(AOF) - Selon François Rimeu, stratégiste senior chez La Française AM, les banques centrales ont admis dernièrement que leur action commençait à avoir des conséquences sur les acteurs les plus faibles mais cela n’est toutefois pas de nature à les faire changer d’optique de manière radicale. Si la situation n’empire pas et qu’elles arrivent à circonscrire les problèmes actuels, alors l’impact sur la croissance et l’inflation ne devrait pas être suffisant pour qu’elles arrêtent leur cycle de durcissement.
Le stratégiste souligne que les derniers chiffres d'inflation ont globalement surpris à la hausse dans la plupart des économies développées, comme cela été le cas aux États-Unis, en zone Euro ou encore au Royaume-Uni.
Cela ne change pas l'opinion à moyen terme de la Française AM d'un risque inflationniste diminuant graduellement, ce que corrobore d'ailleurs l'ensemble des enquêtes sur les anticipations d'inflation (Enquête BCE, Michigan ou encore Fed de New York), mais ce n'est pas de nature à rassurer les banquiers centraux à court terme.
De la même façon, ajoute François Rimeu, le marché de l'emploi continue de montrer une très forte résilience avec des taux de chômage toujours très faibles, ce qui là encore ne poussera pas les banques centrales à modifier leurs politiques toutes choses égales par ailleurs.
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