Alors que le contexte de marché s’annonce plus complexe pour 2022, les CGP continuent de raffoler des produits structurés pour doper les portefeuilles de leurs clients avec une prise de risque maîtrisée. Ces supports offrent une variété de choix croissante. Les produits sur titres sont prisés. La classe d’actifs n’échappe pas non plus à la vague de l’ESG.
Les produits structurés se font une place au soleil dans les allocations des conseillers en gestion de patrimoine. D’après un récent sondage mené par Irbis Finance auprès de ces derniers, plus de la moitié d’entre eux (57,40 %) ont déjà recours à ces produits et ils sont désormais très peu nombreux à ne pas les connaître (1 %). Le contexte de marché a favorisé leur essor et la croissance des encours de ces produits ne se dément pas année après année. « Tous les ans sur le marché français, les produits structurés sont en croissance chez les CGP, constate Patrick Chotard, fondateur de Lynceus Partners. Quelles sont les alternatives ? La baisse des taux d’intérêt fait que tous les investissements de nature obligataire sont très peu attractifs. Au contraire, les marchés actions ont bien progressé mais ils sont considérés comme risqués. Les produits structurés offrent donc un bon compromis entre les deux. Les produits à coupon – les plus fréquents sur le marché – ressemblent à de l’obligataire mais avec un sous-jacent actions. »
«Depuis 2015, les taux d’intérêt sont à de tels niveaux que cela a poussé les investisseurs à limiter leurs liquidités et à chercher des solutions alternatives, moins classiques, telles que les produits structurés. »
Une pondération en hausse dans les allocations
Les produits structurés sont ainsi devenus une classe d’actifs à part entière, dont la proportion dans les allocations tend à croître. C’est notamment le cas au sein de l’assurance vie, selon le baromètre du marché des CGPI publié par BNP...