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Generali France PME ETI

Publié le 28 mars 2023 à 16h17

Marianne Di Meo

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Le fonds Generali France PME ETI investit dans les petites et moyennes capitalisations françaises avec un triple objectif : les aider à faire face à un environnement économique et financier difficile, à préparer leur avenir et leur croissance, et à s’adapter à de nouveaux enjeux. « En 2020, en pleine crise sanitaire, la Fédération Française de l’Assurance a voulu montrer que les assureurs étaient prêts à soutenir et à relancer l’économie du pays dans ce contexte particulièrement difficile, explique Eric Biassette, le gérant du fonds. C’est dans le cadre de cette initiative que Generali Investments a décidé de lancer un nouveau produit, centré sur les petites et moyennes valeurs, un segment sur lequel nous avons une expertise forte ».

L’objectif étant de soutenir l’économie, Generali France PME ETI suit une approche de gestion buy and hold afin d’accompagner les entreprises dans la durée, l’horizon de placement recommandé étant supérieur à 5 ans.

Le fonds bénéficie du label Relance et il est également éligible au PEA PME-ETI.

Le processus de gestion

Generali France PME ETI répond à une gestion de convictions.

Les valeurs sont sélectionnées principalement au sein de l’indice CAC Small (dividendes nets réinvestis) selon une approche purement bottom up.

L’équipe de gestion cible les small et mid caps françaises dynamiques, sur des métiers attrayants (existence de barrières à l’entrée, retours sur capitaux employés significatifs), dont le potentiel de croissance à moyen terme est de ce fait élevé et peu dépendant des tendances macro-économiques. A noter : le fonds n’investit pas dans les secteurs de la banque, de la finance et de l’assurance.

Pour mitiger les risques associés à ce type de valeurs, elle privilégie celles qui ont un bilan sain, qui génèrent d’importants cash flows (nécessaires pour financer l’expansion) et dont le management affiche un solide track record.

Enfin, une grande attention est portée à la valorisation, évaluée grâce à un modèle DCF propriétaire.

La gestion intègre également une approche extra-financière qui combine des exclusions – résultant du filtre éthique du groupe Generali et des exigences liées au label Relance – et la prise en compte de la notation ESG, avec une attention particulière portée au volet social. L’objectif est que la note ESG du portefeuille dans son ensemble soit supérieure à celle de son univers d’investissement.

Le fonds étant éligible au PEA PME-ETI, il doit respecter un certain nombre de contraintes. Il doit ainsi être investi pour 80 % de l’actif net au minimum dans des entreprises dont la capitalisation boursière est inférieure à 2 milliards d’euros et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1,5 milliard ou le total de bilan inférieur à 2 milliards.

Au final, le portefeuille, dont la rotation est faible compte tenu de l’approche capital patient du fonds, comprend une soixantaine de lignes. Les valeurs retenues se répartissent en deux grandes catégories : d’un côté, les entreprises traditionnelles et familiales, de l’autre, des sociétés leaders de demain dans le secteur de la technologie (digitalisation des médias traditionnels, digitalisation des pièces comptables, impression en 3D, etc.).

La société de gestion

Avec plus de 504,9 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 31 décembre 2022 et plus de 1200 spécialistes, Generali Investments est un écosystème de sociétés de gestion d’actifs, offrant un large éventail d’expertises spécialisées. Chaque société de cet écosystème est soutenue par le groupe Generali et peut ainsi innover et se développer de manière autonome, tout en élaborant des solutions durables et novatrices. Pour les investisseurs, cela offre un accès à des entreprises hautement entrepreneuriales avec la sécurité apportée par le soutien d’un grand groupe. Les solutions proposées dépassent la somme de leurs parties. Elles sont élaborées à partir des expertises spécialisées issues de l’ensemble de l’écosystème, avec l’objectif d’offrir aux investisseurs de nouvelles opportunités de performance à long terme. 

Cet article est un document Marketing à destination des investisseurs professionnels et particuliers en France. Les investisseurs ne doivent investir dans le Fonds qu’après avoir examiné attentivement les documents réglementaires correspondant.

Les convictions du gérant

Le fonds est géré par Eric Biassette, accompagné de 3 analystes-gérants expérimentés, avec une spécialisation sectorielle. Eric Biassette gère des petites et moyennes capitalisations depuis plus de 20 ans. Il a rejoint Generali Investments en 2000 comme gérant responsable des petites et moyennes capitalisations. Il a auparavant travaillé dix ans chez ING-Barings comme analyste financier sell-side. Membre de la Société Française des Analystes Financiers, il est ingénieur diplômé de l’Institut national agronomique Paris‑Grignon et détient un Master en Finance de Paris IX Dauphine.

Si les petites et moyennes valeurs tendent à surperformer sur le long terme, leur parcours boursier a été décevant ces dernières années…

Il est exact que les small et midcaps françaises ont sous-performé, sans doute pénalisées par le contexte plus stressant pour les entreprises de taille plus restreinte (crise sanitaire, hausse de l’inflation, difficultés d’approvisionnements, craintes de récession), ces dernières étant généralement plus exposées à l’Europe et plus cycliques. Elles affichent de ce fait une décote par rapport aux grandes valeurs, avec un PER 2023 de 10,9 x pour l’indice MSCI France Small contre 12,9 x pour l’indice MSCI France Large, ce qui constitue de notre point de vue une opportunité. De fait, leurs bilans sont généralement assez sains et leur potentiel de croissance reste élevé. Par ailleurs, la cote française est très riche en petites valeurs et compte une grande variété d’entreprises sur des secteurs porteurs, ce qui permet de construire des portefeuilles bien diversifiés. Même s’il s’agit d’un investissement de niche dans le cadre d’une allocation d’actifs – compte tenu de la moindre liquidité de ces titres –, il présente donc un réel intérêt.

Pouvez-vous donner des exemples de sociétés que vous accompagnez dans leur développement ?

Parmi les sociétés traditionnelles, nous pouvons citer Chargeurs. Ce groupe industriel qui détient des positions fortes sur des marchés de niche, comme la protection temporaire de surfaces (films plastiques), l’entoilage ou encore la conception et la mise en place de musées, a des ambitions de développement fortes. Son activité a augmenté de 50 % depuis sa reprise par Michaël Fribourg en 2015, et il entend doubler son résultat opérationnel d’ici à 2025. Le groupe Tonnellerie François Frère (TFF) cumule également un certain nombre de points forts. Créé en 1910, contrôlé et dirigé depuis 4 générations par la famille François, il est aujourd’hui le leader mondial des métiers du bois pour l’élevage des vins et alcools, une activité qui bénéficie d’importantes barrières à l’entrée. La société a enregistré une progression moyenne de ses ventes de 8 % par an entre 2000 et 2020, portée par la croissance interne et externe. Historiquement présente dans le domaine des vins, TFF est entré en 2008 sur le marché des spiritueux où il réalise désormais la moitié de son activité. Grâce à son business model intégré, TFF affiche des marges d’exploitation élevées, de près de 20 %, et dégage donc d’importants free cash flows.

Du côté des entreprises de technologie, nous sommes par exemple positionnés sur le groupe Assystem, spécialisé dans l’ingénierie dans le domaine du nucléaire (70 % de l’activité) et des infrastructures complexes, et sur SII, l’un des leaders en Europe dans le domaine porteur du conseil en R&D. La société a enregistré 7 trimestres consécutifs de croissance supérieure à 20 % (à fin décembre 2022). Nous sommes également actionnaires d’Infotel, société de services informatiques, active en France auprès des grands comptes, qui a généré au cours des 10 dernières années 8 % de croissance organique moyenne annuelle et une marge opérationnelle moyenne de 10 %. 

PROPRIÉTÉS DU FONDS

Code ISIN : FR0013523859

Forme juridique : FCP de droit français relevant de la directive UCITS

Société de gestion : Generali Investments Partners S.p.A. Società di gestione del risparmio

Gérant : Eric Biassette

Indice de référence : CAC Small (dividendes nets réinvestis - en euros)

Date de lancement : 22/07/2020

Encours sous gestion : 81,68 millions d’euros (au 27/02/2023)

Investisseurs

Profil investisseur : tous souscripteurs, plus particulièrement les compagnies d’assurance du Groupe Generali 

Durée de placement recommandée : supérieure à 5 ans

Performance

Objectif de performance : le FCP, sur un horizon de placement recommandé supérieur à 5 ans, vise à générer une performance nette des frais de gestion supérieure à l’indice CAC Small (dividendes nets réinvestis – en euro)

Performance annualisée :

Sur un an : – 3,02 %

Depuis la création du fonds : 13,09 %

Frais

Frais de gestion : 0,60 %

Frais courants : 0,63 %

Frais de souscription : 0 %

Commission de surperformance : 15 % TTC de la différence entre la performance du FCP et la performance de l’indicateur de référence

Frais de rachat : 0 %

Règlement SFDR

Article 8

Risques

4 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DIC PRIIPS – Document d’information clé)  

Risques liés à la gestion discrétionnaire

Risques liés à la détention d’actions par le FCP

Risques de perte en capital

Risques liés à la dépendance à l’égard de la Société de Gestion

Risques liés à la sous-performance du FCP

Risques liés aux conséquences fiscales

Risques de crédit

Risques de contrepartie

Risque de liquidité lié aux investissements en titres de petites capitalisations

Risque de durabilité

Risque spécifique de l’émetteur en matière de durabilité

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