(AOF) - En août, la vision stratégique d'Ofi Invest Asset Management est restée prudente. Le gérant pense que le resserrement monétaire va continuer d'affaiblir la croissance aux Etats-Unis. La poursuite du retournement économique, des conditions financières moins accommodantes et les pressions inflationnistes dessinent un contexte économique incertain et restent peu favorables à une stratégie directionnelle marquée sur les actifs risqués. Il continue de préférer prendre des positions d'arbitrage entre zones géographiques, secteurs ou thématiques.
Ofi Invest Asset Management a maintenu une position d'arbitrage entre les petites et les grandes capitalisations américaines. Après un premier semestre très difficile pour elles, la société de gestion continue de penser que les petites et moyennes capitalisations affichent une décote excessive compte tenu de la résistance de la consommation aux Etats-Unis ainsi qu'un biais domestique recherché en période de tensions internationales.
En Europe, Ofi Invest Asset Management a légèrement renforcé une position d'arbitrage en faveur du secteur de l'énergie par rapport à l'ensemble des actions européennes, l'énergie restant la principale thématique en Europe cette année.
Le gérant a également légèrement renforcé une position qui favorise les actions chinoises par rapport aux actions européennes.
S'il y a eu des mauvaises surprises sur la croissance chinoise en raison de la résurgence de la pandémie et de la sécheresse, il reste convaincu que Pékin est déterminé à soutenir la croissance, comme en témoigne la prochaine mise en oeuvre d'un plan de relance.
Par ailleurs, à la fin du mois, la Banque Populaire de Chine a réduit le taux de référence pour les prêts hypothécaires et annoncé une série de prêts spéciaux pour les promoteurs immobiliers afin d'atténuer la crise du logement en cours.
Enfin, Ofi Invest Asset Management a pris une partie de ses bénéfices sur une position tactique sur le marché japonais qui a bien surperformé cet été.
Le gérant conserve cependant une exposition plus marginale pour profiter de l'exposition des entreprises exportatrices à la dépréciation du yen et de la capacité des entreprises domestiques à profiter de la réouverture de l'économie alors que le pays peut compter sur un excès d'épargne bien supérieur à celui de l'Europe ou des Etats-Unis.
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