
R-co Thematic Silver Plus C EUR
Pourquoi investir dans ce fonds ?
Investir dans une thématique de croissance pérenne, décorrélée du cycle économique, c’est ce que propose le fonds R-co Thematic Silver Plus de Rothschild & Co Asset Management Europe depuis plus de dix ans. « Le nombre de seniors augmente, et il s’agit là d’une tendance globale, rappelle Thierry Rigaudière, responsable de la gestion thématique au sein de la société de gestion. D’ici à 2050, le nombre d’individus âgés de plus de 65 ans va doubler au niveau mondial, et ils seront 1,5 milliard à cet horizon. Compte tenu de l’accélération du phénomène, la “Silver Economy” – qui correspond à l’ensemble des biens et services répondant aux besoins des personnes de plus de 50 ans – offre une très bonne visibilité. »
Le fonds investit donc dans des entreprises de toutes tailles de capitalisation répondant aux besoins plus spécifiques des seniors, principalement dans le secteur de la santé au sens large, mais aussi dans d’autres domaines d’activité où les seniors sont prépondérants en matière de consommation. Ainsi, des secteurs comme le tourisme et les loisirs tirent parti du fait que les personnes de cette tranche d’âge disposent de davantage de temps libre et d’un pouvoir d’achat plus élevé que le reste de la population.
Le portefeuille est géré par la même équipe de gestion depuis le lancement du fonds en juillet 2010. Elle est composée de deux gestionnaires, dotées chacune de plus de vingt ans d’expérience, Nathalie Bourdoncle et Valérie Oelhoffen, avec des expertises complémentaires en analyse financière et en gestion, tant sur les grandes que sur les moyennes capitalisations.
Les performances sont au rendez-vous sur différentes périodes d’investissement, notamment par rapport à l’indice de référence et aux autres fonds exposés à la même thématique.
Le processus de gestion
La construction du portefeuille repose sur une sélection active de valeurs au sein d’un gisement de plus de 200 entreprises européennes de toutes les tailles de capitalisation boursière, dont les biens et services répondent aux modes de consommation spécifiques des seniors. « Le phénomène de vieillissement de la population étant déjà avancé en Europe, on y compte de nombreux acteurs servant cette catégorie de population, observe Thierry Rigaudière. Ils détiennent des positions concurrentielles fortes sur le Vieux Continent et s’implantent dans de nouvelles zones géographiques, où ils vont pouvoir exprimer leur savoir-faire, comme Orpea en Amérique du Sud ou bioMérieux en Chine. »
Le cœur du portefeuille est exposé au secteur de la santé au sens large : les laboratoires généralistes (Merck, Roche) ; mais aussi bien au-delà, avec les laboratoires de spécialités (Grifols, UCB), les biotechs (Argenx), les prestataires de l’industrie pharmaceutique (Sartorius Stedim, Lonza), les dispositifs médicaux (Amplifon pour les aides auditives ; EssilorLuxottica et Fielmann pour l’optique), les diagnostics (bioMérieux, DiaSorin), les services à la santé (comme les maisons de retraite, avec Orpea), les équipements médicaux (Siemens Healthineers) et la technologie dédiée à la santé (Pharmagest Interactive, CompuGroup Medical).
Le fonds est bien équilibré entre ces différents segments de la santé, mais il investit également dans d’autres secteurs, qui bénéficient des conséquences de l’augmentation de la durée de vie d’une population au pouvoir d’achat élevé : loisirs, domotique, communication, gestion d’actifs, assurance, alimentation…
La sélection de titres repose à la fois sur un screening financier – étude des valorisations, momentum des estimations et des révisions de bénéfices – et sur une analyse qualitative fine – rencontres avec les sociétés permettant d’apprécier la fiabilité et la qualité du management, d’analyser la concurrence et les barrières à l’entrée, le type de stratégie de développement pour bien appréhender le business model.
Le portefeuille est concentré autour d’une cinquantaine de valeurs de croissance dans l’univers des grandes, moyennes et petites capitalisations. Sa construction est discrétionnaire et indépendante et s’affranchit de la composition des indices, notamment de celui du secteur de la santé. L’implémentation de la thématique est particulièrement rigoureuse avec de nombreux cas d’exclusions d’entreprises qui sont trop peu exposées à la « Silver Economy ». Enfin, le processus d’investissement intègre la dimension ESG.
La société de gestion
Division spécialisée en gestion d’actifs du groupe Rothschild & Co, Rothschild & Co Asset Management Europe offre des services personnalisés de gestion à une large clientèle d’investisseurs institutionnels, d’intermédiaires financiers et de distributeurs. Son développement s’articule autour d’une gamme de fonds ouverts, commercialisés sous quatre marques fortes : Conviction, Valor, Thematic et 4Change, bénéficiant de ses expertises de long terme en gestion active et de conviction ainsi qu’en gestion déléguée. Basée à Paris et implantée dans dix pays en Europe, la société gère plus de 22 milliards d’euros et regroupe près de 150 collaborateurs.
Les convictions de l’équipe de gestion
Depuis juillet 2017, Thierry Rigaudière occupe le poste de responsable de la gestion thématique et midcaps. Il a commencé sa carrière chez Gan Assurances en 1989 comme gérant actions France/Europe avant d’intégrer le Crédit Agricole en 1996 en tant que responsable de l’équipe midcaps chez Crédit Agricole AM (devenu Amundi). En 2001, il rejoint la Banque Privée Saint-Dominique comme directeur de la gestion collective puis intègre en 2009 la Banque Privée 1818 comme directeur de la gestion actions. Il rejoint Martin Maurel Gestion en 2012 comme directeur général délégué/responsable de la gestion actions.
De 1999 à 2007, Nathalie Bourdoncle suivait les secteurs de la santé et des biens de consommation européens chez Neuflize OBC. Elle rejoint Martin Maurel en 2007 sur la gestion des fonds actions thématiques et devient la gérante de Martin Maurel Senior Plus (devenu R-co Thematic Silver Plus) depuis sa création en 2010.
Les améliorations sur le front sanitaire vous ont-elles amenés à rééquilibrer le portefeuille ?
Nous avons effectivement recommencé à le diversifier, principalement au deuxième trimestre, car la montée en puissance de la vaccination et les preuves de l’efficacité des vaccins nous rendaient confiants dans le redémarrage de l’économie. Alors que la pondération de la santé au sens large est montée jusqu’à 80 % du portefeuille en 2020, elle est revenue autour de 60 %. Les entreprises du secteur, qui ont été très sollicitées pendant la pandémie de Covid, vont à la fois voir leurs opportunités liées à cette pandémie se réduire au fur et à mesure que la crise sanitaire se résorbe et elles vont devoir composer avec des bases de comparaison très élevées. Nous avons donc préféré prendre des bénéfices sur des dossiers qui restent fondamentalement très solides, mais qui étaient devenus très chers, comme Sartorius Stedim Biotech et Carl Zeiss Meditec. La santé reste toutefois au cœur du portefeuille, avec notamment une conviction plus marquée sur les grands laboratoires pharmaceutiques – Novo Nordisk, Roche et AstraZeneca – dont les molécules en développement nous semblent offrir de belles perspectives de croissance.
Sur quels secteurs vous êtes-vous repositionnés ?
En parallèle, nous avons réalloué entre 15 % et 20 % de l’actif sur des dossiers un peu plus cycliques et axés sur la consommation qui vont, eux, bénéficier de bases de comparaison favorables dans les mois à venir et d’une demande soutenue par une forte reprise de la consommation. Dans le secteur des loisirs, nous nous sommes, par exemple, repositionnés sur le groupe belge d’exploitation de salles de cinéma Kinepolis et nous avons renforcé nos positions sur le fabricant de véhicules de loisirs Trigano, dont le carnet de commandes est bien rempli, ainsi que sur le groupe Accor qui profitera progressivement de la reprise du tourisme et des voyages d’affaires. Compte tenu du niveau élevé d’épargne disponible, nous avons également renforcé le pilier financier du portefeuille, avec notamment Amundi et Banca Generali sur le segment de la gestion d’actifs, ainsi qu’Allianz et Generali dans l’assurance.
Comment cela se traduit-il dans les performances du fonds ?
Notre rotation a peut-être été effectuée un peu tôt dans l’année dans la mesure où la réouverture de certaines économies a finalement pris plus de temps que prévu mais, grâce aux bonnes publications de résultats trimestriels des sociétés en portefeuille au mois d’octobre, le fonds affiche aujourd’hui une performance en ligne avec celle de l’indice de référence (+ 19,83 % entre le 1er janvier et le 31 octobre). Ceci est d’autant plus remarquable que le fonds, dont l’approche thématique reste très puriste et long terme, est peu exposé aux secteurs qui ont le mieux performé au cours des derniers mois, à savoir la technologie, les banques et le pétrole, ce qui aurait pu le pénaliser.
Code ISIN : FR0010909531
Forme juridique : sicav
Société de gestion : Rothschild & Co Asset Management Europe
Gérantes : Nathalie Bourdoncle et Valérie Oelhoffen
Indicateur de référence : Dow Jones Euro Stoxx dividendes nets réinvestis
Date de lancement : 9 juillet 2010
Encours sous gestion : 288 millions d’euros
Investisseurs
Profil investisseur : Le compartiment s’adresse à des investisseurs qui souhaitent investir dans les valeurs de croissance de la zone euro liées au développement de la « silver économie ».
Durée de placement recommandée : supérieure à cinq ans
Performance
Objectif de performance : Le compartiment R-co Thematic Silver Plus a pour objectif de gestion de surperformer, sur une période égale ou supérieure à cinq ans, l’indice Dow Jones Euro Stoxx des marchés d’actions de la zone euro via la mise en place d’une gestion discrétionnaire.
Performance annualisée au 29 octobre 2021 :
• Sur un an : 27,15 %
• Sur trois ans : 13,86 %
• Sur cinq ans : 12,47 %
• Depuis la création du fonds : 10,78 %
Frais
Frais de gestion courants max. : 1,5 % TTC de l’actif net (part C EUR)
Frais de souscription : 4 %
Commission de surperformance : néant
Frais de rachat : néant
Risques
6 sur une échelle de 1 à 7
(échelle de risque selon DICI – Document d’information clé pour l’investisseur)
Principaux risques :
Risque de perte en capital
Risque de gestion discrétionnaire
Risque de marchés
Risque actions
Risque de change
Risque de taux