La rédaction de Funds Magazine a interrogé Arnaud de Dumast, directeur général de Neuflize Vie. Il nous détaille les types de contrat proposés à ses clients.
Quelle est la part des fonds en euro dans les contrats d’assurance vie de vos clients ?
Les unités de compte (UC) représentent une part importante dans nos contrats : 50 % contre 18 % en moyenne pour l’ensemble du marché. C’est une de nos particularités. Les UC captent 40 % de notre collecte brute et 70 % de la collecte nette. Depuis deux ans, nous répétons à nos clients qu’il est impossible de faire croître le capital sans prendre de risque. Nous leur rappelons régulièrement la baisse continue des rendements des fonds en euro. Si un client veut faire fructifier son patrimoine, il est orienté vers des solutions en UC. Notre palette de choix est suffisamment large pour doser le risque introduit dans le portefeuille de nos clients.
Quel type de contrats proposez-vous à vos clients ? Comment sont-ils commercialisés ?
Chez Neuflize Vie, l’ensemble de la commercialisation se fait via la banque, soit en direct, soit par l’intermédiaire d’une quarantaine de partenariats conclus avec des sociétés de gestion et des CGP. Nous proposons deux contrats dont Hoche Patrimoine Evolution : en complément des fonds euro, le client peut opter pour une poche classique d’UC, pour une poche personnalisée avec un mandat d’arbitrage ou pour une poche en gestion libre, y compris en titres vifs. Un compte titres est associé à chaque contrat d’assurance vie, ce qui permet de faire de la gestion haut de gamme. Le contrat Triptis est, quant à lui, destiné à des sociétés de gestion qui gèrent elles-mêmes des mandats d’arbitrage pour des clients privés.
Avez-vous une offre dédiée à la clientèle haut de gamme ?
Hoche Patrimoine Evolution est déjà un contrat haut de gamme. Au-delà du produit lui-même, c’est le service assuré par les banquiers privés qui va différencier l’offre pour les clients haut de gamme.
Vous souhaitez limiter l’accès aux fonds en euro. Quelles solutions proposez-vous ?
Il ne suffit pas, en effet, de restreindre l’accès aux fonds en euro. Tout l’enjeu consiste à des solutions pour les...