Obligations
FF European High Yield Fund
Pourquoi investir dans ce fonds ?Créé fin juin 2000 et totalisant quelque 2,9 milliards d’euros d’encours, FF European High Yield Fund est l’un des plus anciens et plus importants fonds investis en obligations à haut rendement d’émetteurs domiciliés en Europe et Europe de l’Est.
Pourquoi investir dans ce fonds ?
Créé fin juin 2000 et totalisant quelque 2,9 milliards d’euros d’encours, FF European High Yield Fund est l’un des plus anciens et plus importants fonds investis en obligations à haut rendement d’émetteurs domiciliés en Europe et Europe de l’Est. La philosophie de gestion de ce fonds, qui a obtenu le Lipper Fund Award 2012 du meilleur fonds sur cinq ans dans sa catégorie, repose, d’une part, sur la sélection «bottom-up» des émetteurs, à partir d’une large recherche interne, essentielle pour la gestion des risques inhérents à cette classe d’actifs, et, d’autre part, la garantie d’une forte diversification sectorielle et géographique, appropriée compte tenu de la nature asymétrique des rendements obligataires sur le segment du haut rendement. Andrei Gorodilov, le gérant du fonds, se réserve également une certaine latitude pour investir dans des stratégies hors indice.
Cette flexibilité est un moyen d’obtenir des résultats complémentaires même si le respect de l’objectif d’investissement demeure un impératif absolu. Dans un environnement de taux appelés à rester durablement bas en Europe, FF European High Yield Fund permet de répondre au besoin de rendement et de diversification des investisseurs. «Les investisseurs institutionnels, grands comptes, assureurs et fonds de pension d’Europe continentale représentent désormais une part très importante des flux sur la classe d’actifs qui n’est plus considérée comme tactique, explique le gérant. Cette recherche de rendement devrait continuer à soutenir les flux dans les prochains mois.»
Les obligations européennes à haut rendement ont dégagé sur les dix dernières années un rendement moyen de 7,4 %, en ligne avec celui des actions européennes et nettement supérieur à celui des obligations d’Etat de la zone euro et des obligations européennes corporate investment grade. «A 5,5 % fin octobre, le rendement moyen de la classe d’actifs est toujours généreux et devrait le rester dans un environnement économique et financier favorable», conclut Andrei Gorodilov.
Le processus de gestion
Pour orienter la construction du portefeuille et exploiter les caractéristiques de l’univers du haut rendement européen, qui est en perpétuelle évolution, Andrei Gorodilov travaille en étroite collaboration avec l’ensemble de l’équipe obligataire de Fidelity, composée de 13 gérants, 34 analystes et 14 négociateurs. «Nous avons la conviction qu’il faut être extrêmement discriminant dans la sélection de titres sur le segment du haut rendement européen, explique-t-on chez Fidelity. Nous nous appuyons donc sur la valeur ajoutée de nos importantes ressources internes pour analyser de manière exhaustive les fondamentaux des sociétés et les caractéristiques des émissions. Nous avons notamment mis en place une veille permanente des émetteurs avec un focus spécifique sur les principales lignes du portefeuille. L’équipe de gestion travaille à ce titre en collaboration avec l’équipe de recherche actions et réalise des visites de sociétés en commun.»
Les idées d’investissement des analystes et gérants sont par ailleurs quotidiennement challengées par l’équipe de recherche quantitative et celle de négociateurs. L’expérience et le montant des encours traités par ces derniers assurent de très bonnes relations avec l’ensemble des contreparties. «Grâce à notre suite propriétaire d’outils de gestion du risque, nous avons la garantie que les portefeuilles obligataires sont le reflet, en toute efficacité, des idées issues de notre recherche et que le risque a été calculé et budgété en conséquence», conclut-on chez Fidelity.
La société de gestion
Fidelity Worldwide Investment propose des produits et des solutions d’investissement à destination d’établissements financiers, de particuliers et d’investisseurs institutionnels en Europe et en Asie depuis 1969. Avec plus de 260 milliards de dollars d’actifs sous gestion et plus de 300 gérants et analystes à fin septembre 2013, la société de gestion se positionne parmi les leaders de cette industrie dans le monde. Présente en France depuis 1994, Fidelity a fait le choix de s’implanter à travers une société de gestion locale, FIL Gestion. Composée de quatre gérants, cette structure gère des fonds d’allocation d’actifs, d’actions françaises et européennes. Elle est également en charge de la gestion des actions nordiques pour l’ensemble du groupe. Les équipes commerciales sont en mesure de proposer en France plus de 180 OPCVM gérés par le groupe, dont 11 sont éligibles au PEA, ainsi que des fonds et mandats dédiés.
Les convictions du gérant Andrei Gorodilov
FF European High Yield Fund est géré par Andrei Gorodilov (photo) depuis février 2013. Avec quatorze ans d’expérience dans l’industrie de la gestion, Andrei Gorodilov a rejoint Fidelity en 2004 en tant qu’analyste crédit. Il est ensuite devenu gérant adjoint puis gérant principal haut rendement. Basé à Londres, Andrei Gorodilov gère des fonds et mandats obligataires pour un montant de près de 4 milliards de dollars.
Quelles sont vos perspectives sur le marché high yield européen ?
Andrei Gorodilov : L’environnement économique et financier reste porteur pour la classe d’actifs. Les taux vont rester très faibles en Europe dans le sillage de la politique ultra-accommodante de la BCE qui est soucieuse de soutenir les prémices, encore très fragiles, de la reprise économique et de parer à tout risque de déflation en zone euro. Avec un rendement moyen de 5,5 % à fin octobre, la classe d’actifs devrait continuer à être soutenue par des flux d’achat importants de la part d’investisseurs, notamment institutionnels, toujours à la recherche de rendement. Par ailleurs, les taux de défaut de l’univers sont actuellement nettement inférieurs à leur moyenne historique et devraient le rester au vu de l’amélioration, même très progressive, de la conjoncture en Europe et de ses effets positifs sur les fondamentaux déjà solides des émetteurs composant l’univers. Qui plus est, les entreprises sont de plus en plus incitées, dans un contexte de désintermédiation bancaire, à recourir aux émissions obligataires pour financer leur croissance. La classe d’actifs étant par ailleurs structurellement peu sensible à la remontée des taux, elle ne devrait être que peu impactée par la fin programmée de la politique de quantitative easing de la Fed courant 2014. Néanmoins, il convient de rester extrêmement discriminant dans la sélection de titres sur un gisement qui a profondément évolué ces dernières années. La liquidité peut également toujours ponctuellement faire défaut.
Comment le gisement européen a-t-il précisément évolué ?
Andrei Gorodilov : Ce gisement a connu une très forte croissance ces cinq dernières années. De quelque 70 milliards de dollars en 2009, il est passé à près de 600 milliards de dollars à fin octobre. Le nombre d’émetteurs s’est également sensiblement accru, passant de 265 en 2009 à 871 fin 2013. Si l’univers est devenu plus profond et diversifié, son profil a également sensiblement évolué. Le high yield européen est aujourd’hui constitué à près de 70 % d’émetteurs notés BB, avec de nombreux «anges déchus» notés investment grade avant la crise mais qui ont, depuis, assaini leurs fondamentaux. Le gisement est donc désormais constitué d’émetteurs beaucoup plus solides qu’il y a cinq ans. Néanmoins, la part des émetteurs financiers s’est aussi sensiblement accrue en raison des contraintes réglementaires et des réductions de bilan imposées aux banques. Nous prenons en compte cette nouvelle donne et nous nous imposons, pour diversifier le risque, de ne pas détenir plus de 20 % de l’actif sur des émetteurs financiers. La nature des émissions s’est également complexifiée avec de plus en plus de dette hybride corporate et financière. La recherche fondamentale ainsi que l’analyse pointue et continue des émissions sont donc primordiales pour une bonne sélection de titres.
Quel est le positionnement actuel du portefeuille ?
Andrei Gorodilov : Toujours très diversifié en raison de la nature asymétrique des rendements sur le high yield, le portefeuille était composé à fin octobre d’environ 300 émetteurs. Nous surpondérons actuellement les secteurs des télécoms et des câbles et sous-pondérons les industries cycliques ainsi que les financières. Nous sous-pondérons également les émetteurs, notamment financiers, des pays périphériques. Par ailleurs, nous conservons une poche de liquidité comprise entre 5 % et 10 % afin de piloter tactiquement le bêta du portefeuille.
Propriétés du fonds
Code ISIN : LU0110060430
Forme juridique : compartiment de la sicav luxembourgeoise Fidelity Funds
Société de gestion : Fidelity Worldwide Investment
Gérant : Andrei Gorodilov
Indicateur de comparaison : BofA ML Global High Yield European Issuers Constrained (euro hedgé)
Date de lancement : 27 juin 2000
Encours au 30 octobre 2013 : 2 900 millions d'euros
Investisseurs
Profil investisseur : Tous souscripteurs
Durée de placement recommandée : 3-5 ans
Risques
Echelle de risque : 4 sur une échelle de 1 à 7
Risque de perte en capital : oui
Risque de change : oui
Risque de matières premières : non
Risque de taux : oui
Risque actions : non
Risque de crédit : oui
Frais
Frais de souscription max : 5,25 % (généralement 0 %)
Frais de gestion réels : TER (Total des frais sous encours au 30 avril 2013) : 1,40 %
Commission de surperformance : 0 %
Frais de rachat : 0 %
Performances
Objectif de performance : surperformer son indicateur de comparaison
Performance annualisée du fonds : + 6,12 %
Performance annualisée de l'indicateur de comparaison : + 5,59 %
Performance cumulée du fonds : + 121 %
Performance cumulée de l'indicateur de comparaison : + 106,8 %
Ecart de surperformance : + 14,2 %
Performances nettes, de VL à VL, en euros.
Performances depuis le lancement du fonds le 27 juin 2000 (données arrêtées au 31 octobre 2013) ·