Schroders a dévoilé fin septembre les conclusions d’une étude menée auprès de plus de 23 000 investisseurs répartis sur 33 sites dans le monde. Selon le Global Investor Study 2022, les investisseurs « expérimentés » sont plus susceptibles de croire que l’investissement durable est indispensable pour obtenir des rendements à long terme par opposition aux personnes considérées comme moins informées. Ces investisseurs avertis estiment que l’investissement durable est le seul moyen de garantir la rentabilité à long terme, contre 52 % des investisseurs « intermédiaires » et 43 % de ceux qui pensent avoir des connaissances « débutantes/rudimentaires » en matière d’investissement. De même, 69 % des investisseurs « expérimentés » partagent l’opinion selon laquelle l’investissement durable peut contribuer à une évolution positive face à des défis tels que le réchauffement climatique.
L’étude a également révélé que les gens choisiraient plus de fonds durables s’ils avaient la possibilité d’investir en fonction de leurs préférences. Plus de la moitié des investisseurs, indépendamment de leur niveau d’expertise, ont déclaré que la possibilité de choisir des investissements qui correspondent à leurs préférences personnelles en matière de durabilité les encouragerait à augmenter leur allocation aux investissements durables.
En France, les investisseurs estiment que l’impact environnemental des fonds durables reste leur caractéristique la plus attractive. Les Français considèrent qu’il est important d’engager le dialogue avec les entreprises sur des questions telles que le capital naturel et la biodiversité. Mais l’étude souligne que lorsqu’il s’agit de modifier le comportement des entreprises,
ils souhaitent également exercer une influence sur les questions sociales, comme la façon dont est traité le personnel.