(AOF) - Dans sa note de septembre-octobre, le gestionnaire d'actifs immobiliers Perial Asset Management reste optimiste : l'investissement immobilier évolue dans un contexte inédit, mais a priori favorable à ses fondamentaux, affirme Perial AM. En effet, si le secteur est fortement corrélé à la croissance économique, plusieurs facteurs devraient maintenir son attractivité auprès des investisseurs selon lui. En premier lieu, il cite les capitaux disponibles dédiés à l'immobilier : près de 90 milliards d'euros sont immédiatement disponibles selon Preqin pour investir dans l'immobilier (hors dette).
Secondo, contrairement à la plupart des produits d'investissement, l'immobilier bénéficie du contexte inflationniste. Les valorisations dans ce secteur sont relativement protégées : l'immobilier se différencie des autres classes d'actifs par son caractère moins liquide, par opposition aux actions et aux obligations, qui rend l'évolution de sa valeur moins volatile et moins sensible à des chocs économiques de courte durée. Enfin, les perspectives de rendements sont attractives : la dynamique d'inflation et la compétition côté utilisateurs pour les meilleurs actifs devraient continuer à tirer les valeurs locatives vers le haut.
En matière de typologie, les bureaux conservent la première place et représentent 35% des capitaux investis. Le résidentiel tient la deuxième place totalisant 22% du montant total des volumes.
Lors de la deuxième moitié de l'année 2022, le marché pourrait être ralenti par des négociations plus importantes en matière de prix, entre des acheteurs souhaitant profiter de la remontée des taux et des vendeurs désireux de remplir leurs objectifs de performance, prévient l'asset manager.
Dans un environnement hautement incertain, l'immobilier devrait une nouvelle fois démontrer sa résilience en période de crise. Tous les types de produits ne sont toutefois pas égaux face aux défis à venir, notamment pour le marché des bureaux. Centralité, qualité de l'offre et adéquation avec les enjeux environnementaux seront les trois facteurs de résistance en matière de valorisation, en témoignent les taux de vacance bas dans les quartiers d'affaires centraux.
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