Les ETF sont parmi les solutions d’investissement que vous proposez systématiquement à vos clients. Pourquoi ?
Après 25 années d’expérience sur les marchés financiers, j’ai fait le choix, en 2024, d’ouvrir un cabinet de gestion de patrimoine avec une conviction forte : fournir des conseils indépendants au sein de MiFID II avec une rémunération uniquement en honoraires, et donc sans rétrocessions ni commissions. Cette stricte indépendance vis-à-vis des fournisseurs de solutions d’investissement, encore peu répandue en France, me permet de proposer, dans la durée, des conseils sans biais, alignés avec les objectifs et le profil de risque de mes clients. Dès lors, deux types de supports s’imposent : les ETF et les clean shares. Lors de la réalisation d’un rapport d’adéquation, qui permet de démontrer que le conseil apporté correspond aux objectifs et au profil de risque du client, les ETF ressortent souvent comme l’enveloppe présentant le meilleur potentiel risque/performance nette. Des études démontrent d’ailleurs la difficulté de la très grande majorité des fonds de gestion active à battre leurs indices de référence dans la durée. N’oublions pas que, sur le long terme, les frais peuvent diviser par deux la performance d’un portefeuille.
Dans quels cas optez-vous pour des clean shares ?
Les ETF restent imbattables en matière de frais, mais également en termes de transparence, de liquidité et de diversification. L’offre est également très riche et continue à s’étoffer. Mais les fonds clean share peuvent jouer un vrai rôle pour construire une allocation cœur-satellite dans le cadre d’une stratégie patrimoniale, surtout sur des classes...
Le blog de Wouter Van Overfelt et Christian Hantel
Le blog de Philippe Garrel