croissance et leur rentabilité. «La reprise progressive et constante de la croissance en Europe, perceptible depuis mi-2013, le maintien des taux d’intérêt à de faibles niveaux et le retour des investisseurs sur les classes d’actifs risquées et notamment sur les actions ont permis un retour progressif de la confiance et l’amorce d’un nouveau cycle d’opérations financières, souligne l’équipe de gestion. Fin août, le marché européen enregistrait des volumes d’opérations très significatifs, de 836 milliards de dollars contre 482 milliards à la même période en 2013, soit son meilleur démarrage depuis 2007.»

Géré par deux spécialistes du marché des fusions-acquisitions, ce fonds de convictions a bien traversé les différents cycles de marché, ce qui en fait un produit cœur de portefeuille. «Nous ne sélectionnons que des entreprises de qualité qui disposent d’un potentiel de revalorisation quelle que soit la phase du cycle des opérations financières», précise l’équipe de gestion. Depuis sa création fin 2006, il a progressé, fin août, de 36,8 %, contre 20,2 % pour son indice de référence, le MSCI Europe NR (EUR). Sur cinq ans, il affiche une progression de 63 %.

Le processus de gestion

Le processus de gestion repose sur une approche bottom-up. La première étape consiste à identifier à la fois des cibles européennes d’OPA/OPE et des entreprises susceptibles d’opérer des transformations stratégiques. Dans les deux cas, une étape clé du processus d’investissement réside dans l’analyse qualitative des sociétés retenues à l’issue du premier filtre. Pour les cibles d’OPA/OPE, l’équipe de gestion analyse le degré de concentration des différents secteurs économiques et la structure de l’actionnariat des sociétés. Il s’agit également d’identifier les sociétés les plus attrayantes pour des acquéreurs potentiels. Pour les sociétés en transformation stratégique, elle s’intéresse davantage aux niveaux d’endettement, au cash-flow disponible et à l’évolution des marges opérationnelles, mais aussi à l’environnement sectoriel de la société et particulièrement à son potentiel de redressement. Dans un cas comme dans l’autre, les gérants portent une attention particulière à la qualité du management. Au terme de cette analyse fondamentale, une analyse comparative entre les sociétés retenues et leur secteur d’activité vient compléter le processus de gestion, afin de déterminer un objectif de cours par société. Au final, le portefeuille est concentré autour de 40 valeurs en fonction du «momentum» de marché sur les opérations suivies. Afin de limiter l’exposition au risque, une répartition judicieuse des valeurs en portefeuille est essentielle.

La société de gestion

Avec six centres de gestion dans le monde (France, Suisse, Allemagne, Hong Kong, Luxembourg et Royaume-Uni), Edmond de Rothschild Asset Management se positionne comme un acteur multispécialiste indépendant. Son offre se caractérise par une recherche de performance dans la durée à travers une gestion active et des convictions fortes fondées sur une tradition d’innovation. La gestion d’actifs du groupe Edmond de Rothschild se concentre sur des expertises fortes, comme la gestion actions, les obligations, la multigestion, l’overlay management, l’allocation d’actifs ou encore la gestion quantitative, et totalise 45,5 milliards d’euros d’encours à fin décembre 2013. Spécialisé dans la gestion d’actifs et la banque privée, le groupe Edmond de Rothschild a été fondé en 1953. Il est présidé depuis 1997 par le baron Benjamin de Rothschild.

L’équipe de gestion

Edmond de Rothschild Europe Synergy est cogéré par Philippe Lecoq (à gauche) et Olivier Huet (à droite). Directeur adjoint et coresponsable de la gestion actions européennes, Philippe Lecoq a rejoint Edmond de Rothschild Asset Management en décembre 2005. Il cumule une expérience de plus de dix ans dans le domaine des restructurations et des fusions-acquisitions.

Gérant large & midcaps Europe, Olivier Huet a rejoint Edmond de Rothschild Asset Management en mars 2009 après avoir notamment participé, au sein du groupe OFI, au lancement de plusieurs produits. L’équipe actions européennes d’Edmond de Rothschild Asset Management est composée de huit gérants/analystes spécialisés et d’un «product specialist». Fin août 2014, elle gérait plus de 4,2 milliards d’euros sur la gamme de neuf fonds ouverts et 1,6 milliard d’euros pour la gamme de fonds dédiés.

Les convictions des gérants Philippe Lecoq et Olivier Huet

Le redémarrage des opérations financières est-il aujourd’hui solide ?

Les opérations financières des derniers mois ont toutes une logique industrielle, ce qui constitue un élément de soutien important pour ce nouveau cycle. Dans un contexte de croissance molle, les entreprises ne peuvent plus compter sur la seule croissance organique. Elles se doivent de capter la croissance là où elle se trouve. Les opérations récentes répondent ainsi à une recherche d’effet de taille ou de construction de positions de leadership sur les activités à plus fortes marges et/ou à plus fort «pricing power», quitte à abandonner certaines activités annexes pour se recentrer sur leurs activités cœurs. De grandes opérations ont eu lieu ces derniers mois comme la cession de SFR à Numericable, le rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric, l’acquisition de Shire par AbbVie, le rapprochement Holcim/Lafarge ou encore l’échange d’actifs entre Novartis et GlaxoSmithKline. Elles confirment que toutes les formes d’opérations sont possibles, même sur de grandes capitalisations. D’ailleurs, le redémarrage du cycle en Europe cette année est le plus important depuis 2007 avec, depuis avril, des opérations de plus en plus importantes.

Tous les secteurs sont-ils concernés ?

Compte tenu des éléments motivant ces opérations, la plupart des secteurs pourraient être concernés, à l’exception peut-être du secteur bancaire, pour lequel il faudra sans doute un peu plus de temps avant que ne se matérialisent des rapprochements. Toutefois, il faut maintenir un degré élevé de sélectivité. Toutes les opérations ne se réaliseront pas, que ce soit pour des problèmes de concurrence, de management ou en raison de l’influence éventuelle des dirigeants politiques. Ce fut par exemple le cas de l’opération Publicis/Omnicom. Toutes ne sont pas non plus forcément créatrices de valeur pour l’actionnaire.

Quelles sont actuellement vos fortes convictions ?

D’un point de vue sectoriel, il y a une actualité forte sur les télécoms et ce depuis plusieurs mois. La décision de la Commission européenne d’autoriser en juillet le rachat de E-Plus par Telefonica Deutschland et de permettre ainsi le passage de quatre à trois opérateurs en Allemagne apporte plus de souplesse sur les règles de concurrence. Les parts de marché pourraient être redistribuées et impliquer des rapprochements. Telecom Italia fait notamment partie de nos fortes convictions. Il pourrait céder sa filiale brésilienne TIM Brésil et profiter d’une potentielle consolidation du marché italien. Cette actualité sectorielle dépasse désormais le cadre européen. Iliad s’est attaqué au marché américain en déposant une offre de rachat partiel de T-Mobile USA. Vivendi, qui fait également partie de nos convictions, a de son côté annoncé l’ouverture de négociations exclusives avec Telefonica pour la cession de GVT. Le groupe générerait avec cette opération une plus-value significative et poursuivrait son recentrage sur les médias et les contenus. Soulignons également que nous avions une forte conviction sur le laboratoire Shire, qui a été racheté en juillet par le groupe américain AbbVie. Shire constituait à cette date la première ligne du portefeuille et la position a été intégralement vendue avec un gain significatif.

Propriétés du fonds

  • Code ISIN : FR0010398966 (Part A)
  • Forme juridique : FCP
  • Société de gestion : Edmond de Rothschild Asset Management
  • Gérants : Philippe Lecoq et Olivier Huet
  • Indice de référence : MSCI Europe NR (EUR)
  • Date de lancement : 05/12/2006 

Investisseurs 

  • Profil investisseur : le fonds s'adresse principalement à des investisseurs qui souhaitent dynamiser leur épargne par le biais des marchés actions européens, essentiellement de la Communauté européenne.
  • Durée de placement recommandée : cinq ans

Performance

  • Objectif de performance : générer une performance supérieure à celle des marchés actions européens sur un cycle économique complet.
  • Performances depuis la création (données au 29/08/2014) : 36,75 %, soit une surperformance de 16,51 % par rapport au MSCI Europe NR (EUR).

Frais 

  • Frais de gestion max. : 2 %
  • Frais de souscription max : 4,5 %
  • Commission de surperformance : 15 % de la surperformance par rapport à l'indice MSCI Europe dividendes réinvestis (exprimé en e pour les parts émises en e, en $ pour les parts émises en $ et en £ pour les parts émises en £)
  • Frais de rachat : néant 

Principaux Risques 

  • Risque de perte en capital : oui 
  • Risque de chang : oui
  • Risque de taux : oui
  • Risque actions : oui
  • Risque de crédit : oui
  • Risque de matières premières : non

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