En dépit d’un contexte économique et financier chahuté lors de son lancement, en 2008, l’OPCI a su séduire les institutionnels.La collecte à destination du grand public s’est ensuite développée grâce à l’introduction du véhicule dans l’univers des contrats d’assurance vie. Au fil des années, ces fonds ont élargi leur palette d’investissements, même si les bureaux demeurent majoritaires au sein de leur portefeuille immobilier.
En dépit d’un récent léger recul des souscriptions, les OPCI s’imposent peu à peu auprès des épargnants. En 2008, la collecte des OPCI grand public était quasiment inexistante. Les souscriptions ont, quelques années après, pris leur envol grâce à la levée des obstacles concernant la liquidité du produit et son éligibilité à l’assurance vie en unités de compte.
Selon les données de l’ASPIM (Association française des sociétés de placement immobilier), l’an passé, le niveau des souscriptions en OPCI a accusé un léger repli par rapport à son niveau de 2016, en s’établissant à 3,97 milliards d’euros, contre 3,99 en 2016. Et les chiffres du premier trimestre 2018 confirment cette tendance, avec une collecte nette annualisée de 2,995 milliards d’euros à fin mars, en repli de plus de 24 % par rapport à la collecte de 2017.
D’après Arnaud Dewachter, délégué général de l’ASPIM, le renforcement de la réglementation lié aux directives européennes (MIF et PRIIPS) a créé un certain attentisme au sein des réseaux de distribution. A cela s’ajoutent les effets psychologiques sur l’investisseur de la mise en place de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière). «L’ASPIM regrette l’assujettissement des parts d’OPCI et de SCPI à l’IFI, car ces fonds servent au financement des infrastructures immobilières pour les personnes physiques comme pour les entreprises et contribuent donc à l’économie productive», assure-t-il.
Un développement grâce au référencement dans les contrats d’assurance vie
L’OPCI assure sa propre liquidité et s’engage à racheter à tout moment tout ou partie...
