Parole d'expert

EDRAM : «Une gestion active et continue de l’exposition aux actions européennes»

Publié le 6 mai 2016 à 16h29    Mis à jour le 27 juillet 2021 à 10h56

Communiqué

Pour faire face au retour de la volatilité sur les marchés actions européens tout en visant à capter leur potentiel de hausse, Edmond de Rothschild Asset Management (France) propose une stratégie actions flexible avec un double moteur de performance : la sélection de titres au sein de trois thématiques complémentaires et une gestion active et continue de l’exposition actions. Explications par Michaël Nizard, gérant principal du fonds EdR Fund Europe Flexible.

Quels sont les atouts d’une gestion actions Europe flexible ?

Les investisseurs doivent composer, depuis 18 mois, avec un retour de la volatilité sur les marchés d’actions européens, qui s’avère même souvent supérieure à celle des marchés émergents. Gérer l’exposition actions peut permettre d’amortir les phases de baisse de ces marchés mais aussi de capter une partie de la hausse, et ce avec une moindre volatilité. Une telle gestion peut permettre de dynamiser une allocation prudente, de réduire la volatilité d’une allocation dynamique ou encore être une source de diversification.

Quelle approche proposez-vous ?

La stratégie mise en œuvre dans le fonds Edmond de Rothschild Fund Europe Flexible apporte l’asymétrie nécessaire pour mieux affronter les turbulences. Pour cela, nous associons deux moteurs de performance complémentaires : d’une part, l’expertise de notre groupe en sélection de titres comme source de création de valeur sur le long terme et, d’autre part, une gestion active et continue du risque action avec une fourchette d’exposition au marché actions comprise entre 0 % et 100 %. L’utilisation de contrats à terme et/ou d’options, très liquides, assure une très grande réactivité pour déployer une allocation tactique flexible.

Quels sont les profils de valeurs européennes en portefeuille ?

Le fonds, qui bénéficie de l’expertise d’Edmond de Rothschild en sélection de titres, associe actuellement trois stratégies complémentaires : tout d’abord, une stratégie «value & yield» constituée de valeurs décotées qui vise à bien performer dans les phases de rebond et de valeurs «rendement» qui tirent davantage parti des phases de correction. Cette stratégie est la principale composante du portefeuille. Une seconde stratégie, dite de «croissance», privilégie les valeurs exposées aux zones les plus dynamiques. Enfin, la stratégie «fusions-acquisitions» est particulièrement adaptée en phase de reprise économique. Ces thématiques sont retenues en fonction du contexte par l’équipe d’allocation d’actifs. Leur complémentarité permet de s’adapter aux rotations sectorielles mais aussi aux différentes phases du cycle.

Comment votre gestion active de l’exposition actions s’est-elle récemment exprimée ?

Nous questionnons constamment le consensus de marché afin d’apprécier les excès d’optimisme ou de pessimisme. Cette approche peut conférer au fonds un profil contrariant ; elle permet aussi de cristalliser les performances après des phases de fort rebond. Ainsi, nous n’avons pas hésité à réduire sensiblement notre exposition dès mars 2015 après la forte hausse de début d’année avec, au plus haut des marchés à la mi-avril, une exposition de seulement 30 %. A l’inverse, durant l’été, à la suite du choc asiatique, l’exposition a été portée au seuil maximal de 100 %, considérant que le marché avait atteint un point bas. Nous avons ainsi bénéficié pleinement du rebond jusqu’à la fin novembre. Puis, nous avons préféré réduire le risque du portefeuille avant la réunion de la BCE en décembre, compte tenu d’un risque de déception qui nous paraissait élevé après la proactivité peu courante dont elle avait fait preuve en octobre. Cela nous a de nouveau permis d’amortir la baisse des marchés en décembre.

Les performances du fonds s’avèrent-elles asymétriques ?

Le fonds a progressé en 2015 de 11 %, contre + 8,22 % pour l’indice MSCI Europe DNR, et ce avec une exposition moyenne aux actions seulement d’environ 50 %. Entre le 13 avril 2015, point haut du marché, et le 14 mars 2016, il ne recule que de 3,49 %*, contre 14,42 % pour l’indice. La performance sur trois ans témoigne aussi de la capacité du fonds à capter la hausse des marchés dans la durée.

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Données au 14/03/2016 pour le fonds EdR Fund Europe Flexible Part A

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