gestion diversifiée

Lazard Patrimoine Opportunities SRI

Publié le 26 juin 2024 à 12h09

Marianne Di Meo    Temps de lecture 8 minutes

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Lazard Patrimoine Opportunities SRI est un fonds multi-classes d’actifs international, qui répond à une gestion flexible et dynamique, l’exposition aux actions pouvant être comprise entre 20 et 80 %.

Ce fonds a pour intérêt de permettre aux investisseurs de déléguer leur allocation d’actifs à des spécialistes. Dans ce contexte, le modèle d’organisation de Lazard Frères Gestion, dont les gérants ont la double casquette d’analyste et de gestionnaire, offre une véritable valeur ajoutée. Ce sont en effet les mêmes personnes qui sont en charge de l’analyse économique, de l’allocation d’actifs et de la construction du portefeuille, ce qui est un gage de réactivité.

L’allocation du portefeuille est gérée de manière dynamique, dans le cadre de mouvements tactiques à horizon moyen terme (quelques mois) ou court terme (quelques semaines). Ces deux approches de gestion tactique, à court et à moyen terme, se veulent complémentaires et décorrélées.

Le processus de gestion

Le processus de gestion du fonds suit une approche fondamentale basée sur l’analyse du cycle économique global, de la croissance dans les principales zones géographiques et de la valorisation des différentes classes d’actifs. Une approche appliquée par la société de gestion depuis 2002, qui a fait ses preuves au fil du temps. Sur cinq ans, le fonds affiche en effet une performance annualisée de + 6,22 %, supérieure de 110 points de base à celle de son indice de référence, en progression de 5,12 %*.

L’équipe de gestion présente son scénario global deux fois par an : en janvier et en septembre. Celui-ci s’appuie sur une analyse à moyen terme, complétée par des ajustements à plus court terme en fonction de facteurs secondaires susceptibles d’avoir des conséquences sur les marchés. Ce scénario, actualisé chaque mois en interne, permet de définir l’allocation d’actifs.

Le fonds combine toutes les expertises de la société de gestion, ce qui lui permet d’avoir accès à un éventail très large de classes d’actifs dans l’optique de multiplier les sources de performances potentielles. Le portefeuille peut donc être investi en actions de toutes les zones géographiques et de toutes les tailles de capitalisation, mais aussi en obligations d’Etat, en obligations d’entreprises Investment Grade et High Yield, en obligations financières subordonnées et en devises, à l’exception des matières premières. 

La sélection des titres résulte de l’analyse fondamentale menée par les équipes de gestion actions et taux, ainsi que de l’analyse ESG, qui est menée directement par les analystes-gestionnaires pour mettre en œuvre une gestion ISR.

L’exposition du fonds aux actions peut aller de 20 à 80 %. « L’an passé, le positionnement du portefeuille était très prudent, car nous anticipions une récession outre-Atlantique, indique Julien-Pierre Nouen, directeur des études économiques, de l’allocation d’actifs et de la gestion diversifiée chez Lazard Frères Gestion. L’exposition aux actions était de ce fait limitée à 26 %. Compte tenu de l’amélioration du contexte macroéconomique, notre exposition globale à la classe d’actifs est désormais de 38 % ». La fourchette de sensibilité aux taux d’intérêt s’étend quant à elle entre − 5 et + 10.

La société de gestion

Fondée en 1848, Lazard est l’une des principales sociétés de conseil financier et de gestion d’actifs au monde, avec des activités en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, au Moyen-Orient, en Asie et en Australie. Lazard offre ses conseils en matière de fusions et acquisitions, ainsi que des solutions de gestion d’actifs et d’investissement. Lazard Frères Gestion est la société de gestion d’actifs du groupe Lazard en France, spécialisée dans l’investissement dans les valeurs cotées. Elle bénéficie, pour accompagner ses clients, de tous les savoir-faire d’une grande maison de gestion adossée à un puissant groupe international.

Les convictions de l’équipe de gestion

Le fonds est géré par Julien-Pierre Nouen et Colin Faivre. Depuis le 1er janvier 2024, Julien-Pierre Nouen est responsable de l’allocation d’actifs en complément de ses fonctions de directeur des études économiques (depuis 2016) et de directeur de la gestion diversifiée (depuis 2018). Il est entré chez Lazard Frères Gestion en 2006 en tant qu’économiste-stratégiste.

Quelles sont vos vues sur la croissance et sur l’inflation ?

Tout en étant moindre, la croissance a finalement plutôt bien résisté outre-Atlantique ; le rythme de créations d’emplois demeure stable et le niveau des inscriptions au chômage est toujours bas. Nous restons néanmoins vigilants et suivons notamment de très près la situation financière des ménages américains, car la consommation a été un élément clé pour éviter la récession. En ce qui concerne la zone euro, la situation évolue dans le bon sens, comme en témoigne le redressement des indices PMI. Enfin, la Chine suscite toujours des interrogations, même si les autorités prennent des mesures pour relancer la croissance, notamment grâce à la création de capacités manufacturières. Au niveau global, on n’observe donc pas de forte reprise, mais la croissance est mieux orientée.

La situation est plus compliquée en ce qui concerne l’inflation. Aux Etats-Unis, le risque est celui d’une stabilisation de l’inflation à un niveau trop élevé aux yeux de la Fed (autour de 3 %). En Europe, la BCE a baissé ses taux le 6 juin, mais l’inflation reste forte dans les services, ce qui pourrait limiter le rythme et l’ampleur de la baisse des taux au cours des prochains trimestres. On se trouve face à un véritable paradoxe puisque l’assouplissement de la politique monétaire intervient au moment où l’activité s’accélère, le PMI composite s’établissant à des niveaux auxquels la BCE n’avait historiquement jamais diminué ses taux. Dans ce contexte, les baisses vont de notre point de vue être moins importantes qu’anticipé dans la mesure où l’activité reste bien orientée et où les banques centrales vont chercher à conserver une marge de manœuvre pour faire face à un éventuel ralentissement économique.

Comment ces éléments se traduisent-ils dans votre allocation d’actifs ?

Nous sommes globalement prudents sur les actions, en premier lieu sur les actions américaines, dont les valorisations nous semblent élevées. D’autant plus que la situation fondamentale n’est pas si bonne. On n’observe en effet aucune révision à la hausse des résultats à l’exception des 7 Magnifiques. Nous leur préférons les actions européennes, dont les valorisations sont plus raisonnables : leur PE prospectif ressort à 13,5 fois, en ligne avec la moyenne historique, contre 21 fois pour les actions américaines. Nous nous intéressons plus particulièrement aux petites et moyennes capitalisations, qui affichent une importante décote et pour lesquelles le contexte – amélioration de la croissance et baisse des taux – est favorable. Les actions européennes sont par conséquent surpondérées dans le portefeuille (leur poids ressortant à 11 %, contre 4 % dans l’indice), tandis que les actions américaines sont sous-pondérées (17 %, contre 31 % dans l’indice). Néanmoins, si les marchés corrigent – notamment à la suite des élections présidentielles aux Etats-Unis – alors que les données économiques restent bien orientées, nous pourrions profiter de valorisations plus raisonnables pour remonter nos expositions. En parallèle, nous avons remis du crédit dans la poche obligataire du fonds afin de bénéficier du portage, principalement à travers des obligations Investment Grade et, dans de moindres proportions, des obligations à haut rendement et des subordonnées financières (le tout uniquement dans la zone euro).

Qu’en est-il de la sensibilité du portefeuille ?

Actuellement, la sensibilité aux taux européens est de + 2, contre un indice à + 3. Nous l’avons diminuée le 10 juin à la suite de la publication des données détaillées du PIB de la zone euro qui montrent une progression toujours élevée des salaires. La sensibilité aux taux américains est en revanche négative (− 0,8).

PROPRIÉTÉS DU FONDS

Code ISIN : FR0007028543

Forme juridique : SICAV de droit français

Société de gestion : Lazard Frères Gestion

Gérant : Julien-Pierre Nouen et Colin Faivre

Indicateur de référence : 50 % ICE BofAML Euro Broad Market Index TR ; 50% MSCI World All Countries NR €

Date de lancement : 08/01/1999

Encours sous gestion : 320 M€ (au 31 mai 2024)

Investisseurs

Profil investisseur : tous

Durée de placement recommandée : 5 ans

Règlement SFDR 8

Performance (à fin mai 2024)

Objectif de performance : supérieure à l’indice de référence

Performance :

  • Sur un an : + 4,2 %
  • Sur trois ans : + 8,3 %
  • Sur cinq ans : + 35,2 %
  • Depuis création : + 222,9 %

Frais

Frais de gestion courants : 1,58 % max

Frais de souscription : 4 % max

Commission de surperformance : non

Frais de rachat : non

Risques

3 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DIC Priips –Document d’information clé)

Risque de perte en capital : Le Compartiment ne bénéficie d’aucune garantie ni de protection du capital. Il se peut donc que le capital initialement investi ne soit pas intégralement restitué lors du rachat.

Risque de crédit : Risque éventuel de dégradation de la signature d’un émetteur ou de sa défaillance qui induira une baisse du cours du titre.

Risque de taux : Il s’agit du risque de baisse des instruments de taux découlant des variations des taux d’intérêt. Ce risque est mesuré par la sensibilité. A titre d’exemple, le prix d’une obligation tend à évoluer dans le sens inverse des taux d’intérêt. En période de hausse (en cas de sensibilité positive) ou de baisse (en cas de sensibilité négative) des taux d’intérêt, la valeur liquidative pourra baisser.

Risque lié aux dérivés : Le recours à ce type d’instruments financiers peut amplifier le risque de pertes.

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