Pionnier et acteur majeur de l’investissement durable, Robeco est engagé depuis de nombreuses années dans les enjeux climatiques. Convaincu du rôle clé de l’industrie de la gestion d’actifs pour insuffler le changement vers la transition énergétique, le gestionnaire a notamment renforcé depuis 2020 sa stratégie climat mise en place dès 2017.
Une stratégie climat ambitieuse
Afin de déployer une approche ambitieuse, une « Task Force » a été mise en place, la politique d’exclusion en matière d’énergies fossiles a été étendue à l’ensemble des stratégies et un stratégiste climat, Lucian Peppelenbos, a été nommé. Ce dernier fait partie des 40 experts du Sustainable Investing Center of Expertise, qui regroupe l’ensemble des expertises en durabilité de Robeco. Déjà membre de plusieurs initiatives internationales comme Climate Action 100 +, signataire du Biodiversity Pledge et de la Net Zero Asset Managers Initiative, Robeco a également annoncé fin 2020 son ambition d’atteindre la neutralité carbone (Net Zero) à horizon 2050 pour l’ensemble de ses actifs sous gestion. Pour répondre aux attentes des investisseurs en matière d’enjeux climatiques, le gestionnaire propose une large gamme de fonds actions et obligataires. Certains, comme RobecoSAM Circular Economy Equities (voir ci-contre), sont très innovants. Dernier-né de la gamme actions internationales positionnée sur des thématiques durables, ce fonds lancé en janvier 2020 est l’un des rares référencés en France visant à capitaliser sur le potentiel de croissance de l’économie circulaire.
Les enjeux de l’économie circulaire
L’économie linéaire traditionnelle basée sur le modèle de production et de consommation « extraire-fabriquer-jeter » a mis en déséquilibre les capacités de la planète. Dans ce schéma, des ressources finies sont consommées à un rythme insoutenable, si bien qu’aujourd’hui on estime que la capacité de régénération annuelle de la planète est utilisée 1,75 fois. L’augmentation de la population mondiale, les comportements d’une classe moyenne qui consomme énormément, mais également l’urbanisation et l’enrichissement d’une partie de la population des pays en développement ne font qu’accroître la pression, avec des émissions toujours croissantes de gaz à effet de serre.
Face à ce constat, nombre d’acteurs économiques et politiques exigent une transition vers des systèmes de production et de consommation en circuit fermé qui minimisent les déchets et les émissions, mais également le gaspillage de matières premières et d’énergie. Selon le rapport « Circularity Gap Report 2019 » de l’Union européenne, 9 % seulement de l’économie mondiale est circulaire. Or, une augmentation de la circularité à 15 % d’ici à 2030 permettrait d’économiser 7 milliards de tonnes de combustibles fossiles, de métaux, de minéraux et d’extraction de biomasse chaque année.
Un fort potentiel de croissance
La pression réglementaire est un catalyseur pour ce changement de paradigme. Avec le pacte vert pour l’Europe de mars 2020, la Commission européenne entend faire de l’économie circulaire un pilier de la neutralité carbone en 2050. La réglementation européenne sur l’interdiction du plastique à usage unique va également dans ce sens. Parallèlement, les nouveaux modes de consommation, notamment des jeunes générations, permettent aussi à l’économie circulaire de gagner du terrain.
Maillon essentiel de la lutte contre les effets des émissions de gaz à effet de serre, l’économie circulaire est aussi un secteur au potentiel de croissance encore sous-estimé par les investisseurs. La valorisation des déchets, l’utilisation plus longue des produits et la régénération des ressources naturelles pourraient donner lieu à 4 500 milliards de dollars de valeur ajoutée d’ici à 2030.
