(AOF) - Du rachat de Credit Suisse par UBS approuvé par le gendarme financier suisse, FINMA, qui s'est traduit par la dépréciation totale des AT1s de Credit Suisse, pour un montant de 15,8 milliards de francs suisses, tandis que ses fonds propres ont été acquis pour 3 milliards, La Française AM en tire trois leçons.
Premièrement, les régulateurs feront toujours ce qui leur semble le mieux pour maintenir la stabilité financière, même si cela suppose de modifier au cours d'un week-end la loi sur les résolutions bancaires, comme ce fut le cas ici.
Deuxièmement, la BCE et la Banque d'Angleterre ont rappelé qu'il fallait d'abord réduire les actions à zéro avant d'imposer des pertes aux porteurs d'AT1.
Troisièmement, le gestionnaire d'actifs rappelle que des précédents existent dans l'histoire des " faillites/résolutions " bancaires de non-respect de la hiérarchie des créanciers (Banco Espirito Santo en 2015). Il souligne que chaque résolution est différente, car c'est une décision politique et de stabilité financière avant toute chose.
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