LDC (-3,37% à 83,20 euros) a cédé du terrain au lendemain de la publication de résultats annuels en repli sur l'exercice 2024/2025. L'Ebitda ressort à 512,6 millions d'euros (8,1% des revenus) contre 550,2 millions d'euros en 2023-2024. " Après une année exceptionnelle, cette évolution en ligne avec nos anticipations s'explique par un effet prix défavorable notamment sur les spécialités et sur les co-produits d'abattage. Le résultat opérationnel courant intègre également une hausse des charges opérationnelles et en particulier de la masse salariale à l'international ", explique la société.

Après comptabilisation des dotations et amortissements et autres dépréciations, le résultat opérationnel courant s'établit à 317,6 millions d'euros contre 370,3 millions d'euros en 2023-2024, représentant un taux de marge opérationnelle courante de 5% du chiffre d'affaires, correspondant à l'objectif fixé. Ce taux s'élevait à 6% au titre de l'exercice précédent.

Après prise en compte du résultat financier à 20,8 millions d'euros contre 17 millions d'euros sur l'exercice 2023-2024, le résultat net part du groupe ressort à 243,6 millions d'euros, contre 304,4 millions d'euros à période comparable.

Sur cet exercice 2024-2025, le chiffre d'affaires annuel de LDC s'élève à 6,323 milliards d'euros en hausse de 2% par rapport à l'exercice 2023-2024. A périmètre identique et taux de change constants, il a baissé de 1,6% avec des volumes commercialisés en hausse de 4,5%.

Ses ventes ont dépassé les 6,2 milliards d'euros espérés. "En dépit des tensions persistantes sur le pouvoir d'achat, la bonne tenue de la consommation de volaille a permis de soutenir la dynamique d'amélioration des volumes commercialisés qui ressortent en hausse de 8,3%", avait souligné le spécialiste de la transformation de volailles dans un communiqué publié en avril dernier.

Pour Portzamparc, les résultats 2024/2025 de LDC sont globalement sans surprise.

Le directoire proposera à l'assemblée générale du 21 août 2025 le versement d'un dividende de 1,55 euro par action, correspondant à un taux de distribution de 22% en hausse par rapport à l'exercice 2023-2024. Le dividende s'élevait à 3,60 euros par action au titre de l'exercice précédent.

Des objectifs atteints avec un an d'avance

En parallèle de ses comptes annuels, LDC indique qu'il devrait être en mesure d'atteindre l'ensemble des objectifs fixés dans le cadre de son plan stratégique 2026-2027 à l'issue de l'exercice 2025-2026 : franchir le cap des 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires et réaliser un Ebitda de près de 560 millions d'euros. Ces perspectives permettront au groupe de se fixer de nouvelles ambitions qui seront dévoilées lors de la présentation des résultats annuels 2025/2026 en mai 2026.

Concernant le poursuite de l'activité de LDC, Portzamparc retient que le groupe agroalimentaire " profitera d'effets prix progressivement plus positifs. En plus des hausses négociées début 2025 (+3 à 5% en volailles, +2 à 4% en traiteur), LDC souhaite passer avant l'été de +6 à 8% en volailles et +3% à 5% en traiteur ".

La filiale de BNP Paribas souligne aussi que la tendance favorable sur les volumes en volailles se poursuit en début d'année alors que l'offre est limitée (cas d'influenza au Brésil qui a conduit l'UE à suspendre les importations de poulets brésiliens).