Depuis sa création en 2016, la plateforme digitale dédiée au private equity a développé une offre paneuropéenne à destination des clients particuliers établis dans une vingtaine de pays. Pour répondre à l’appétit croissant pour le private equity des investisseurs français, jusqu’alors adressés depuis l’Allemagne, Moonfare a décidé d’ouvrir récemment un bureau à Paris. « En France, le marché est dynamique, mais l’offre reste assez française. Moonfare a un prisme plus large et donne accès à des fonds de private equity localisés dans le monde entier.
Une vingtaine de fonds par an sont disponibles pour les clients via des structures luxembourgeoises. On retrouve dans notre offre les grands noms du secteur », indique Anne Vergez, responsable des partenariats BtoB. Les équipes de Moonfare analysent plus de trois cents fonds avant de procéder à une due diligence approfondie sur une soixante d’entre eux et d’en retenir une vingtaine. « Le taux de sélectivité sur la plateforme est de moins de 5 %. Nous allons nous attacher notamment à l’historique de performance des acteurs du private equity sélectionnés. L’offre est très diversifiée : des fonds de growth, de buy-out, de co-investissement, d’infrastructures, d’impact, etc. Elle permet de répondre aux besoins des clients sophistiqués mais aussi des clients qui démarrent sur la classe d’actifs ».
Les fonds sont accessibles à partir de 100 000 euros en direct ou de 50 000 euros pour les fonds de fonds. D’abord acteur du BtoC, Moonfare a évolué vers la clientèle intermédiée. Une plateforme d’investissement à destination des family offices vient d’ailleurs d’être lancée. « En France, nous souhaitons également accélérer auprès des CGP, des family offices, des partenaires bancaires et des sociétés de gestion désireuses de proposer leur offre de private equity, initialement destinée à des institutionnels, à des clients privés, précise Anne Vergez. Notre objectif est aussi de pouvoir offrir, courant 2023, des fonds accessibles aux clients non professionnels et des structures juridiques françaises ».