Pour capitaliser sur la complémentarité des différents segments composant le non coté, réaliser une allocation d’actifs, et donc diversifier ses investissements est essentiel. Plateformes spécialisées et CGP s’emparent du sujet pour accompagner la clientèle privée.
Le non coté n’échappe pas aux principes et vertus de la diversification. L’accroissement, de mois en mois, de l’offre de fonds investis en private equity, dette privée ou infrastructures à destination de la clientèle privée permet, au moins sur le papier, d’articuler progressivement entre eux ces différents segments au sein d’une poche dédiée.
Capitaliser sur des segments complémentaires
Associer des actifs privés aux actifs cotés traditionnels peut améliorer les performances de long terme d’un portefeuille. Selon Blackstone, de 2008 à 2023, un portefeuille composé à 30 % d’actifs privés (y compris immobilier), 45 % d’actions et 25 % d’obligations affichait un rendement annualisé de 6,5 % et une volatilité annualisée de 10,3 %, contre respectivement 4,7 % et 12,6 % pour un portefeuille traditionnel 60/40.
Par ailleurs, les différents segments du private equity (capital venture, growth, LBO, secondaire, entre autres), de la dette privée et des infrastructures présentent des caractéristiques spécifiques qui, associées, peuvent permettre à l’investisseur de bénéficier de moteurs de performances complémentaires et d’un surplus de diversification. Si le capital-investissement vise à générer de l’alpha sous réserve d’une période de détention d’au moins 10 ans, la dette privée offre normalement un profil plus défensif avec une meilleure protection du capital, une récurrence de revenus, une indexation à la remontée des taux et des durées de financement allant de 5 à 7 ans. Avec un profil également défensif, les infrastructures...