"Cette crise a donc provoqué une prise de conscience quant à la nécessité de digitaliser les process opérationnels et commerciaux, alors que jusqu’à présent le secteur immobilier n’y voyait aucune urgence."
Quels enseignements tirer de cette crise ?
Une partie de l’activité de certains acteurs immobiliers a été bloquée (instruction des permis de construire, commercialisation, signature des actes, visites des biens, notamment) faute d’avoir digitalisé tous les processus commerciaux et opérationnels. Cette crise a donc provoqué une prise de conscience quant à la nécessité de digitaliser les process opérationnels et commerciaux, alors que jusqu’à présent le secteur immobilier n’y voyait aucune urgence. Sur un plan plus général, les acteurs immobiliers traditionnels devraient développer leurs liens avec la proptech à l’avenir pour renforcer leur capacité de résilience dans un environnement particulièrement incertain. Par conséquent, le monde de l’asset management devra intégrer ce nouveau paradigme. Les promoteurs, dans une logique de différenciation pour l’acquisition de fonciers, avaient quant à eux déjà amorcé le virage.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que les start-up, comme les acteurs traditionnels, pâtissent de cette crise et sont plus largement encore confrontées à des problématiques de trésorerie. Toutes ne survivront donc pas, malheureusement.
Quels sont les points d’amélioration pour renforcer l’agilité des fonds immobiliers ?
La maîtrise des données est plus que jamais essentielle, car elle permet aux acteurs de mieux cerner l’évolution de la qualité des actifs ou le niveau des loyers, par exemple. Elle leur permet aussi de communiquer auprès des investisseurs à travers des indicateurs fiables.
D’autre part, les actifs immobiliers doivent désormais être considérés au regard des services qu’ils...