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Mandarine Global Sport
Entre l’essor des classes moyennes accédant à la pratique sportive dans les pays émergents, l’extension des pratiques à de nouvelles tranches de la population (seniorisation, féminisation), le développement de la mobilité propre, les enjeux de prévention sanitaire ou encore le boom de la consommation digitale, l’économie du sport connaît une forte dynamique, avec une croissance attendue de 6 % par an au cours des trois à cinq prochaines années. C’est pour tirer parti de ces différents leviers que Mandarine Gestion a lancés il y a quelques mois le fonds Mandarine Global Sport, investi en actions à l’échelle internationale. « Nous avons choisi de structurer notre univers d’investissement autour de quatre segments, afin de faire ressortir sa profondeur et sa diversité », explique Adrien Dumas, directeur de la gestion. Ces quatre segments sont la performance du sportif (hygiène alimentaire, montres connectées), l’équipement et le matériel de sport, les infrastructures et les organisations (clubs de sport, sponsoring), et le digital et l’audiovisuel (équipements de jeu en ligne, e-sport, télécommunications).
La première étape du processus d’investissement consiste à identifier les entreprises qui réalisent plus de 30 % de leur chiffre d’affaires dans l’économie du sport, ce qui aboutit à une première sélection de 450 à 480 valeurs. A noter : en pratique, plus de 90 % des entreprises en portefeuille réalisent plus de la moitié de leur activité dans ce domaine.
Cet univers est ensuite filtré sur la base de critères extra-financiers. L’objectif du fonds étant d’investir dans des entreprises transparentes et responsables, les clubs de football professionnels cotés en Bourse sont exclus, ainsi que les activités exposées au risque de blanchiment d’argent et les sports utilisant des armes à feu. Par ailleurs, afin de répondre au cahier des charges du label ISR, l’équipe de gestion élimine 20 % des entreprises les moins bien notées sur les critères ESG, selon la méthodologie propre à Mandarine Gestion. Les sociétés retenues font ensuite l’objet d’une analyse financière via une approche de gestion « croissance et qualité ».
Au final, ce processus permet de construire un portefeuille de conviction, concentré sur une cinquantaine de valeurs, tout en étant bien diversifié (en termes de zones géographiques, de tailles de capitalisation boursière, de degré de maturité et de cyclicité de l’activité), avec un horizon d’investissement long.
Questions à Adrien Dumas, directeur de la gestion
Pour quelles raisons avez-vous souhaité que le fonds obtienne le label ISR ?
L’industrie du sport est au cœur de nombreux enjeux sociaux et sociétaux, parmi lesquels l’intégration et la mixité sociale, ou la prévention en matière de santé. En effet, les préoccupations sanitaires grandissantes débouchent sur des investissements étatiques importants afin d’encourager la pratique sportive. C’est notamment le cas de la Chine, qui a annoncé un plan de 650 milliards de dollars investis dans le sport jusqu’en 2025. L’économie du sport est également pourvoyeuse d’emplois et représente un levier de dynamisation des territoires. Le fait de s’y exposer est donc une façon d’investir de manière responsable, dans la mesure où cette industrie est porteuse de nombreux impacts extra-financiers.
Comment le portefeuille est-il structuré à l’heure actuelle ?
Deux enjeux majeurs rythment actuellement les arbitrages au sein du portefeuille.
Il s’agit tout d’abord des problèmes de pénuries dans les gros centres de production (notamment en Asie) et de la hausse des coûts de matières premières et de logistique. Nous privilégions donc les acteurs dont les chaînes d’approvisionnement sont bien diversifiées, et ceux disposant d’un pricing power qui leur permet de répercuter ces hausses de coûts dans leurs prix de vente, comme c’est le cas pour l’équipementier cycliste japonais Shimano. De manière globale, les entreprises dans lesquelles nous sommes investis ont publié des résultats de bonne facture, démontrant ainsi leur capacité d’adaptation dans cet environnement complexe.
L’autre difficulté consiste à trouver le bon équilibre entre les valeurs bénéficiant de la réouverture des économies et celles pour lesquelles les mesures de confinement ont un impact positif. Ainsi, nous avons fait le pari de la réouverture durant l’été – notamment sur le segment des infrastructures avec Vail Resorts, qui exploite des domaines skiables aux Etats-Unis –, ce qui a été bénéfique pour la performance du fonds.
PROPRIÉTÉS DU FONDS
Code ISIN : LU2257982228
Nature du produit : actions internationales
Société de gestion : Mandarine Gestion
Indicateur de référence : MSCI All Countries World Index NR
Date de création : 15 décembre 2020
Gérants du fonds : Adrien Dumas, Marcelo Preto
Encours sous gestion : 22 M
Investisseurs
Profil d’investisseur : tous types d’investisseurs
Durée de placement recommandée : cinq ans
Performance
Objectif de performance sur la période d’investissement recommandée : Obtenir une performance supérieure à celle de son indicateur de référence.
Performance nette annualisée au jj/mm/aaaa : •1 an : * •3 ans : * •5 ans : *
* Conformément à l’article 314-13 du RG AMF, les performances seront disponibles à l’issue des douze premiers mois d’existence du fonds.
Frais
de gestion : 1,95 %
d’ouverture : 2 %
de rachat : 0 %
de surperformance : 15 % au-delà de l’indice si perf > 0
Principaux risques
Echelle de risque : 6 sur une échelle de 1 à 7
Risque de perte de capital
Risque de marché actions
Risque lié à la détention de moyennes et petites valeurs
Règlement SFDR : article 8
Label ISR : oui