Swiss Life Banque Privée a dévoilé les conclusions de la troisième édition de l’«Observatoire de la banque privée», dont l’objectif est d’évaluer la perception de la banque privée en France afin de mieux connaître les attentes des clients. Pour les clients, la personnalisation du service et du conseil reste le principal critère de sélection d’une banque privée. Ce critère devance même la recherche d’une rentabilité élevée. Une de leurs préoccupations est d’avoir le meilleur diagnostic patrimonial afin de sécuriser l’épargne à long terme. La tendance est de privilégier les supports financiers assortis d’une garantie en capital.
Dans l’ensemble, les sondés sont moins enclins à gérer eux-mêmes leur patrimoine et plus nombreux à rechercher des conseils adaptés. La gestion conseillée est de plus en plus sollicitée (43 % des clients y ont recours). Par ailleurs, dans en environnement économique difficile, la recherche de rendements pousse à diversifier l’épargne pour faire fructifier le patrimoine. Plus de 30 % des clients s’orientent sur différents types de placements : immobilier, supports financiers plus risqués, œuvres d’art, etc.
Enfin, si le banquier reste l’interlocuteur privilégié, il doit davantage utiliser les nouveaux outils technologiques visant à améliorer la relation avec son client. La quasi-totalité des clients de banques privées interrogés utilise de plus en plus les nouvelles technologies pour la gestion de leurs comptes et leurs données bancaires ; 62 % se disent prêts à utiliser un agrégateur de comptes et formulent des attentes en matière de services digitaux. «La technologie doit être au service du banquier et du client : agrégateurs, robo-advisors et autres innovations en général sont destinés à faciliter le travail de conseil. Néanmoins, ils ne se substituent pas aux banquiers privés», conclut Hugues Aubry, directeur général de Swiss Life Banque Privée.