L’AFER fait de la défense du contrat de confiance avec l’épargnant le socle de son action. Face à l’instabilité fiscale qui menace l’assurance-vie, la première association d’épargnants en assurance-vie en France poursuit son combat et convoque le 8 avril les Assises de l’épargne et de la fiscalité.
Véritable force de proposition vis-à-vis des parlementaires et des pouvoirs publics, l’AFER, Association française d’épargne et de retraite, intervient en permanence pour offrir à ses 715 000 adhérents le meilleur cadre fiscal, juridique et financier en matière d’assurance-vie, et ce de manière totalement équitable quels que soient leur ancienneté ou le montant de l’épargne détenue.
Défendre le caractère aléatoire du contrat d’assurance-vie
«La puissance de l’AFER lui permet de faire entendre sa voix, y compris par des campagnes de presse, chaque fois que l’intérêt de ses adhérents et de l’épargne retraite le rend nécessaire», affirme Gérard Bekerman, son président. Fidèle à ce principe, l’association s’est fortement mobilisée en 2013 pour la stabilité fiscale de l’assurance-vie.
Elle a notamment lancé une pétition nationale qui a recueilli plus de 70 000 signatures et obtenu gain de cause sur deux de ses combats. Fin décembre, deux hautes juridictions de l’Etat ont en effet repoussé les modifications fiscales du régime de l’assurance-vie votées par le Parlement, à savoir d’une part le projet de loi de financement de la sécurité sociale visant à appliquer le taux unique le plus élevé de 15,5 % de prélèvements sociaux aux intérêts des contrats d’assurance-vie d’avant 1998 et, d’autre part, les dispositions qui prévoyaient la prise en compte comme revenus, pour le plafonnement de l’ISF, des intérêts constatés au titre des contrats d’assurance-vie. «Si le législateur, notamment certains élus quelque peu radicaux, veulent continuer à s’attaquer à l’assurance-vie, l’exécutif a eu la sagesse de maintenir les règles et le statut juridique de l’assurance-vie, se félicite Gérard Bekerman. Mais le combat n’est pas pour autant fini.»