Dans la dernière édition du livre blanc des CGPI, Aprédia dénombre 2 987 cabinets de CGPI fin 2015 contre 3 084 un an auparavant. Pour la première fois, le nombre de cabinets est donc en baisse. Un constat qui fait sens pour Apredia dans un contexte où les conditions d’exercice de leur profession se durcissent pour les CGPI. Un certain nombre d’entre eux préfèrent réorienter leurs activités, notamment vers du courtage d’assurances et même de la promotion immobilière. L’augmentation des fusions depuis un an est importante (+ 5 %). Elle révèle le choix des CGPI de s’unir pour être plus forts en partageant des moyens et des expertises.
Pour les CGPI de la génération «papy boomer», l’évolution de leur métier est vécue comme une accumulation de contraintes qui deviennent le véritable déclencheur d’un départ à la retraite.
En ce qui concerne l’évolution des activités, Aprédia constate que, de 2014 à 2015, la répartition des activités des cabinets CGPI reste stable, tout comme leurs parts respectives dans le chiffre d’affaires des cabinets. «Le conseil en investissement reste incontestablement la première source de revenus des cabinets CGPI (autour de 60 % du chiffre d’affaires en moyenne).» L’élargissement des activités à la protection sociale concerne aujourd’hui plus de sept CGPI sur dix (75 %), mais cette activité ne représente qu’environ 10 % du chiffre d’affaires des cabinets concernés.
Malgré une année 2015 en demi-teinte, une majorité de CGPI estiment que les perspectives de développement en 2016 restent bonnes. Les deux tiers envisagent même une progression de leur chiffre d’affaires, liée principalement à une augmentation de nombre de leurs clients. Aprédia précise cependant que le climat de confiance général se teinte de plus en plus de prudence : 77 % des CGPI envisagent avec confiance la santé de leur cabinet. C’était le cas de 90 % des CGPI l’année dernière pour l’année 2015.