"Nous souhaitons avoir un développement équilibré entre les investisseurs institutionnels et la distribution".
Depuis votre arrivée à la tête de la société, quels axes de développement avez-vous mis en œuvre ?
Après avoir passé une dizaine d’années au Crédit Coopératif, actionnaire à 100 % d’Ecofi Investissements, j’ai rejoint la société de gestion en 2015 à l’occasion d’un changement de gouvernance. L’objectif de ce changement était d’amener plus de collégialité au niveau de la direction et, dans mon cas personnel, de mettre à profit mon expérience bancaire pour explorer de nouvelles pistes de développement dans la gestion d’actifs.
A mon arrivée, j’ai trouvé une société en ordre de marche, avec de solides expertises, notamment en ISR, malgré trois années compliquées dans un contexte de crise pour l’industrie de la gestion d’actifs.
Une des premières décisions du directoire a concerné la rationalisation de notre gamme de fonds, en fusionnant notamment ceux dont les encours étaient faibles. Composée en 2015 d’une cinquantaine de fonds, la gamme devrait être ramenée à environ 25 fonds, le processus étant toujours en cours. Par ailleurs, nous avons stimulé l’action commerciale en développant l’international à travers des partenariats avec des TPM en Belgique, au Luxembourg et en Suisse. L’international représente aujourd’hui 2 % de nos encours.
Pour quelle raison avez-vous privilégié le développement à l’international par des TPM ?
Nous avons fait ce choix au départ pour tester l’accueil de nos produits par le biais d’une structure légère. Nous avons également choisi de ne mettre en avant que quelques fonds, comme Ecofi Convertibles Euro, qui a connu un beau succès en matière de collecte alors que la classe d’actifs a globalement été délaissée par les investisseurs,...