La rédaction de Funds Magazine a interrogé Joachim Azan, président du groupe Novaxia. Il détaille notamment pour nous les projets de développement de Novaxia pour l'année en cours.
Quelles sont les principales activités de Novaxia ? A quelle clientèle vous adressez-vous ?
Nous avons deux métiers : la promotion-réhabilitation et la gestion d’actifs immobiliers. Novaxia achète des actifs décotés, des bureaux obsolètes ou vacants que nous transformons en logements ou en hôtels. Ce segment à valeur ajoutée du marché est peu exploité aujourd’hui. Nous avons une clientèle de particuliers que nous adressons via les conseillers en gestion de patrimoine ou les banques privées.
Quels projets proposez-vous ? Quels sont les risques associés ?
Novaxia achète des biens immobiliers essentiellement sur Paris, à des prix compris entre 2 500 et 4 000 euros le mètre carré. Dans notre métier, le temps constitue le principal risque, car il faut cinq à six ans pour rentabiliser l’investissement. Cependant, le prix d’acquisition constitue une sécurité. Nos projets s’adaptent à la nature du bien et à la demande, motivée soit par des besoins en hôtellerie ou en logements soit des demandes spécifiques pour des exploitants de maisons de retraite. Par exemple, dans le 16e arrondissement, nous avons transformé un hôtel particulier qui abritait des bureaux en une résidence hôtelière de 1 900 mètres carrés. Novaxia est, par ailleurs, dans la liste des finalistes sur trois sites pour le projet «Réinventer Paris», dont celui de Sully-Morland.
Quel rendement attendre des produits commercialisés ? Combien avez-vous collecté en 2015 ?
Nos produits offrent un rendement d’environ 7 % par an provenant des loyers et de la plus-value réalisée lors de la revente du bien. Pour bénéficier d’une fiscalité attractive, une partie de notre offre peut être logée dans le PEA ou PEA-PME. Elle est accessible à partir de 5 000 euros.
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