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Pierre-papier : toujours plus de facilités pour les épargnants

Publié le 15 décembre 2021 à 12h16

Audrey Corcos    Temps de lecture 7 minutes

Sur un marché de la pierre-papier de plus en plus compétitif, les acteurs cherchent à se distinguer en proposant davantage de services aux investisseurs : achat de parts à crédit, versements programmés, démembrement de propriété, digitalisation ou absence de frais de souscription. Certaines de ces initiatives entraînent une évolution des liens avec les partenaires CGP. Les sociétés de gestion traditionnelles sont challengées par de nouveaux intervenants. « Sur un marché de plus en plus concurrentiel, il est nécessaire de proposer non seulement des produits attractifs mais aussi davantage de services pour capter l’intérêt de nos partenaires distributeurs et des épargnants », explique Nicolas Van Den Hende, directeur de l’épargne chez Sofidy. A cela s’ajoute un rajeunissement progressif des investisseurs. « La moyenne d’âge de notre clientèle s’établit entre 50 et 55 ans, mais les épargnants sont de plus en plus jeunes, ce qui nous pousse à être dans une logique constante d’innovation. »

Toujours plus de souplesse et de flexibilité

Les versements programmés, déjà à l’œuvre pour les placements en assurance-vie ou en valeurs mobilières, sont de plus en plus souvent proposés aux souscripteurs de parts de SCPI. Pour Yann Dedouche, directeur général de Thesaurus, « dans un environnement de crédit de plus en plus contraint, les investisseurs jeunes et à plus faibles revenus peuvent se tourner vers cette solution. Elle leur permet de se constituer progressivement un patrimoine immobilier ». Certaines sociétés, comme Corum AM, ont opté pour le fractionnement des parts, ce qui permet à l’épargnant de souscrire un montant fixe selon une périodicité régulière (mois, trimestre…). D’autres, comme Sofidy, ont choisi de raisonner en nombre de parts pour des raisons juridiques. L’échéancier évolue alors en fonction de la valeur de la part.

Autre pratique en développement : la digitalisation, qui améliore grandement l’expérience client. La jeune fintech Iroko (lancée début 2020) est très active sur ce front. L’adoption de la signature électronique s’est accélérée pendant la crise sanitaire, et la dernière évolution en date concerne le reporting dans un souci croissant de transparence envers les souscripteurs : le client dispose alors des caractéristiques de ses parts mises à jour en temps quasiment réel.

Enfin, le démembrement de propriété, pour les investisseurs n’ayant pas besoin de revenus supplémentaires dans l’immédiat, a gagné en souplesse. Si cette opération était traditionnellement possible sur des durées...

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