Obligations convertibles

SPDR® Refinitiv Global Convertible Bond EUR  Hdg UCITS ETF (Acc) 

Publié le 25 avril 2023 à 16h26    Mis à jour le 25 janvier 2024 à 12h24

Marianne Di Meo

Pourquoi investir dans ce fonds ?

State Street Global Advisors (SSGA) dispose d’une expertise forte en gestion indicielle sur l’actif complexe que sont les obligations convertibles, avec 4,5 milliards de dollars gérés à travers deux ETFs. Le premier d’entre eux, qui est investi sur les convertibles américaines et est domicilié aux Etats-Unis, a été créé dès 2009. Le SPDR Refinitiv Global Convertible Bond UCITS ETF, domicilié en Europe, a quant à lui été lancé en octobre 2014. Un historique qui permet aux équipes de gestion d’avoir une très bonne connaissance de l’intégralité du gisement.

Le SPDR Refinitiv Global Convertible Bond UCITS ETF est le seul produit de ce type (ETF) disponible sur le marché pour investir sur l’univers mondial des obligations convertibles. Il permet de s’exposer de manière très diversifiée à cet univers, puisque le portefeuille compte plus de 360 obligations pour environ 200 émetteurs.

Ce produit présente tous les avantages liés à la gestion indicielle : une transparence complète et quotidienne sur les toutes les positions du fonds (ce qui permet à l’investisseur d’avoir une vision immédiate du risque en portefeuille), des frais de gestion abordables et une liquidité intraday.

À noter : cet ETF est disponible en différentes parts – en euro, en sterling, en franc suisse, en dollar –, en version couverte ou non couverte (les parts non couvertes s’adressant aux investisseurs qui anticiperaient une appréciation du dollar, l’univers étant exposé à plus de 60 % à cette devise).

Le processus de gestion

L’ETF a pour objectif de répliquer les performances et les caractéristiques de risques de l’indice Refinitiv Qualified Global Convertible Bond. « Nous avons retenu cet indice car nous ne voulions pas nous appuyer sur l’indice trop large – le Refinitiv Global Convertible Bond Index, qui inclut des émissions de taille plus restreinte – afin de ne pas introduire un risque sur la liquidité, notamment en ce qui concerne les obligations convertibles asiatiques, précise Antoine Lesné, responsable de la stratégie et de la recherche pour la zone EMEA chez SPDR ETF (SSGA). Nous ne voulions pas non plus suivre l’indice plus resserré – le Refinitiv Global Focus Convertible Bond Index –, à la fois parce qu’il offre une diversification moindre et parce qu’il présente un taux de turnover plus élevé, ce qui génère des coûts de frottement impactant d’autant la performance d’un fonds indiciel ». En termes géographiques, l’indice est exposé à plus de 60 % aux Etats-Unis et la qualité de crédit moyenne se situe à la frontière entre les catégories investment grade et high yield.

Le fonds est géré en deux poches distinctes, les investissements sur le marché américain étant pilotés depuis Boston et ceux sur le reste du monde depuis Londres (le portefeuille agrégé étant géré depuis Londres). L’intérêt de cette organisation est double : être au plus près des différents marchés et pouvoir exécuter les ordres dans les heures de trading respectives des différentes zones.

L’ETF investit uniquement dans des obligations convertibles pures (pas de réplication synthétique) ; il comporte naturellement une poche de cash pouvant aller jusqu’à 3 %, ceci étant lié au paiement des coupons et à l’arrivée à maturation des obligations convertibles, ces dernières étant systématiquement vendues avant d’être converties.

La société de gestion

Depuis 40 ans, State Street Global Advisors (SSGA) répond aux besoins des gouvernements, des institutions et des conseillers financiers. Grâce à une approche rigoureuse tenant compte des risques et reposant sur la recherche, l’analyse et l’expérience de marché, la société utilise sa gamme étoffée de stratégies actives et indicielles pour bâtir des solutions d’investissement économiquement efficaces. Elle entend montrer aux entreprises de ses portefeuilles que les pratiques favorables à l’humain et propices à la protection de la planète peuvent contribuer aux performances à long terme. Et en tant que pionnier de la gestion indicielle, des ETF et de l’approche ESG, SSGA conçoit sans cesse de nouvelles façons d’investir. C’est ainsi qu’elle est devenue la quatrième1 plus grande société de gestion au monde, avec des encours sous gestion de 3.480 milliards de dollars2.

1. Pensions & Investments Research Center, au 31 décembre 2021

2. Ce chiffre est valable au 31 décembre 2022 et comprend environ 58,60 milliards de dollars d’actifs venant de produits SPDR où State Street Global Advisors Funds Distributors, LLC (SSGA FD) agit seulement en tant qu’agent commercialisateur. SSGA FD et State Street Global Advisors sont des sociét és affiliées.

Les convictions de l’équipe de gestion

Antoine Lesné est responsable stratégie et recherche SPDR ETF pour la région EMEA chez State Street Global Advisors. Il est notamment chargé de la diffusion de la gamme d’ETF SPDR au regard des conditions de marché, mais aussi en fonction de l’environnement économique à long terme. Il a rejoint SSGA en 2006 en tant que stratégiste obligataire avec un focus sur les stratégies globales et euros. Auparavant, il a soutenu les efforts de distribution d’une plateforme d’analyse de risques et de valorisations de produits structurés chez Sungard Reech. De 2000 à 2004, il a participé au lancement d’une plateforme électronique de trading de swaps de taux d’intérêts indépendante. Il a commencé sa carrière chez SG CIB dans le pôle des produits obligataires et structurés. Antoine Lesné est diplômé de l’ESCEM, promotion 1998.

La classe d’actifs a repris des couleurs en 2023…

Les obligations convertibles ont en effet connu une bonne année, le Refinitiv Qualified Global Convertible Index ayant progressé de 11,24 % (en euro, après couverture). Une performance supérieure à ce que nous anticipions (entre 6 et 8 %), permise par la forte remontée des marchés actions en fin d’année et qui s’explique également par les changements intervenus dans le gisement au cours des 5 dernières années. Le poids des émetteurs industriels a en effet diminué au profit des sociétés au profil plus technologique, qui avaient été fortement pénalisées par la remontée des taux d’intérêt du fait de leurs niveaux de valorisation élevés et qui ont rebondi en Bourse l’an dernier.

Conséquence : alors que les investisseurs avaient déserté la classe d’actifs ces 3 dernières années, on a dernièrement observé une inversion de tendance sur les flux, qui sont redevenus positifs à hauteur de 100 millions d’euros au mois de décembre.

Tout cela vous rend-il confiants dans les perspectives des obligations convertibles ?

Nous sommes prudemment confiants pour 2024, dans un environnement qui devrait être plus complexe pour les actifs risqués.

Il nous semble opportun d’inclure les obligations convertibles dans une allocation d’actifs pour différentes raisons. Elles ont un rôle diversifiant, notamment en raison du biais de l’indice Refinitiv Qualified Global Convertible Index sur les small et mid caps, à hauteur de 35 à 40 % (une proportion supérieure à celle de la plupart des indices actions mondiaux). Elles offrent à la fois du portage, grâce au retour des coupons, et une protection en cas de baisse des marchés actions, grâce au plancher obligataire. Autre point à mettre en avant : le delta de l’indice se situait à fin décembre autour de 44, ce qui est inférieur à la moyenne sur 5 ans. Or il apparaît que, historiquement (moyenne sur 20 ans), lorsque les obligations convertibles présentent de tels niveaux de delta, elles enregistrent une performance positive au cours des 12 mois qui suivent, de l’ordre de 7 à 8 %.

Enfin, l’environnement macroéconomique devrait finalement être meilleur qu’anticipé, le scénario d’un soft landing semblant de plus en plus probable. Dans ces conditions, le niveau de défaut des émetteurs devrait rester contenu.

Les convertibles sont un instrument intéressant du point de vue des émetteurs également…

Une part importante de la dette émise pendant la crise sanitaire va arriver à échéance. Pour faire face à ces besoins de refinancement, les entreprises auront tout intérêt à recourir aux obligations convertibles, dont les coûts sont moindres par rapport aux obligations traditionnelles. Les coupons offerts par les convertibles sont en effet compris entre 4 et 6 % selon les noms et les secteurs, alors qu’ils sont de l’ordre de 8 à 10 % pour les obligations high yield. Nous nous attendons donc à une activité soutenue sur le marché primaire en 2024, avec un montant d’émissions compris entre 90 et 100 milliards de dollars.

PROPRIÉTÉS DU FONDS

Code ISIN : IE00BDT6FP91

Forme juridique : société d’investissement à capital variable, constituée en Irlande le mardi 12 mars 2013 sous le numéro d’immatriculation 525004 et agréée par la Banque centrale en tant qu’OPCVM

Société de gestion :  State Street Global Advisors. 

Gérants : Richard Darby Dowman et Chris di Maggio

Indicateur de référence : Refinitiv Qualified Global Convertible Monthly Hedged (EUR) Index 

Date de lancement : 14 Oct 2014 (part couvert en euro : 23 mai 2018)

Encours sous gestion : 1 169,45 M$ au 31/12/2023

Investisseurs

Ce fonds est destiné aux investisseurs qui prévoient de conserver leur placement pendant au moins 3 ans et qui sont prêts à assumer un risque moyen à élevé de perte de leur capital initial afin d’obtenir un rendement potentiel plus élevé. Il est conçu pour faire partie d’un portefeuille d’investissements.

Performance

Objectif de performance : l’objectif d’investissement du fonds est de répliquer la performance du marché mondial des obligations convertibles. Le fonds vise à répliquer aussi fidèlement que possible la performance du Refinitiv Qualified Global Convertible Index (« l’Indice »). Le fonds est un fonds indiciel (également connu sous le nom de fonds à gestion passive)

Performance annualisée au 31 décembre 2023 (part couverte en euros) 

Sur un an : 10,78 %

Sur trois ans : – 4,33 %

Sur cinq ans : 5,31 %

Depuis la création du fonds : 3,28 % 

Frais

Frais de gestion courants : 0,55 %

Frais de souscription : 0 %

Commission de surperformance : N/A 

Frais de rachat : 0 % 

Risques

3 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DIC PRIIPS – Document d’information clé)  

La catégorie de risque ci-dessus indique la probabilité que le fonds perde de l’argent en raison des fluctuations des marchés ou de notre incapacité à vous payer. La catégorie de risque du Fonds n’est pas garantie et est susceptible de changer à l’avenir. 

Règlement SFDR

Article 6

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