Gestion ISR

RobecoSAM Sustainable Water Equities (part D EUR)

Publié le 17 septembre 2021 à 11h51    Mis à jour le 29 septembre 2021 à 16h02

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Sous la pression de tendances démographiques, la demande en eau augmente rapidement alors que les ressources sont limitées. Partant de ce constat sans appel, le fonds RobecoSAM Sustainable Water Equities investit à l’échelle mondiale dans des entreprises dont les produits et services répondent aux défis liés à la quantité, à la qualité et à la distribution de l’eau, avec pour objectif de générer de la performance financière et un impact positif.

Ce fonds thématique, qui affiche des objectifs en termes de durabilité au sens de l’article 9 du règlement européen SFDR, a également pour ambition de contribuer aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies numéros 3 (bonne santé et bien-être), 6 (eau propre et assainissement), 9 (industrie, innovation et infrastructure), 11 (villes et communautés durables), 12 (consommation et production responsables) et 14 (vie aquatique).

Cette stratégie, qui répond à une gestion active et de conviction, est gérée depuis Zurich par une équipe expérimentée – Dieter Küffer est responsable de l’investissement thématique eau/mode de vie sain/économie circulaire et gérant de portefeuille senior chargé de la gestion de la stratégie RobecoSAM Sustainable Water Equities depuis son lancement en septembre 2001 –, et elle affiche un long et solide track record (lire l’interview).

Le processus de gestion

Le fonds suit une approche 100 % bottom-up. La sélection de valeurs est basée sur l’analyse fondamentale, qui intègre les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), ainsi que des critères d’exclusion basés sur les comportements et les produits controversés ou spécifiques à la thématique (production d’énergie de source hydraulique, eau en bouteille).

Son univers d’investissement, centré sur les entreprises intervenant sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’eau (analyse et traitement, distribution, gestion efficace), comprend environ 180 valeurs à l’échelle mondiale. En plus des exigences en matière de liquidité et de capitalisation boursière des titres investissables, l’équipe de gestion applique également un filtre relatif à la part du chiffre d’affaires en lien direct avec la thématique, qui doit être d’au moins 20 %. « Pour certains acteurs dont les débouchés sont multiples, l’exposition directe à l’eau peut être limitée, reconnaît Nicolas Bénéton, senior client portfolio manager chez Robeco. Nous compensons donc en investissant sur des pure players, afin que 50 % au moins du chiffre d’affaires agrégé du portefeuille soit en lien direct avec la thématique d’investissement. »

Le fonds investit dans quatre catégories d’entreprises. Les services aux collectivités, qui interviennent sur toute la chaîne de valeur de l’eau (depuis le traitement jusqu’à la distribution), fournissent une assise défensive au portefeuille. Le fonds cible également les sociétés des sciences de la vie, ce qui regroupe à la fois des entreprises réalisant des tests pour s’assurer de la qualité de l’eau et des sociétés qui offrent des solutions pour protéger et économiser les ressources en eau (par exemple, en proposant des substituts aux protéines animales). Troisième catégorie : le secteur industriel, à travers tous les équipements pour les infrastructures liées à l’eau (fabricants de valves, de pompes, de systèmes d’irrigation ou de traitement, etc.). Enfin, la dernière catégorie, au caractère cyclique plus prononcé, comprend les équipements de construction comme la plomberie, ainsi que les sociétés de conseil et d’ingénierie pour la construction et l’optimisation des infrastructures d’eau.

Le portefeuille compte entre 60 et 70 positions.

La société de gestion

Au 30 juin, les encours sous gestion de Robeco atteignaient 200 milliards d’euros, 90 % de ces encours étant sous intégration ESG.

Présente sur les thématiques durables depuis la fin des années 1990, la société de gestion fait partie des leaders en ce domaine avec, à fin juin, plus de 12 milliards d’euros d’encours sur des stratégies thématiques durables et d’impact, au travers d’une gamme labellisée « RobecoSAM » dont les fonds sont classés article 9 selon la réglementation SFDR.

Ces stratégies, qui traduisent la volonté de Robeco de contribuer à un monde plus durable, ont pour objectifs de répondre aux grands défis mondiaux (notamment la lutte contre le changement climatique), d’avoir un impact environnemental ou sociétal mesurable, mais aussi d’œuvrer en faveur des ODD en mobilisant des capitaux pour les entreprises développant des solutions durables et donc bénéficiant de solides perspectives de croissance sur le long terme. 

 

 

Nicolas Bénéton, senior client portfolio manager, spécialiste de l’investissement durable, Robeco France

Nicolas Bénéton est senior client portfolio manager, spécialiste de l’investissement durable chez Robeco. Il était précédemment consultant en gestion de fonds ISR. De 2004 à 2008, il a été analyste de fonds chez BNP Paribas Asset Management puis, de 2008 à 2011, il a été en charge de la notation de fonds et de sociétés de gestion pour Fitch Ratings. Nicolas Bénéton est titulaire de la certification Chartered Financial Analyst et d’un master 2 en techniques financières et bancaires de l’université Paris II, Panthéon-Assas.

Le fonds, qui propose une approche mondiale et durable de la thématique de l’eau, a été créé dès septembre 2001 au sein de la société de gestion suisse SAM (Sustainable Asset Management), reprise en 2006 par Robeco.

Depuis sa création, il est piloté par le même gérant, Dieter Küffer, selon une approche de gestion inchangée au fil du temps qui a fait ses preuves, avec près de 4 % de surperformance brute de frais de gestion depuis le lancement.

Aujourd’hui, ses encours dépassent les 3 milliards d’euros (3,189 milliards à fin août), les souscriptions s’étant accélérées au cours des trois dernières années.

De manière générale, on constate un engouement croissant des investisseurs pour les fonds thématiques et pour les investissements durables, accentué par la crise sanitaire.

Par ailleurs, on observe un élargissement des problématiques environnementales qui retiennent l’attention des investisseurs. Après la décarbonisation et les énergies alternatives, le sujet de la biodiversité, auquel est rattachée l’eau, est en train de monter en puissance.

L’eau est une ressource naturelle au statut particulier, en ce sens qu’elle est essentielle à la vie et qu’il n’existe pas d’alternative à celle-ci. De multiples enjeux sont liés à l’eau : environnementaux et climatiques, alimentaires, sanitaires, voire politiques, dans la mesure où les migrations de populations manquant d’eau peuvent engendrer des conflits. A l’heure actuelle, plusieurs facteurs, parmi lesquels la croissance démographique, l’urbanisation et les changements dans les habitudes de consommation (notamment alimentaires) rendent la problématique de l’eau encore plus critique.

A plus court terme, le secteur bénéficie d’autres éléments de soutien, avec notamment le durcissement des réglementations en matière de qualité de l’eau, le besoin de remplacer les infrastructures vieillissantes ou encore l’importance accrue accordée à la santé – avec par exemple l’analyse de la qualité de l’eau pour la fabrication des vaccins ou encore l’utilisation de technologies permettant de détecter les virus dans les eaux usées afin d’anticiper des mesures sanitaires.

L’eau est donc un sujet central, et de plus en plus d’investissements sont fléchés dans cette direction. Outre-Atlantique, le secteur devrait ainsi profiter de l’ambitieux programme d’investissement dans les infrastructures voulu par le président Biden.

L’objectif est que le portefeuille soit exposé à toute la chaîne de valeur de l’eau et qu’il soit bien équilibré entre les secteurs d’activité défensifs et ceux qui sont davantage cycliques. Les entreprises opérant dans le domaine de l’analyse de la qualité de l’eau et les fournisseurs de solutions de traitement d’une part et les matériaux de construction d’autre part dominent structurellement, avec des poids respectifs de l’ordre de 35 %, tandis que les utilities en représentent 15 à 20 %.

Propriétés du fonds

  • Code ISIN?: LU2146190835
  • Forme juridique?: sicav Robeco Capital Growth Funds
  • Société de gestion?: Robeco Institutional Asset Management BV
  • Gérant?: Dieter Küffer
  • Indicateur de référence?: MSCI World Index TRN
  • Date de lancement?: 28 septembre 2001
  • Encours sous gestion?: 2,9 milliards d'euros

Investisseurs

  • Profil investisseur?: tout investisseur
  • Durée de placement recommandée?: cinq ans

Performance (Données au 31 juillet 2021)

Objectif de performance?: Fonds à gestion active visant à surperformer l'indice de référence MSCI World à long terme. Le fonds est indépendant de l'indice en ce qui concerne le choix et la pondération de ses placements.

Performance annualisée nette de frais?:

? Sur un an?: 45,57 %

? Sur trois ans?: 18,60 %

? Sur cinq ans?: 13,77 %

? Depuis la création du fonds?: 8,56 %

Frais

  • Frais de souscription max.?: 5 %
  • Frais d'échange?: 1 %
  • Frais de rachat max.?: 0 %
  • Frais de gestion?: 1,50 %
  • Frais courants (au 31 décembre 2020)?: 1,71 %
  • Commission de surperformance?: aucun

Risques

  • 6 sur une échelle de 1 à 7
  • (échelle de risque selon DICI - Document d'information clé pour l'investisseur)  
  • Risque lié à l'exposition aux marchés actions
  • Risque lié à la concentration du portefeuille sur une thématique ciblée
  • Risque lié aux facteurs de durabilité
  • Risque de change?: Le fonds est autorisé à poursuivre une politique de change active afin de générer des rendements supplémentaires et/ou recourir à des opérations de couverture de devises.
  • Risque marchés émergents?: Le produit investit ou peut investir dans les marchés émergents.
  • Règlement SFDR?: Article 9

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