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Swiss Life Funds (LUX) Equity Environment & Biodiversity Impact EUR R Cap
Pourquoi investir dans ce fonds ?
Le Swiss Life Funds (LUX) Equity Environment & Biodiversity Impact a été l’un des premiers fonds d’actions globales cotées sur la thématique de la biodiversité lancé sur le marché dès le mois d’août 2021, bien avant que l’accord mondial de Kunming-Montréal trouvé lors de la COP15 biodiversité, en décembre 2022, ne mette en lumière les enjeux en la matière.
Ce fonds, qui fait partie de la gamme de fonds actions thématiques à impact de Swiss Life Asset Managers*, est classé article 9 selon la réglementation SFDR. Il cherche à investir à l’échelle mondiale dans les entreprises qui ont un rôle actif pour la préservation de la biodiversité des écosystèmes (en limitant leur impact négatif) et sa restauration (en fournissant des solutions). Pour cela, il cible trois segments d’activité principaux : l’économie circulaire, qui englobe notamment le traitement de l’eau, des déchets et des métaux ; les technologies (surveillance, cartographie des fonds marins par exemple) ; et les activités régénératrices (dont l’agriculture durable).
Il se singularise par son approche de gestion quantamentale, qui combine un prisme quantitatif et fondamental. « Le fonds n’a ni vocation à faire du buy and hold ni à faire de la gestion tactique quotidienne, précise Emmanuelle Sée, responsable de la gestion actions France et gérante du fonds. Notre approche quantamentale est un gage de flexibilité qui nous permet de nous situer entre les deux pour capturer des opportunités d’investissement. Le portefeuille est doté d’un squelette quantitatif afin de gérer les contraintes de risques et de prendre en compte l’environnement de marché. Swiss Life Funds (LUX) Equity Environment & Biodiversity Impact reste néanmoins un fonds de conviction. Aussi, cette approche quantitative est complétée par un prisme fondamental afin de s’assurer de la réelle intégration, par les entreprises, des enjeux liés à la biodiversité ».
Le processus de gestion
Le point de départ est le MSCI World IMI, soit 6000 à 7000 valeurs, comprenant les petites et moyennes capitalisations.
Cet univers est dans un premier temps filtré selon des critères de liquidité renforcés (capitalisation boursière minimale, volume de trading journalier, niveau de couverture par les bureaux d’analyses, etc.). Il est également réduit par l’application des exigences de Swiss Life Asset Managers en matière de durabilité : exclusion de certains secteurs, d’entreprises faisant face à des controverses sérieuses en matière environnementale ou sociale et de celles ayant une notation ESG trop basse, etc.
L’étape thématique impact intervient ensuite. En premier lieu, il s’agit de se référer au cadre des Objectifs de développement durable (ODD) fixé par les Nations Unies en lien avec la thématique de la biodiversité, à savoir, les ODD no 12, consommation et production responsables, no 14, vie aquatique et no 15, vie terrestre, mais également aux données de biodiversité et d’impact. Ce travail permet d’avoir un univers d’investissement éligible de 300 à 400 valeurs pour lesquelles la matérialité de l’engagement en faveur de la biodiversité est avérée.
Les gérants, qui doivent remplir un double objectif – impact et performance financière – sélectionnent ensuite les entreprises dans lesquelles ils souhaitent investir en tenant compte de l’environnement de marché. « Nous cherchons à adapter le portefeuille pour accompagner les phases de marché, explique Emmanuelle Sée. Ainsi, compte tenu de nos vues actuelles, qui sont prudentes, nous avons réduit le poids de certaines small caps ainsi que celui des sociétés non profitables au profit des segments d’activité plus matures. Cependant, nous pourrions progressivement rajouter de la cyclicité dans le portefeuille dans cette seconde partie d’année, en fonction des actions des banques centrales ».
La société de gestion
Swiss Life Asset Managers France est l’entité de gestion d’actifs de Swiss Life Asset Managers en France. Forte de 280 collaborateurs, la structure compte 59,6 Md€ d’actifs sous gestion (au 30 juin 2024).
Acteur multispécialiste de la gestion d’actifs, Swiss Life Asset Managers France capitalise sur des équipes expérimentées, des compétences et un savoir-faire reconnus afin de proposer une offre complète de solutions d’investissement, au service du groupe Swiss Life et pour le compte de clients tiers. Les équipes gèrent activement une large gamme de solutions d’investissement en immobilier, actions, obligations et multiactifs, sous forme de mandats ou de fonds ouverts.
*Outre le Swiss Life Funds (LUX) Equity Environment & Biodiversity Impact, la gamme comprend deux autres fonds thématiques dédiés à l’environnement et au climat.
Les convictions de l’équipe de gestion
Le fonds est géré par Emmanuelle Sée, responsable de la gestion actions France de Swiss Life Asset Managers, en collaboration avec Didier Corbet, gérant actions. Emmanuelle a rejoint Swiss Life Asset Managers en 2022 afin de consolider la gamme actions et accompagner le déploiement de la stratégie quantamentale au travers de trois fonds thématiques dédiés à l’environnement et au climat. Elle a commencé sa carrière en 2013 chez Bank of China puis a rejoint le groupe Amundi où elle a évolué à différents postes dédiés aux solutions ESG/Impact, de 2014 à 2021. Depuis 2021, elle était gérante actions thématiques globales chez CPR AM (groupe Amundi), spécialisée dans les solutions d’impact notamment climatiques, environnementales et sociales.
L’univers d’investissement est-il aujourd’hui suffisamment large pour permettre d’investir sur la thématique de la biodiversité ?
Selon les estimations du World Economic Forum, la biodiversité constitue un marché potentiel de 10 trillions de dollars par an et elle devrait générer près de 400 millions d’emplois d’ici à 2030. Il s’agit donc d’un marché significatif et suffisamment profond.
On observe qu’il existe une réelle complémentarité entre les différentes zones géographiques en termes d’opportunités d’investissement. En Amérique du Nord et en Europe, les entreprises sont surtout centrées sur la préservation et la restauration des écosystèmes terrestres et aquatiques en eau douce. Le Japon, marqué par la catastrophe de Fukushima, met davantage l’accent sur la protection de l’écosystème marin. Enfin, l’Australie développe un segment de niche autour du traitement des métaux. L’approche globale nous semble donc pertinente pour investir de manière diversifiée sur la thématique.
Ne vous heurtez-vous pas, dans votre gestion, au manque de données ?
Il y a au contraire une multitude de données, principalement brutes, sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour capturer la thématique dans sa globalité, qui peuvent être classées en trois catégories : les données d’impact et de dépendance par rapport à un écosystème fournies par différents organismes (base Encore, Biodiversity Risk Filter du WWF, etc.) ; les données géospatiales (la biodiversité est en effet un sujet à la fois global et local) ; et enfin, la seule donnée agrégée actuellement disponible, le MSA (Mean Species Abundance). Si cet indicateur est prometteur, son utilisation requiert malgré tout une grande vigilance dans la mesure où cette donnée récente n’est pas encore tout à fait stable et où elle ne couvre pas les écosystèmes maritimes.
La difficulté majeure vient plutôt du fait que, malgré l’existence du MSA, il n’existe pas réellement de métrique agrégée et unique pour identifier les entreprises. En outre, un des challenges réside dans le fait que la donnée disponible est brute, ce qui implique de construire une méthodologie dédiée. Il est nécessaire de s’assurer que les entreprises intègrent réellement la préservation et la restauration de la biodiversité dans leur activité, via, notamment, un travail qualitatif d’investigations.
Le portefeuille a-t-il des biais marqués ?
La thématique comporte intrinsèquement des biais, qui transparaissent dans la composition du fonds. Au niveau sectoriel tout d’abord, le poids de l’industrie est très marqué (45 % de l’actif du fonds au 30/06/2024), en sachant que ce secteur incorpore toutes les technologies dites vertes. D’un point de vue géographique, on observe un biais marqué sur le Japon et l’Europe du Nord. Enfin, s’agissant d’un fonds à impact nécessitant un certain degré de matérialité, les petites et moyennes capitalisations représentent également un biais structurel du portefeuille.
PROPRIÉTÉS DU FONDS
Code ISIN : LU2349917364 (R Cap)
Forme juridique : Sicav LUX
Société de gestion : Swiss Life Asset Managers France
Gérants : Emmanuelle Sée, Didier Corbet
Indicateur de référence : le fonds n’est pas benchmarké.
L’indice MSCI World Net Total Return EUR Index
(MSDEWIN Index) est utilisé a posteriori comme indice de comparaison pour évaluer la performance du fonds sans imposer de contraintes de gestion particulière.
Date de lancement : 03/08/2021
Encours sous gestion : 190,83 M€ - donnée au 31/07/2024
Investisseurs
Profil investisseur : investisseurs non professionnels au sens de la directive MIF (2014/65/UE)
Durée de placement recommandée : 5 ans
Performance
Performance annualisée :
Sur un an : 8,38 %
Depuis la création du fonds : 3,89 %
Règlement SFDR
Article 9, produit à impact durable
Frais
Frais de gestion courants : 1,50 %
Risques
4 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DIC Priips –Document d’information clé)
Le fonds est principalement exposé aux risques suivants :
Risque de perte en capital
Risque actions
Risque de concentration sectorielle
Risque lié à l’investissement en actions de petite capitalisation ou moyenne capitalisation
Risque de durabilité
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les données de performance incluent les frais et commissions acquis ou à la charge du fonds, mais n’incluent pas les coûts engendrés lors des souscriptions et des rachats de parts ou d’actions.
La liste exhaustive des risques associés au fonds est disponible dans le prospectus sur le site internet (www.swisslife-am.com), espace fonds.