Après avoir interrogé plus de 11 500 personnes à travers douze pays, la première édition de «Power of Protection, Confidence in the Future» («Aborder l’avenir avec confiance») – une étude réalisée par HSBC –, dresse un bilan complet sur les tendances globales et les besoins des individus en matière de prévoyance : 77 % des personnes interrogées dans le monde déclarent avoir une vision optimiste du futur. En phase avec la tendance mondiale, 78 % des sondés en France se déclarent optimistes. L’étude établit l’existence de cinq profils distincts au regard de la prévoyance. Le profil le plus répandu au niveau mondial est celui de «Fataliste», ceux qui estiment que leur vie est tracée à l’avance et sont peu enclins à mettre en place une prévoyance pour le futur.
En parallèle, la France se hisse en première position comptant parmi les «Insouciants» (29%). Ces derniers vivent au jour le jour, ne planifiant et n’anticipant leur futur que très rarement. Ils représentent 17 % des individus au niveau mondial. Taïwan, en dernière position, n’en compte que 4 %.
La santé demeure la première source de préoccupation des sondés (pour 65 % dans le monde et 66 % en France). Pour 79 % des individus dans le monde et 81 % des Français, une mauvaise santé prolongée aurait un impact considérable sur la qualité de vie, mais aussi sur la relation avec leur partenaire et leur famille. Le vieillissement – au travers de la dépendance et de la dégradation de la qualité de vie – est cité comme principale inquiétude des sondés, dans le monde et en France (respectivement 65 % et 63 %).
Comme partout dans le monde, les Français s’inquiètent majoritairement pour leur sécurité financière à long terme et pour leur qualité de vie. Cependant, c’est en France que les individus pensent être le moins bien préparés financièrement pour faire face à l’imprévu. Ils déclarent en effet à 56 % (contre 35 % au niveau mondial) que, en cas d’événement imprévu, ils ne pourraient pas, ou difficilement, faire face financièrement. Seuls 22 % des Français déclarent disposer d’épargne ou d’investissements pour parer aux aléas de la vie (33 % dans le monde), et 12 % ont souscrit une ou plusieurs assurances (21 % dans le monde). Rien à voir avec la Chine, où 76 % des sondés déclarent être financièrement préparés pour faire face aux imprévus !