Comment expliquez-vous le succès de la SC Tangram, lancée en septembre 2019 ?

Notre objectif de collecte annuelle de 140 millions d’euros a été atteint avant l’été. Sur les dix premiers mois de l’année, la collecte s’établit à 250 millions d’euros pour une capitalisation de 550 millions d’euros. Deux caractéristiques propres aux sociétés civiles investies en immobilier séduisent particulièrement les investisseurs. D’abord la valorisation fréquente hebdomadaire dans le cas de Tangram, qui apporte de la liquidité au produit. A cela s’ajoute la diversification du portefeuille d’actifs immobiliers, qui renforce la sécurité des investissements. L’architecture ouverte de Tangram permet de renforcer encore cet aspect. Nous veillons à ce que les sociétés de gestion avec lesquelles nous travaillons bénéficient d’une forte expertise sur un secteur donné, la santé, par exemple, qu’Amundi a choisi de ne pas développer en interne. Nous attendons également que ces sociétés partagent les mêmes valeurs qu’Amundi, très proactive dans la normalisation du nouveau label ISR immobilier.

 

Comment évoluent la valorisation des actifs et la performance ?

Sur 2020, nous constatons la résilience de la poche immobilière non cotée. La correction de valeur a été assez limitée grâce à un bon positionnement des différents actifs sur leur marché, en particulier celui des bureaux, et à la bonne qualité des locataires. Nous sommes assez peu exposés à l’hôtellerie et nous détenons des commerces alimentaires ou de proximité, moins impactés par les mesures de confinement. Concernant les actifs inclus dans la poche immobilière cotée, nous avons investi au...