BlackLine, leader mondial de la digitalisation des fonctions comptables et financières, a dévoilé les résultats d’une étude portant sur les attentes et pratiques des investisseurs institutionnels, par rapport aux entreprises et aux comptes de celles-ci. A l’unanimité, les investisseurs institutionnels admettent que les entreprises ont souvent recours à une comptabilité dite «créative» (88 %). Une pratique qui empêcherait 28 % d’entre eux d’investir dans une société, tandis que 36 % se méfient des ajustements effectués après reporting, 31 % des risques de fraude financière et 29 % du manque de clarté dans les rôles et responsabilités de l’équipe dirigeante.
L’étude montre que le P-DG est en première ligne : en cas d’erreurs dans le reporting financier, il est considéré comme le principal responsable par 80 % des investisseurs français, contre 21 % pour le DAF.
Deux tiers (65 %) des investisseurs français sondés déclarent se fier à la précision des données financières des sociétés appartenant à leur portefeuille, et un peu plus d’un quart (28 %) dans une certaine mesure. Enfin, interrogés à propos de l’émergence des nouvelles technologies, et notamment l’intelligence artificielle appliquée à la finance, les investisseurs institutionnels français (48 %) semblent moins convaincus que leurs homologues étrangers (69 %). Même si le potentiel à venir de l’IA est reconnu par une majorité d’entre eux (52 %), près de la moitié ne la jugent pour le moment pas suffisamment évoluée pour répondre aux enjeux exigeants de la finance (48 %).