Obligations convertibles
Ellipsis Disruption Convertible Fund
Pourquoi investir dans ce fonds ?
Forte de son savoir-faire en matière d’obligations convertibles développé depuis plus de 20 ans, la société de gestion Ellipsis AM a décidé en 2022 de lancer un produit innovant pour s’exposer à la classe d’actifs. Ellipsis Disruption Convertible Fund est un fonds thématique qui cible, à l’échelle globale, les entreprises émettrices d’obligations convertibles qui participent à un changement structurel des pratiques économiques, sociales et environnementales. « Il faut garder à l’esprit que la classe d’actifs est née avec la disruption, puisque les obligations convertibles sont apparues aux Etats-Unis dans la deuxième partie du 19e siècle pour financer le développement du chemin de fer, et toutes les entreprises qui ont opéré des ruptures majeures au fil du temps – dans le transport aérien, les télécoms, l’informatique, et plus récemment l’Internet et la décarbonation – ont eu recours à ces instruments, rappelle Nicolas Schrameck, responsable de la gestion convertibles et crédit. Les obligations convertibles permettent aux émetteurs et aux créanciers de s’inscrire dans un rapport gagnant-gagnant. L’entreprise partage la création de valeur avec ses créanciers puisque la dette est convertible en actions. En contrepartie de cette convertibilité, les créanciers acceptent une moindre rémunération sur la dette, ce qui permet à l’émetteur de se financer à un coût inférieur ».
Sur les 30 dernières années, on observe que la performance enregistrée par les obligations convertibles émises par des entreprises de rupture – ces dernières représentant environ 30 % de l’univers d’investissement – est 2 fois plus élevée que celle des convertibles d’émetteurs non disruptifs1.
En outre, le fait d’aborder la thématique de la rupture par le biais des obligations convertibles plutôt que des actions permet de profiter du potentiel d’appréciation des sous-jacents sur le long terme grâce à leur surplus de croissance, sans pour autant être exposé à leur forte volatilité. On peut ainsi réduire le risque de market timing, qui est important pour ces entreprises dont les valorisations peuvent varier fortement au rythme des cycles boursiers.
1.Source : Ellipsis AM. Etude réalisée en 2022 sur un échantillon de 4200 émetteurs. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Le processus de gestion
La sélection des obligations convertibles s’opère en 3 étapes. Dans un premier temps, l’équipe de gestion cherche à identifier les entreprises qui participent à une rupture structurelle, qu’elle soit d’ordre économique, social ou environnemental. Pour cela, elle s’appuie sur 3 critères complémentaires : l’entreprise propose-t-elle une innovation technologique économique à grande échelle ? ; permet-elle de solutionner un problème clé de la société ? ; bénéficie-t-elle d’un changement ou d’un soutien réglementaire ?
Deuxième étape : l’application d’un filtre crédit et de gouvernance afin de s’assurer que les sociétés sont suffisamment solides pour assurer le remboursement de l’obligation en cas de non-conversion à l’échéance. « Il est primordial de minimiser autant que faire se peut le risque de défaut, car notre objectif, avec ce fonds, est de permettre aux investisseurs de s’exposer à la thématique de la disruption en bénéficiant d’une certaine protection du capital par rapport à un investissement en actions, grâce au plancher obligataire », rappelle Nicolas Schrameck.
La troisième étape consiste à sélectionner les thématiques de rupture les plus pertinentes en fonction du cycle d’adoption de l’innovation et, au sein de ces thématiques, les titres qui paraissent les mieux positionnés pour s’exposer à celles-ci.
Le portefeuille est concentré autour d’une quarantaine de lignes, avec une exposition conséquente aux grandes capitalisations (80 %) et aux émetteurs américains (près de 60 %), les Etats-Unis restant le pays le plus à la pointe de l’innovation.
La société de gestion
Ellipsis AM, filiale de Kepler Cheuvreux depuis 2022, affiche plus de 20 ans d’historique de gestion. Son expertise est concentrée sur des classes d’actifs de niche à valeur ajoutée à travers ses 3 pôles de gestion spécialisés qui regroupent 11 gérants-analystes. Le pôle convertibles et crédit regroupe les expertises de gestion historiques et confirmées depuis 2003. Le pôle « alternative et overlay solutions » développe depuis 2008 un savoir-faire dédié aux solutions de couverture de portefeuille action et d’allocation de risques. Enfin, le pôle « solutions funds » développe des fonds structurés destinés aux investisseurs institutionnels et entreprises. Au 31 janvier 2025, les actifs sous gestion atteignaient 4,7 milliards d’euros.
Les convictions de l’équipe de gestion
Le fonds est géré par Nicolas Schrameck, (au premier plan) responsable de la gestion convertibles et crédit, Sébastien Caron, CEO et gérant-analyste convertibles, Pénélope Dugas et Cyril Batkin, gérants-analystes convertibles. Diplômé de l’EDHEC Business School, CFA, Nicolas Schrameck a débuté en 2008 chez JP Morgan AM. Il a ensuite passé 6 ans chez Edmond de Rothschild AM à gérer des fonds convertibles mondiaux et a également investi dans les zones émergentes et au Japon. En 2015, il rejoint Aviva Investors en tant que co-gérant de leurs fonds convertibles mondiaux. Il a rejoint Ellipsis AM en 2017 comme gérant convertibles. Co-responsable du pôle de gestion et membre du directoire à partir de 2021, il devient responsable du pôle convertibles et crédit en 2023.
Quelles sont aujourd’hui les thématiques de rupture qui vous semblent les plus pertinentes ?
Notre sélection de thèmes d’investissement, que nous modifions dans le temps, repose sur deux critères : une accélération du taux d’adoption et un stade de maturité permettant de dégager les cash flows suffisants pour assurer le remboursement de la dette s’il n’y a pas de conversion à terme. Nous sommes bien sûr toujours positionnés sur l’intelligence artificielle, mais nous avons reconstruit notre approche de cette thématique qui évolue très rapidement et devient transversale. Nous nous intéressons d’une part aux entreprises qui facilitent l’adoption de l’IA et permettent son essor (par exemple dans le domaine des puces mémoire ou du cloud), et d’autre part à celles qui utilisent l’IA pour transformer leur business model (digitalisation et fintech). Les thématiques de la cybersécurité et de la défense, de la décarbonation et de l’innovation dans la santé retiennent également notre attention.
Le gisement a-t-il connu des évolutions notables au cours des derniers mois ?
Les émetteurs disruptifs représentent désormais la moitié des nouvelles émissions d’obligations convertibles. Leur typologie évolue, ce qui est source de diversification.
Ainsi, l’an dernier, plusieurs acteurs intervenant dans le domaine des cryptoactifs ont fait appel au marché, comme Coinbase, une plateforme d’échange de cryptomonnaies, ou le fournisseur de services financiers SoFi Technologies, qui vont pouvoir bénéficier de l’assouplissement de la réglementation aux Etats-Unis. Par ailleurs, de nombreuses entreprises chinoises de rupture ont émis des obligations convertibles pour des montants très conséquents (jumbo deals). C’est notamment le cas d’Alibaba qui a révolutionné son business model en opérant un virage vers l’intelligence artificielle en 2023. Aujourd’hui, un tiers de notre portefeuille est investi dans des émetteurs asiatiques, notamment chinois. Ces derniers sont en train de démontrer qu’ils peuvent jouer les trouble-fête et remettre en cause l’hégémonie des Etats-Unis en matière d’innovation technologique. Tout cela avec des niveaux de valorisation boursière très attrayants comparativement à leurs concurrents américains. A titre d’illustration, le PE prospectif à un an d’Alibaba est actuellement de 11 fois, contre 22 fois pour les GAFAM !
Le fonds a pâti de la récente correction des valeurs technologiques en Bourse…
C’est dans un fort repli de marché comme celui-ci que les obligations convertibles démontrent tout leur intérêt : un plancher obligataire permettant de modérer la baisse et une option de conversion qui permet de profiter d’un éventuel rebond. Le fonds a bien protégé à la baisse, avec un repli limité à 1,8 % depuis le début de l’année pour la part I USD, contre − 9,1 % pour le MSCI World Growth USD (données au 15 avril 2025). Cette correction n’est pas surprenante dans la mesure où certaines valorisations étaient élevées et où, dans un contexte d’aversion au risque, les investisseurs ont en premier lieu vendu les positions sur lesquelles ils étaient surpondérés. Nous pensons qu’il faut prendre du recul par rapport à ce mouvement de repli. Tout d’abord, les sous-jacents sont globalement peu exposés au risque de hausse massive des droits de douane (ils opèrent des activités de services ou leurs biens ne sont pas concernés par la hausse). Par ailleurs, l’innovation est toujours là et le mouvement d’adoption de l’IA va continuer. De notre point de vue, c’est donc le bon moment, après cette correction, pour s’intéresser au fonds. Les obligations convertibles de disruption permettent en effet de s’exposer aux thématiques de forte croissance avec moins de volatilité par rapport aux actions.
PROPRIÉTÉS DU FONDS
Code ISIN : Part I EUR : FR0014009MK9
Forme juridique : Fonds commun de placement
Société de gestion : Ellipsis Asset Management
Gérants : Sébastien Caron, Nicolas Schrameck, Pénélope Dugas, Cyril Batkin
Indicateur de référence : €STR capitalisé + 4 %
Date de lancement : 05/07/2022
Encours sous gestion : 96 049 956 euros (au 31/03/2025)
Investisseurs
Profil investisseur : Tout investisseur, plus particulièrement destiné aux investisseurs institutionnels, aux fonds et aux fonds de pension, aux caisses de retraite ou encore aux investisseurs en compte propre.
Durée de placement recommandée : 5 ans
Règlement SFDR
Article 8
Performance
Objectif de performance : L’OPCVM Ellipsis Disruption Convertible Fund a pour objectif de réaliser, sur la durée de placement recommandée de 5 ans, une performance moyenne nette de frais de gestion supérieure à celle du marché monétaire de référence de la devise de la part augmentée de 5 %, au moyen d’une gestion active directionnelle sur les obligations convertibles internationales.
Sur un an : – 0,24 % (entre le 28/03/2024 et le 31/03/2025)
Depuis la création du fonds : 6,03 %
Frais
Frais de gestion courants : max 1 % (Part I EUR)
Frais de souscription : aucun
Commission de surperformance : 15 % TTC de la surperformance annuelle nette de frais du fonds par rapport à l’indicateur de référence, une fois les sous-performances des 5 dernières années toutes compensées. (Part I EUR)
Frais de rachat : aucun
Risques
4 sur une échelle de 1 à 7 (pour la part I EUR) (échelle de risque selon DIC PRIIPS – Document d’information clé)
Principaux risques :
Le fonds présente un risque de perte en capital, la performance n’est pas garantie.
L’OPC est plus particulièrement exposé à un risque lié à l’évolution de la valeur des obligations convertibles détenues en portefeuille, qui dépend de plusieurs facteurs : niveau des taux d’intérêt, évolution du prix des actions sous-jacentes, ou évolution du prix du dérivé intégré dans l’obligation convertible.
Par ailleurs, l’OPC est exposé notamment à un risque de crédit, de liquidité, de contrepartie, ainsi qu’à un risque lié à l’utilisation d’instruments financiers à terme.
Ces différents éléments peuvent entraîner une baisse de la valeur liquidative de l’OPC, qui ne fait l’objet d’aucune garantie ni protection.
Panier d’indices équipondérés : S&P Software & Services SelectIndustry, S&P Internet Select Industry, S&P Global Clean Energy.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures