Obligations

UBAM - Global Convertible Bond

Publié le 26 avril 2022 à 16h08    Mis à jour le 25 janvier 2024 à 12h26

Marianne Di Meo    Temps de lecture 9 minutes

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Pour profiter de l’intérêt majeur des obligations convertibles, à savoir leur profil asymétrique à la hausse et à la baisse, et ainsi apporter une véritable valeur ajoutée dans les portefeuilles par rapport à des produits 100 % actions ou obligations. La gestion du fonds UBAM - Global Convertible Bond a pour objectif principal d’offrir de la convexité aux investisseurs. «Notre but n’est pas de générer de l’alpha sur la composante obligataire des convertibles, dont l’intérêt est avant tout défensif, insiste Benjamin Schapiro, responsable adjoint de l’équipe gestion Convertibles de l’UBP et co-gérant du fonds. La qualité de crédit de l’émetteur est donc fondamentale afin d’avoir un bon plancher obligataire en cas de repli des marchés. C’est l’appréciation des actions sous-jacentes qui va générer de la performance dans le temps.»

L’UBP, qui a fait le choix de développer une franchise sur la gestion long only d’obligations convertibles dès 1999, se distingue par la taille de son équipe de gérants-analystes dédiée à cette classe d’actifs. Cette dernière en compte sept dont cinq sont organisés par spécialisation géographique, une se consacre à l’ESG et un dernier aux stratégies thématiques quantitatives. «Cette répartition a deux avantages, justifie Marc Basselier, responsable de l’équipe Convertibles et co-gérant du fonds. Elle permet d’avoir une grille de lecture plus efficace pour chaque marché, car les spécificités sont très différentes selon les régions, et elle permet également à chaque gérant d’avoir une vision globale de l’instrument (sa composante obligataire, sa partie action, et l’option).»

Le processus de gestion

La construction du portefeuille suit une approche bottom-up.

La première étape consiste à éliminer de l’univers d’investissement toutes les obligations convertibles dont la composante obligataire n’est pas suffisamment solide, pour des raisons de liquidité ou de crédit.

Dans un deuxième temps, l’équipe de gestion analyse l’obligation convertible à travers trois aspects. L’analyse crédit tout d’abord. La composante obligataire ayant pour but premier d’assurer une protection à la baisse, il s’agit de s’assurer – autant que possible – de la capacité de l’émetteur à rembourser la convertible lorsqu’elle arrivera à maturité. L’analyse de la partie action, de son côté, a pour objectif de déterminer les perspectives de progression du cours de Bourse du sous-jacent. «Etant donné que c’est la composante action qui va générer l’essentiel de la performance à terme, nous recherchons plutôt des sociétés de qualité en croissance», précise Marc Basselier. Le troisième et dernier volet de l’analyse porte sur les caractéristiques techniques de l’obligation convertible (telles que sa valorisation, les clauses attachées etc.).

Le fonds compte environ 110 positions, offrant une diversification attractive dans le gisement des convertibles. L’objectif de la gestion étant de construire un portefeuille convexe, l’exposition moyenne aux actions doit idéalement être comprise entre 40 et 60 %.

A noter : le risque de change est systématiquement couvert.

La société de gestion

UBP Asset Management (France) est la société de gestion du groupe Union Bancaire Privée (UBP) en France depuis 1998. Elle a une double vocation : elle est le centre de compétences du groupe pour la gestion des convertibles, de même que l’investissement en immobilier, et elle commercialise les différentes stratégies du groupe auprès des institutionnels français.

L’UBP figure parmi les plus grandes banques privées de Suisse et est l’une des banques les mieux capitalisées, avec un ratio Tier 1 de 25,2 %. La banque est spécialisée dans la gestion d’actifs au service de clients privés et institutionnels. Basée à Genève et présente dans plus de vingt implantations à travers le monde, l’UBP emploie quelque 1 904 collaborateurs et dispose de 160,4 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion  (chiffres au 31 décembre 2021). 

Les convictions de l’équipe de gestion

Le fonds est cogéré par Marc Basselier et Benjamin Schapiro (photo), respectivement directeur et directeur adjoint de la gestion Convertibles au sein d’UBP Asset Management (France). Ce dernier a rejoint l’équipe Convertibles en 2016 en qualité de gérant de portefeuille senior, avant d’en prendre la direction adjointe en 2021. Benjamin Schapiro a plus de 10 ans d’expérience dans la gestion de convertibles, acquise auprès de BNP Paribas, d’Acropole Asset Management et de la Financière de l’Échiquier. Il est titulaire du Magistère Banque, Finance, Assurance de l’université Paris Dauphine, ainsi que d’un master en Finance Quantitative et Gestion des Risques de l’université Bocconi (Milan). Il est par ailleurs titulaire de la charte CFA.

Etes-vous confiants dans les perspectives de la classe d’actifs en 2024 ? 

Les obligations convertibles viennent de traverser une période difficile, le relèvement agressif des taux d’intérêt par les banques centrales ayant nui à leur performance. 

Toutefois, nous estimons que les profils des obligations convertibles sont redevenus attractifs. Les ajustements consécutifs à la hausse des taux d’intérêt ont eu pour effet de réduire la sensibilité aux actions, la distance par rapport au plancher obligataire et les niveaux de valorisation. Dans le même temps, leurs rendements sont redevenus positifs. Par conséquent, nous pensons qu’elles ont reconstitué leur potentiel d’atténuation des baisses et qu’elles sont désormais moins exposées au risque de compression des valorisations. Enfin, les sociétés émettrices d’obligations convertibles ont subi une dévaluation massive depuis leur pic de valorisation en 2021 ; les actions sous-jacentes ne sont plus chères et se négocient 10 % en dessous des actions mondiales. Les obligations convertibles bénéficient par ailleurs de deux autres catalyseurs importants pour leur performance future : la croissance économique se maintient et le cycle de hausse des taux par les banques centrales semble désormais avoir atteint son pic. Or, les convertibles se sont historiquement bien comportées dans les environnements de baisse de taux à partir de niveaux élevés. 

Les conditions sont donc réunies pour que les investisseurs s’intéressent de nouveau aux obligations convertibles ? 

Les incertitudes persistantes, les cycles désynchronisés et un régime de volatilité plus élevée dissuadent les investisseurs de prendre des risques. C’est précisément dans ce type d’environnement que les obligations convertibles devraient être envisagées pour créer ou maintenir une exposition aux actions en raison de leur profil risque/rendement asymétrique (rapport positif entre le potentiel de captation de la hausse et de protection contre la baisse des marchés actions). Elles peuvent également présenter des avantages lorsque les investisseurs souhaitent diversifier et/ou améliorer leur allocation en obligations/crédit et/ou optimiser le rapport risque/rendement de leurs investissements en actions.  Enfin, les actions sous-jacentes ont retrouvé des valorisations abordables et permettent donc de s’exposer à des entreprises à potentiel de croissance à un prix raisonnable. Nous sommes convaincus que les obligations convertibles ont retrouvé leur potentiel de convexité (capacité à capter la hausse et à protéger contre la baisse des marchés actions) et sont prêtes à faire leur retour dans l’allocation d’actifs des investisseurs grâce à des valorisations et à un profil risque-rendement attractifs. Après 18 à 24 mois de performances inférieures aux attentes, nous voyons aujourd’hui un point d’entrée attractif sur la classe d’actifs. 

Quid du marché primaire ? 

En 2023, le marché primaire a retrouvé un niveau d’émissions en ligne avec la moyenne historique, et nous nous attendons à ce que cette tendance s’accélère en 2024. En effet, des échéances importantes de refinancement de dette arrivent vers la fin de 2024 et en 2025, et la hausse des taux d’intérêt a considérablement augmenté le coût de la dette pour tous les émetteurs, même les plus qualitatifs. Par conséquent, l’intérêt relatif d’émettre des obligations convertibles par rapport aux obligations classiques ou aux prêts bancaires a augmenté. Cela devrait apporter de nouvelles opportunités à notre marché en 2024, avec un ensemble d’émetteurs plus diversifiés que ce que nous avons vu ces dernières années. 

Les nouvelles opérations sont assorties de conditions financières beaucoup plus favorables que celles qui prévalaient au cours des 10 dernières années. La hausse des taux d’intérêt a contraint les entreprises à offrir des coupons plus élevés, de l’ordre de 3 % en moyenne, lors de l’émission d’obligations convertibles. Cela constitue un facteur de rendement complémentaire aux mouvements des actions sous-jacentes et renforce le potentiel de convexité des obligations convertibles, car les investisseurs sont payés en attendant que les options sur les actions se concrétisent.  

PROPRIÉTÉS DU FONDS

Code ISIN : part IC euro : LU0940717126

Forme juridique : compartiment de la sicav luxembourgeoise UBAM, Ucits

Société de gestion : UBP Asset Management (Europe) S.A.

Gérants : Marc Basselier et Benjamin Schapiro

Indicateur de référence : Refinitiv Global Convertible Bond (EUR Hedged)

Date de lancement : 2 octobre 2013 (lancement de la stratégie : 30 novembre 2012)

Encours sous gestion : 198 millions d’euros (au 29/10/23)

Investisseurs

Profil investisseur : investisseurs professionnels

Durée de placement recommandée : 3 ans

Performance

Performance annualisée de la part IC euro (au 29/12/2024) : 

  • Sur un an : + 3,3 %
  • Sur trois ans : – 6,6 %
  • Sur cinq ans : + 2,2 %
  • Depuis la création du fonds : + 2,5 %

Frais

Frais de gestion courants : 0,65 %

Frais de souscription :  jusqu’à 3,0 %

Commission de surperformance : non

Frais de rachat : non

Risques

3 sur une échelle de 1 à 7 (échelle de risque selon DIC PRIIPS – Document d’information clé)  

  • Risque de contrepartie
  • Risque de crédit
  • Risque de liquidité
  • Risques de devises
  • Risque de perte partielle ou totale du capital

Règlement SFDR

Article 8

 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Informations promotionnelles non contractuelles destinées aux investisseurs «professionnels» au sens de la directive européenne MIF. Contenu ne constituant ni un conseil en investissement, ni une recommandation de l’UBP. Le DICI, le prospectus des OPC cités sont disponibles sur demande auprès de UBP Asset Management (France) ou sur le site www.ubp.com.

Sources : UBP, Bloomberg Finance L.P.

Du 31.10.2013 au 31.03.2022. Sur la base de la classe d’actions IC EUR d’UBAM - Global Convertible Bond. 

Chargement en cours...

Chargement…