Après une étude menée entre le 7 et le 12 mars 2020 auprès de ses analystes, le gérant d’actifs américain estime que les entreprises en Chine semblent les mieux placées pour émerger avec le plus de rapidité et le moins de dommages de la pandémie mondiale de coronavirus. Parmi ceux qui s’attendent à ce que le virus pèse sur les bénéfices des entreprises qu’ils couvrent, 85 % des analystes de Fidelity en Chine s’attendent à ce que la crise soit contenue au premier semestre de 2020, contre seulement 42 % des analystes couvrant d’autres régions, et qui s’attendent à ce que l’impact s’étende sur le deuxième semestre. Selon un analyste du secteur de l’Industrie, «les entreprises anticipent une reprise de la Chine dès le premier semestre, la production y étant déjà revenue à environ 70 % de sa capacité.» Puisque la Chine a été le premier pays touché par le virus, il semble logique qu’elle se rétablisse le plus rapidement.
En Occident, les efforts se sont concentrés sur le ralentissement de la propagation, tout en évitant les arrêts économiques aussi longtemps que possible. Les différences d’approches sont difficiles à prévoir à ce stade, mais un analyste du secteur de la consommation de base de la région nord-américaine prévient : «Attention en extrapolant un arrêt complet en Chine au comportement des consommateurs occidentaux.» Et un analyste du secteur de la consommation discrétionnaire américain note : «Mon scénario de base est un impact très négatif du virus au premier semestre, qui peut potentiellement se prolonger au troisième trimestre en raison des changements de comportements des consommateurs et des pratiques d’évitement social.»