Comment accompagnez-vous vos clients face aux turbulences sur le marché des SCPI ?
Nous avons été proactifs en demandant à nos banquiers conseillers d’initier des contacts avec leurs clients détenant des parts de SCPI impactées par les turbulences. L’objectif était de délivrer un message équilibré, rassurant mais transparent sans provoquer d’inquiétudes inutiles. Nous avons insisté sur la nature long terme de l’investissement en SCPI, qui reste majoritairement privilégié pour la génération de revenus complémentaires. D’ailleurs, la distribution moyenne de ces véhicules est restée stable. Nous avons continué à faire preuve de pédagogie pour clarifier des notions parfois techniques comme la valeur de réalisation, la valeur de reconstitution, ainsi que la tolérance des +/-10 % encadrant la fixation des prix de parts. Cela permet aux clients de mieux appréhender la mécanique des valorisations dans un environnement volatil. Cet accompagnement permet notamment à notre collecte nette de repartir sur les SCPI depuis le deuxième trimestre après un creux sur les trois premiers mois de l’année.
Quelle est votre réponse face aux clients qui vous demandent s’ils doivent céder leurs parts ?
Chaque réponse est personnalisée en fonction des objectifs patrimoniaux, de la durée de détention envisagée, et des besoins spécifiques de chaque client. Dans certaines situations, nous pouvons préconiser de conserver les positions car nous restons confiants dans la capacité des SCPI à générer des revenus sur le long terme. Mais avec la détérioration des conditions de sortie pour plusieurs SCPI, la question de la liquidité a été au cœur de nombreuses discussions ces derniers...