(AOF) - « Les données internes du marché indiquent une configuration extrêmement baissière, ce qui suggère que le sentiment des investisseurs est déjà très négatif et que les portefeuilles sont positionnés de manière défensive pour une fin de cycle et une récession », souligne Dubravko Lakos-Bujas, stratège chez JPMorgan.
Selon lui, tout scénario n'étant pas une récession risque de prendre la plupart des investisseurs à contre-pied, surtout après une chute sévère et globale, qui caractérise 75% des points bas des récessions précédentes.
" Dans la conjoncture actuelle, les valeurs défensives présentent un risque de valorisation, tandis que les valeurs cycliques, de croissance et à faible capitalisation présentent un rapport risque/récompense de plus en plus intéressant. Les investisseurs sont susceptibles de se détourner des valeurs défensives si ce mouvement de vente s'avère être une nouvelle alerte de milieu de cycle ", ajoute le stratège.
Par ailleurs, si l'économie entre effectivement en récession, les actions défensives sont susceptibles de se retourner, les investisseurs les utilisant une comme source de financement.
Dans cette optique, JPMorgan continue à considérer l'énergie comme le secteur présentant le meilleur rapport risque/rendement dans les deux cas, et comme un secteur offrant les plus fortes perspectives de croissance, une qualité en amélioration, une valorisation attrayante et une augmentation de la rémunération des actionnaires.
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