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M All Weather Bonds
Pourquoi investir dans ce fonds ?
Générer de la performance, quel que soit l’environnement de marché : tel est l’objectif du fonds obligataire global multi-stratégies M All Weather Bonds de Montpensier Arbevel, SRI 2*, lancé en août 2023. Pour y parvenir, ce dernier est géré de manière active et flexible. « On observe une très forte volatilité sur les marchés obligataires, comme en témoigne l’évolution du taux allemand à 10 ans, avec une amplitude de 107 points de base depuis août 2023, souligne Charlotte Davain, qui co-gère le fonds avec Gilles Seurat. Cela constitue un environnement favorable ouvrant de nombreuses opportunités d’investissement, à condition de pouvoir investir dans un nombre significatif de stratégies, de suivre une gestion flexible et de calibrer les risques de manière adaptée ». L’équipe de gestion de M All Weather Bonds est en effet particulièrement attentive aux risques associés à chaque investissement. Pour cela, elle s’appuie sur le principe des 3 C, qui permet de déterminer l’allocation des risques selon trois critères : la Conviction (calibrer le risque en fonction du degré de conviction des gérants), l’aspect Contrariant (privilégier les stratégies contrariantes dont le potentiel d’appréciation est supérieur en cas de retournement), et le niveau de Convexité (privilégier les stratégies pour lesquelles l’espérance de gain est plus importante que le risque de perte). « Cette approche de gestion, qui vise à réaliser une performance régulière dans tous les environnements de marché avec une volatilité modérée, fait de M All Weather Bonds un fonds patrimonial qui a toute sa place en fond de portefeuille », résume Charlotte Davain.
Le processus de gestion
La gestion combine une approche top-down d’allocation par stratégies en fonction des mouvements de marché anticipés par l’équipe de gestion et une approche bottom-up de sélection de valeurs. Cette sélection repose sur une évaluation quantitative et qualitative des émetteurs et des titres, et intègre également une dimension ESG.
La flexibilité du fonds se traduit de deux manières. En premier lieu, le portefeuille peut être investi dans un large éventail de stratégies, qui sont au nombre de 14 réparties à travers 3 thématiques : stratégies d’emprunts d’Etat ; stratégies crédit ; stratégies de diversification et monétaire court terme. Ensuite, les gérants disposent de bornes d’exposition larges, gage de mobilité pour profiter des opportunités de marché : entre 0 et 40 % pour les obligations high yield, entre 60 et 100 % pour les obligations investment grade, et surtout entre − 3 et + 8 en ce qui concerne la duration.
La société de gestion
Depuis le 31 janvier 2025, Montpensier Arbevel réunit en une société les expertises de Montpensier Finance et d’Arbevel. Montpensier Arbevel est une société de gestion indépendante et entrepreneuriale. Elle est animée par ses dirigeants fondateurs qui partagent le même ADN et une expertise reconnue. Guillaume Dard est président du Conseil de surveillance. Le directoire est composé de Jean-Baptiste Delabare, président, Sébastien Barbe et Sébastien Lalevée. Détenue majoritairement par ses fondateurs, elle bénéficie du soutien d’Amundi et de Weinberg Capital Partners. En réunissant expertises et professionnels de l’investissement, Montpensier Arbevel gère plus de 5 Md€ au 31 janvier 2025 et offre une gamme de fonds complète sur l’ensemble des classes d’actifs : taux et obligations convertibles, actions européennes large, mid et small caps, actions thématiques internationales (santé, sport, climat et technologie), mandats et fonds diversifiés, et actifs privés (dette privée & private equity).
Les convictions de l’équipe de gestion
Le fonds est géré par Gilles Seurat et Charlotte Davain. Diplômé de l’école des Mines de Saint-Etienne et de l’Institut de Science Financière et d’Assurances de Lyon, Gilles Seurat dispose de 17 années d’expérience financière et de gestion. Il a travaillé comme gérant Fixed income et Cross Asset Absolute Return chez La Française pendant 14 ans. Précédemment, il a été analyste de hedge funds pour le compte de LFP. Il a rejoint Montpensier Arbevel en qualité de gérant fixed income. Charlotte Davain est diplômée de l’Efrei (ingénieure en informatique et finance de marché) et de l’Université Paris - Dauphine avec un Master en Asset Management. Elle a travaillé quatre années à La Financière de l’Echiquier en tant qu’analyste sur les fonds convertibles et diversifiés, puis chez CIC Market Solutions en tant qu’analyste crédit sell-side. Elle a rejoint l’équipe fixed income de Montpensier Arbevel en qualité de gérante.
Comment M All Weather Bonds s’est-il comporté depuis son lancement en août 2023 ?
Le fonds, dont les encours atteignent 89,3 M€, a réalisé au 31 janvier 2025 une performance de 9,06 % depuis sa création, le 29 août 2023, ce qui correspond à une performance comparable à ESTR+ 2 % (vs son indice de référence** à + 10,43 %). Les primes de risque sur le marché du crédit étaient très élevées au moment du lancement et nous avons par la suite profité de leur resserrement. Par ailleurs, nous avons bien piloté la sensibilité tout au long de l’année dernière. Cette performance nous conforte dans notre approche de gestion active, flexible et tactique, dans un marché obligataire où les taux fluctuent largement.
Quelles sont les récentes évolutions du portefeuille ?
Aux Etats-Unis comme en Europe, les taux ont fortement remonté à la suite de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les investisseurs anticipant les effets potentiels des politiques qui vont être mises en œuvre. Ceci ayant permis de retrouver de la valeur sur les emprunts d’Etat, nous avons renforcé notre exposition à la dette souveraine. La sensibilité du fonds est remontée à 6. Nous sommes exposés aux taux américains et européens et nous avons également une position contrariante sur les obligations britanniques à 30 ans. Ces dernières affichent une décote spécifique liée aux cessions d’actifs opérées par les fonds de pension, qui perdure. De même, les taux japonais offrent des niveaux de valorisation très attractifs. Nous sommes donc positionnés sur les obligations à 40 ans, dont le rendement ressort à 2,9 % auxquels il faut rajouter, à date, 2,3 % de rémunération liée à la couverture de change sur le yen. En ce qui concerne le crédit, les niveaux de spreads semblent exigeants : le crossover évolue à des niveaux historiquement bas, autour de 300 points de base, et une large portion du haut rendement ne semble plus rémunérer correctement le risque pris par les investisseurs. Nous avons donc réduit notre exposition aux obligations émises par des émetteurs corporate high yield, dont le poids dans le portefeuille n’est plus que de 6 %, nos investissements ciblant les émetteurs résilients dégageant des cash flows réguliers. De la même manière, le resserrement des primes de risque nous a incités à prendre une partie de nos profits sur les dettes financières.
Vous détenez actuellement une position de cash significative, de l’ordre de 25 %…
Ce niveau relativement élevé s’explique par les ventes que nous avons opérées au sein de la poche crédit du fonds, comme précédemment évoqué. Cette poche monétaire va nous permettre de saisir les opportunités qui se présentent sur le marché primaire. Depuis le début de l’année, nous avons d’ailleurs déjà participé à plusieurs émissions dont les primes nous paraissaient attrayantes au regard du profil de l’émetteur.
** indice composite : 70 % QW5A, 20 % IBOXXMJA et 10 % OISESTR
La décision d’investir tient compte de toutes les caractéristiques, objectifs et risques de l’OPCVM tels que décrits dans la documentation réglementaire de l’OPCVM : prospectus, KID, document précontractuel auxquels il convient de se référer avant de prendre toute décision finale d’investissement. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. L’OPCVM présente notamment un risque de perte en capital.