Obligations
G Fund – High Yield Maturity 3
Pourquoi investir dans ce fonds ?
Pour son nouveau fonds obligataire daté, G Fund – High Yield Maturity 3, Groupama Asset Management a retenu un prisme original. La sélection des émetteurs est en effet opérée autour de la thématique de l’autonomie stratégique européenne. « La crise du covid puis la guerre en Ukraine ont révélé la vulnérabilité géopolitique de l’Europe et imposent aux autorités publiques européennes de réorienter leurs ressources pour atténuer les risques », explique Stéphan Mazel, responsable de la gestion obligataire crédit chez Groupama Asset Management. L’objectif est donc de sélectionner les entreprises européennes jugées les moins exposées aux risques géopolitiques et les plus à même de profiter des plans mis en place au niveau européen pour favoriser les relocalisations et renforcer l’autonomie stratégique.
Autre singularité du fonds : la variabilisation du rendement potentiel du portefeuille. « Les investisseurs avec lesquels nous avons discuté étaient très intéressés par cette solution permettant de s’exposer à du taux variable à travers des obligations high yield, qui n’était pas encore proposée sur le marché », souligne Stéphan Mazel. Concrètement, le portefeuille est donc composé d’obligations classiques à taux fixe, auxquelles viennent s’ajouter des swaps contre le taux Ester, afin que le portefeuille soit potentiellement moins sensible à une hausse de taux non anticipée.
Le processus de gestion
Compte tenu de l’approche thématique du fonds basée sur l’autonomie stratégique européenne, la construction du portefeuille s’appuie sur l’application de deux filtres « automatiques ». Tous les émetteurs qui ne sont pas juridiquement domiciliés dans l’Union européenne sont exclus de l’univers d’investissement, ainsi que ceux dont le contrôle de l’actionnariat n’est pas situé dans le G7. « Cette exigence en ce qui concerne la composition de l’actionnariat garantit un alignement d’intérêts avec des valeurs communes comme la démocratie, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, le libre marché et le respect du droit international, ce qui est sécurisant pour la gestion et pour les porteurs de parts », développe Stéphan Mazel. De plus, les autorités publiques soucieuses de renforcer l’autonomie stratégique seront plus enclines à favoriser les entreprises détenues par des capitaux appartenant au même « bloc », que ce soit pour l’attribution de marchés publics ou dans le soutien qu’elles apportent en période de crise.
L’équipe de gestion choisit ensuite, parmi les émetteurs présélectionnés, ceux sur lesquels elle a des convictions fortes, qu’elle analyse selon une double dimension : une analyse classique du risque crédit et une analyse de la robustesse de l’émetteur face aux chocs géopolitiques. L’indicateur de résilience, développé en interne, s’articule autour de trois axes. Premièrement, le chiffre d’affaires et les bénéfices sont-ils réalisés essentiellement en Europe ? Deuxièmement, où le capital humain et le capital productif sont-ils localisés ? Troisièmement, comment la chaîne d’approvisionnement est-elle organisée (est-elle suffisamment diversifiée et sécurisée ?) ?
Le fonds, dont l’échéance est fixée au 30 juin 2028, est majoritairement investi sur le segment du high yield (90 % des émetteurs sélectionnés), mais il cible également les obligations de catégorie investment grade dans une optique de diversification et pour bénéficier des niveaux de rendement potentiellement attrayants sur ce segment de marché. Le portefeuille compte entre 60 et 70 émetteurs.
A noter : le fonds étant classé article 8 selon la réglementation SFDR, il n’investit pas dans les entreprises figurant sur la liste « grands risques » de Groupama Asset Management, qui résulte de l’analyse ESG des valeurs. Cette liste comprend une vingtaine de noms.
La société de gestion
Acteur de référence en France auprès des investisseurs institutionnels avec 98,7 milliards d’euros d’actifs (au 30 juin 2022), Groupama Asset Management figure aujourd’hui au dixième rang des sociétés de gestion d’actifs françaises, selon le classement AFG.
Filiale du groupe Groupama, assureur mutualiste, elle permet à sa clientèle d’investisseurs professionnels de bénéficier de sa gestion responsable multi-expertises : un mode de gestion long terme, résolument actif, s’appuyant sur une forte capacité de recherche.
Les convictions de l’équipe de gestion
Stéphan Mazel est responsable de la gestion obligataire crédit chez Groupama Asset Management depuis 2013. Il a auparavant exercé différents postes au sein du groupe (analyste titrisation puis gérant obligataire). Il est titulaire d’un DESS d’ingénierie financière et d’un magistère de finance de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Le fonds est co-géré par Nicolas Gouju et Guillaume Lacroix, épaulés par Gabrielle Capron, analyste high yield.
Pour quelles raisons avez-vous décidé de lancer un fonds à échéance ?
Ce fonds d’obligations à potentiel haut rendement de maturité cinq ans nous semble être la solution d’investissement adéquate dans le contexte de marché actuel. Les valorisations nous paraissent aujourd’hui décorrélées des fondamentaux des entreprises. De fait, les taux de défaut implicites anticipés par le marché sont excessifs, selon notre analyse, même en cas de récession ; les entreprises n’ont pas de mur de refinancement à affronter et elles ont commencé depuis deux ans un cycle de désendettement. Nous jugeons donc pertinent de mettre à profit la fenêtre d’opportunité sur les valorisations, que nous estimons attrayantes. Par ailleurs, les niveaux élevés des spreads de crédit high yield sont estimés propices pour les stratégies de portage. Enfin, le fait que ce type de fonds à maturité offre une visibilité sur un rendement espéré à échéance constitue un atout dans un contexte de forte volatilité des marchés.
Il s’agit là d’une stratégie de portage…
Le portefeuille, qui est composé de titres dont la maturité ne peut excéder l’échéance du fonds, ou disposant d’une option de rappel anticipé avant la date d’échéance fixée au 30 juin 2028, n’a effectivement pas vocation à évoluer notablement. Il s’agit toutefois d’une stratégie de portage active dans la mesure où nous n’hésiterions pas à sortir une obligation si elle ne correspondait plus à la trajectoire que nous avons fixée pour le fonds, par exemple en cas d’événement crédit sur un émetteur.
Le fonds est investi sur la thématique de l’autonomie stratégique européenne. Comment cela se décline-t-il en termes de secteurs ?
Nous privilégions cinq grands secteurs : l’agroalimentaire et la santé, la défense, l’énergie et les matières premières, la finance et la technologie, et l’industrie au sens large. Ces activités emblématiques de l’autonomie européenne représentent au minimum 70 % du portefeuille. Ce dernier peut toutefois investir dans d’autres secteurs dans une optique de diversification.
PROPRIÉTÉS DU FONDS
Code ISIN :
Part IC EUR : LU2527589415
Part ID EUR : LU2527589506
Part RC EUR : LU2527589845
Part RD EUR : LU2527589928
Forme juridique : Sicav
Société de gestion : Groupama Asset Management
Gérant : Stéphan Mazel
Indicateur de référence : Ester capitalisé
Fonds OPCVM
Date d’agrément : 21 octobre 2022
Investisseurs
Profil investisseur : investisseurs qui recherchent une exposition aux marchés obligataires high yield.
Durée de placement recommandée : 5 ans
Performance
Objectif de performance : performance brute annualisée supérieure à l’Ester + 4,5 %, sur un horizon d’investissement de cinq ans au lancement du compartiment et s’achevant au 30 juin 2028
Règlement SFDR Article 8
Frais
Frais de gestion courants :
Part I : 0,40 %
Part R : 0,45 %
Frais de souscription :
Non acquises à l’OPCVM : 4 %
Acquises à l’OPCVM : Néant
Commission de surperformance :
15 % au delà de :
Part I : Ester +3,90 %
Part R : Ester + 3,85 %
Frais de rachat : Non acquises à l’OPCVM : Néant Acquises à l’OPCVM : 1 %
Risques
4 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DICI – Document d’information clé pour l’investisseur)
Risque de taux
Risque lié à l’utilisation de titres spéculatifs (high yield)
Risque de crédit
Risque lié à l’investissement sur titres hybrides ou subordonnés
Risque de liquidité
Risque de perte en capital
Risque lié à l’utilisation des instruments financiers dérivés
Risque de contrepartie
Risque de durabilité