Premium

focus thématique

Investir dans l’art, le vrai luxe de la diversification

Publié le 12 juillet 2024 à 10h25

Ingrid Labuzan    Temps de lecture 7 minutes

Longtemps réservé à un cercle restreint d’initiés fortunés, l’investissement dans l’art s’ouvre enfin en France. A défaut de le mettre dans son salon, il devient ainsi possible d’avoir un Warhol dans son patrimoine – du moins une partie. 

« Au cours des 20 dernières années, il s’est créé plus de musées et de fondations que dans toute l’histoire du monde », sourit Olivier Bourdelas, lui-même collectionneur et mécène. Derrière le passionné d’art, ce constat interpelle aussi le financier qu’il est. « La demande autour de certains artistes est de plus en plus forte, tandis que l’explosion du nombre de musées restreint le nombre d’œuvres en circulation, faisant ainsi augmenter la valeur des pièces disponibles. » 

Il est vrai que les chiffres interpellent. Sur le marché de l’art contemporain, les prix ont augmenté de plus de 400 % entre le début des années 2000 et 2021 selon Artprice, spécialiste de l’information sur l’art. « Les performances n’ont rien à envier aux actions, l’art surperforme historiquement le marché coté », renchérit Olivier Herbout, fondateur de Ramify, plateforme de conseil et d’investissement qui se veut une alternative aux banques privées. Milieu de connaisseurs, complexité technique d’achat et de conservation d’une œuvre et, surtout, barrière financière élevée à l’entrée, rares cependant sont ceux qui ont accès à ce marché, du moins en France. « Aux Etats-Unis, Masterworks a réussi à démocratiser l’art en mutualisant l’investissement, explique Olivier Herbout. Nous souhaitions les intégrer à notre offre, mais la société n’a pas l’autorisation d’intervenir sur le marché français.  » C’est donc avec un intérêt certain que Ramify a observé l’émergence d’initiatives agréées par l’AMF. 

Du private equity culturel

« Mon métier...

L'info asset en continu

Chargement en cours...

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Dans la même rubrique

Abonnés Les « infras » embarquent les clients privés

L’offre en non coté, désormais obligatoire en gestion profilée dans le PER et l’assurance vie,...

Premium Non coté : la recette d'une allocation réussie

Pour capitaliser sur la complémentarité des différents segments composant le non coté, réaliser une...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…