Au cours des dernières décennies, le secteur des énergies renouvelables est passé d’une petite niche aux coûts élevés incarnée par un nombre limité d’entreprises à un secteur compétitif attirant les deux tiers des investissements mondiaux dans les énergies.
Il devrait continuer à se développer malgré les taux d’intérêts élevés puisque tous les acteurs, Etats et entreprises, souhaitent réduire les émissions pour éviter les scénarios catastrophiques du changement climatique : les premiers continuent d’acheter de l’énergie renouvelable malgré la hausse des prix et les seconds signent toujours plus de contrats pour de nouvelles énergies vertes.
Christian Rom, gestionnaire de portefeuille chez DNB AM, explique que les élections présidentielles américaines auront un faible impact, puisque démocrates comme républicains affichent un soutien au secteur grâce à son impact positif sur l’activité économique et la création de nouveaux emplois. De plus, ce sont les entreprises et les états qui sont responsables des investissements, et non l’administration fédérale.
Enfin, malgré l’offensive chinoise sur certains compartiments de l’investissement durable, le gérant note que le thème de l’efficacité des ressources, présent dans son portefeuille, offre de nombreuses opportunités pour les investisseurs, puisqu’économiser une unité d’énergie est plus avantageux que d’en créer une nouvelle. De nombreuses entreprises comme Novonesis, le premier fournisseur d’enzymes et de biocarburants au monde, Kingspan, qui propose une isolation à haut rendement énergétique, ou Darling, principal producteur de biodiésel, sont des entreprises bien positionnées sur le marché de niche du renouvellement énergétique.