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ELEVA LEADERS Small et Mid Cap Europe R
Pourquoi investir dans ce fonds ?
Lancé en décembre 2018, ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe investit dans l’univers des petites et moyennes valeurs européennes à travers un prisme original, en misant sur les leaders. Ce terme recouvre en fait trois cas de figure : les leaders mondiaux, dont la part de marché mondiale dépasse 20 % (cela leur confère le pouvoir de fixer les prix et protège donc leurs marges) ; les leaders « spécifiques » ayant une part de marché locale élevée ou un business model spécifique ; et enfin les leaders de cotation, n’ayant aucun concurrent coté en Europe (cette exclusivité pouvant déboucher sur une prime de valorisation). « Au-delà de ce statut de leader, nous recherchons des entreprises de croissance dont les business models sont décorrélés entre eux, précisent les trois co-gérants du fonds. Cela doit nous permettre, sur le long terme, d’enregistrer une surperformance régulière, avec un niveau de volatilité inférieur à celui de l’indice de référence (le Stoxx Europe Small 200 dividendes nets réinvestis). » Autre parti pris de ce fonds : la détermination de la pondération d’une valeur dans le portefeuille n’est pas basée uniquement sur son potentiel absolu de progression boursière, mais également sur la visibilité sur ce potentiel de hausse, ce qui permet au fonds d’afficher une volatilité inférieure à celle de l’indice.
Le processus de gestion
La première étape consiste à identifier les leaders selon les trois critères précédemment exposés (leaders mondiaux, spécifiques et de cotation), au sein d’un univers de départ composé d’environ 2 000 petites et moyennes valeurs européennes. Cela permet de constituer un vivier de 500 valeurs investissables, mis à jour deux fois par an.
Dans un deuxième temps, l’équipe de gestion applique un filtre de liquidité – 1 million d’euros de liquidité quotidienne –, qui permet de retenir entre 400 et 450 sociétés.
Pour la construction du portefeuille, qui comprend une cinquantaine de positions, les trois gérants ciblent les entreprises présentant des perspectives de croissance pérennes et rentables. Leur grille d’évaluation s’appuie sur différents moteurs de croissance : la capacité d’innovation (qui est source de gain de parts de marché et qui permet de s’extraire du cycle économique sous-jacent), l’internationalisation (qui assure une diversification des sources de croissance), un cycle sectoriel porteur, la réglementation (qui crée des barrières à l’entrée et confère un pricing power) et les acquisitions (qui permettent d’optimiser les coûts ou d’accélérer le développement). « Nous aimons les entreprises qui appuient leur croissance sur plusieurs moteurs, car cela apporte davantage de visibilité, insistent les gérants. Ainsi, plus de la moitié des sociétés dans lesquelles le fonds est investi s’appuient sur au moins trois moteurs de croissance. »
Tous les fonds actions long only d’ELEVA Capital étant labellisés ISR depuis la fin de l’année dernière, la sélection des valeurs intègre donc une dimension ESG. Chaque entreprise est ainsi notée par les trois co-gérants du fonds sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance selon une méthodologie développée en interne par la société de gestion. Cette dernière repose sur l’analyse des relations des entreprises avec cinq parties prenantes : les salariés, les fournisseurs, les actionnaires, la société civile et la planète. La note ESG moyenne du portefeuille doit à tout moment être supérieure à la moyenne des 80 % meilleures notes de l’univers investissable de départ. À noter : certaines sociétés, notamment celles violant les principes du Pacte mondial des Nations-Unies, celles intervenant dans le domaine des armes controversées, celles qui réalisent plus de 5 % de leur chiffre d’affaires dans le tabac ou encore celles se situant au-dessus des seuils définis par la politique charbon d’ELEVA Capital, sont exclues en amont de l’univers d’investissement.
La société de gestion
ELEVA Capital est une société de gestion française totalement indépendante, fondée en 2014 par Eric Bendahan. Ses équipes, qui comptent 45 collaborateurs (dont 15 gérants et analystes seniors), gèrent 9,8 milliards d’euros d’encours* à travers sept stratégies de gestion : quatre fonds actions, ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe, ELEVA European Selection, ELEVA Euroland Selection et ELEVA Sustainable Impact Europe ; un fonds obligataire, ELEVA Euro Bonds Strategies ; et deux stratégies de performance absolue, ELEVA Global Bonds Opportunities et ELEVA Absolute Return Europe.
ELEVA Capital a noué un partenariat innovant et de long terme avec l’Unicef : 9,9 % de ses bénéfices lui sont ainsi reversés par la Fondation ELEVA afin de financer des projets spécifiques et le fonds des Nations Unies pour l’enfance. Chaque année, les employés de la société de gestion choisissent ensemble les projets de long terme et les opérations d’urgence qu’ils désirent financer (par exemple, la transformation des déchets en école en Côte d’Ivoire et l’inclusion dans la société des enfants des rues au Nigeria).
Les convictions de l’équipe de gestion
Le fonds est co-géré par Diane Bruno, Ingrid Pfyffer-Edelfelt et Quentin Hoareau. Diane Bruno, qui compte 18 années d’expérience, est gérante sur les petites et moyennes valeurs européennes au sein d’Eleva Capital depuis novembre 2018. Elle a auparavant travaillé chez Axa IM puis chez Mandarine Gestion, où elle a lancé et co-géré un fonds small & mid cap Europe. Ingrid Pfyffer-Edelfelt affiche de son côté 16 ans d’expérience sur les marchés financiers, chez Oudart Gestion puis au Crédit Mutuel Asset Management, où elle a elle aussi lancé et géré une stratégie sur les small & mid cap européennes. Elle a rejoint Eleva Capital en novembre 2021 en tant que gérante senior sur les petites et moyennes valeurs européennes. Quentin Hoareau (7 ans d’expérience) a rejoint Eleva Capital en décembre 2020. Il gérait précédemment des stratégies sur les small & mid cap européennes chez Mandarine Gestion.
Comment avez-vous abordé l’année 2022 ?
En fin d’année dernière, nous étions convaincus que, compte tenu de l’emballement de l’inflation et des changements que cela induisait au niveau des politiques monétaires des banques centrales, les valeurs de croissance chères ne résisteraient pas à la hausse des taux. Ceci étant, nous étions confiants pour 2022, car nous attendions un rebond grâce à la réouverture des économies post-Covid. Nous avons donc pris des bénéfices sur les titres dont les valorisations étaient élevées pour nous repositionner sur des valeurs plus cycliques et moins chères profitant du « reopening ».
Mais l’invasion de l’Ukraine, qui a renforcé les problématiques d’approvisionnement et d’inflation, nous a amenés à revoir le positionnement du portefeuille.
Quels mouvements avez-vous alors opérés ?
Beaucoup de nuages s’amoncellent. L’évolution de notre outil propriétaire l’Eleva Capital Index plaide pour un repositionnement vers les valeurs plus défensives. Nous avons donc orienté le positionnement du portefeuille vers des valeurs de ce type, à hauteur de 52 %, comme par exemple le fabricant de chocolat Barry Callebaut.
Toutefois, nous avons conservé une partie des valeurs « reopening », qui représentent encore 20 % du portefeuille, avec des dossiers comme Amadeus dans le secteur du voyage ou l’exploitant de salles de cinéma Kinepolis, dont les perspectives nous semblent intactes.
En parallèle, nous avons une exposition élevée, de l’ordre de 50 %, sur les valeurs qui bénéficient des grandes tendances sociétales, comme la digitalisation, le vieillissement de la population, ou la smart city. S’y est ajouté un nouveau thème, celui de la sécurité énergétique (10 % du portefeuille), sur lequel nous avions commencé à réfléchir avant l’éclatement du conflit entre la Russie et l’Ukraine compte tenu de la montée des prix de l’énergie. Le plan pour l’autonomie énergétique de l’Union Européenne nous a confortés dans cette voie et nous sommes revenus sur des valeurs du gaz et du pétrole comme par exemple le groupe français GTT (solutions pour le transport et le stockage de GNL), la société autrichienne Schoeller-Bleckmann (équipements pour les forages pétroliers et gaziers) ou encore sur des sociétés exposées aux énergies renouvelables, comme EDPR au Portugal ou Terna en Italie.
Le portefeuille présente donc un profil relativement prudent…
C’est effectivement le cas. Pour le protéger et parer aux potentiels problèmes de liquidité qui peuvent se présenter pour les valeurs de taille plus restreinte en cas de dérapage des marchés, nous utilisons notre marge de manœuvre en termes d’exposition aux grandes valeurs, qui se monte actuellement à 14 %. La capitalisation boursière moyenne équipondérée du fonds a par conséquent augmenté pour s’établir à 10,6 milliards d’euros.
L’environnement de marché étant très changeant, notre objectif est de construire un portefeuille bien diversifié, à la fois en termes géographiques, sectoriels et de valeurs - aucune position n’excède 4 % du portefeuille à l’heure actuelle-, et de rester agiles pour réaliser les arbitrages nécessaires et pour saisir les opportunités d’investissement.
PROPRIÉTÉS DU FONDS
Code ISIN : LU1920217319
Forme juridique : sicav
Société de gestion : Eleva Capital
Gérants : Diane Bruno, Ingrid Pfyffer-Edelfelt et Quentin Hoareau
Indicateur de référence : Stoxx Europe Small 200 (EUR) NR
Date de lancement : 18 décembre 2018
Encours sous gestion (au 30/04/2022) : 341 622 457 euros
Investisseurs
Profil investisseur : investisseurs particuliers et institutionnels
Durée de placement recommandée : cinq ans
Performance
Objectif de performance : Eleva Leaders Small & Mid Cap Europe vise à procurer une croissance du capital à long terme, en investissant dans un portefeuille diversifié faisant l’objet d’une gestion active.
Performance annualisée : (données au 30/04/2022)
• Sur un an : -4,20 % vs -4,33 % pour son indice de référence
• Sur trois ans : 12,09 % vs 6,92 % pour son indice de référence
• Depuis la création : 17,15 % vs 11,51 % pour son indice de référence
Règlement SFDR : Article 8