(AOF) - Les facteurs géopolitiques ont renforcé la volatilité des marchés au cours de la semaine dernière, observe Edmond de Rothschild. Du côté des banques centrales, les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed ont confirmé le constat positif sur l'économie américaine avec un marché du travail sous tension. En zone euro, différents membres de la BCE ont pris la parole et ouvrent la voie à une normalisation de la politique monétaire avec une inflation qui devrait rebaisser mais se situer ensuite à un niveau plus élevé qu'avant la pandémie.
Dans cet environnement, la saison de publications de résultats a été reléguée au second plan. Elle est de bonne facture avec plus de 75% de surprises positives aux Etats-Unis et des croissances annuelles de résultats 6% au-dessus des attentes.
Si les actifs risqués ont souffert du manque de visibilité géopolitique, les taux d'emprunt d'Etat n'ont que peu joué leur rôle d'actif refuge. Après avoir de nouveau franchi la barre des 2%, le taux à 10 ans américain est repassé en-dessous. Le taux à 10 ans allemand a eu la même évolution autour du niveau de 0.30%, souligne Edmond de Rothschild.
Dans ce contexte, le gérant reste prudent sur la duration de ses portefeuilles en ayant toutefois pris des profits sur ses couvertures sur le marché obligataire américain. Il conserve ses positions neutres sur les actions avec une préférence géographique pour le Japon, plus cyclique, et la Chine, qui devrait profiter d'une politique monétaire plus accommodante.
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