Le marché
L’assurance vie est toujours le placement préféré des Français ; mais entre la baisse de rendement de ses fonds en euros garantis et la concurrence d’autres placements, notamment les livrets, son étoile pâlit. Et cela d’autant plus que des menaces fiscales se profilent à l’horizon et que des changements pourraient intervenir dès l’an prochain. Cela n’empêche pas les conseillers en gestion de patrimoine indépendants de la vendre massivement, puisqu’elle représente environ 80 % de leurs préconisations financières. Il est vrai que les compagnies leur ont concocté des contrats très originaux, qui se distinguent par une très large palette financière, mais aussi par des techniques très originales, offrant une superbe optimisation de la fiscalité.
Les contrats à participation aux bénéfi ces différés ou les «variable annuities» en font partie. Les CGPI sont donc un atout précieux pour les assureurs, mais leur montée en puissance ne va pas aussi vite qu’ils le voudraient et plusieurs d’entre eux ont lancé le concept d’assurbanque, en élargissant leur palette aux produits bancaires. Ce sont des services qu’utilisent en fait assez peu les CGPI. D’où une volonté des assureurs de les sensibiliser un peu plus à la retraite et à la prévoyance ; deux créneaux que les professionnels estiment porteurs et socialement utiles. Mais la faiblesse relative des commissions versées aux conseillers ne les pousse pas à un changement de cap important.
Lors de cette table ronde où se rencontrent assureurs...