(AOF) - En 2022, alors que le risque sanitaire est toujours présent, les Banques centrales devront réussir à trouver l’équilibre et prendre les mesures qu’il convient pour contenir cette inflation élevée, dans un contexte où la croissance sera plus modérée qu’en 2021, explique Ofi Invest Asset Management.
Le gestionnaire d'actifs s'attend à une croissance de l'économie mondiale toujours robuste, supérieure à 4%, mais progressant à un rythme moins soutenu que l'année précédente. Les tensions inflationnistes devraient se calmer en 2022 par rapport aux pics de la fin 2021, plus particulièrement sur la deuxième partie de l'année. La moyenne annuelle 2022 sera toutefois plus élevée que celle de 2019.
Ainsi, la gestion de la politique monétaire se fait plus complexe dans un contexte de croissance plus modérée et d'inflation qui reste élevée plus longtemps que prévu, souligne Ofi Invest Asset Management.
La Réserve fédérale, en accélérant la vitesse du " tapering ", s'est laissée plus de flexibilité pour augmenter les taux dès le premier semestre de 2022, pour prévenir, s'il le faut, des effets indésirables sur les salaires et les prix.
Le désalignement des politiques monétaires entre la Fed et la BCE pourrait se creuser car, selon Aviva Investors France, une hausse des taux en zone euro ne pourra pas être envisagée en 2022.
Mais le degré d'incertitude reste élevé, les " faucons " seront de plus en plus vocaux si l'inflation se fait plus persistante, rendant la recherche d'un consensus plus difficile à atteindre au sein du Conseil de la BCE.
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